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Apatrides à Beyrouth

Depuis la création du Liban en tant que nation dans les années 1920, il existe une population apatride de longue date dans ce pays.

Trois causes principales expliquent cette situation : l'exclusion de certaines personnes du dernier recensement national en 1932 ; des lacunes juridiques qui privent certains groupes de la nationalité et des obstacles administratifs qui empêchent certains parents de fournir la preuve du droit à la citoyenneté de leurs nouveau-nés.

En outre, une raison essentielle pour laquelle cette situation persiste tient au fait qu'en vertu du droit libanais, les femmes libanaises, contrairement aux hommes, ne peuvent pas transmettre leur nationalité à leurs enfants ; cela signifie qu'un enfant né d'un père apatride et d'une mère libanaise héritera de l'apatridie de son père.

Bien que leur nombre exact ne soit pas connu, il est généralement admis que plusieurs milliers de personnes n'ont pas de nationalité reconnue au Liban et le problème s'aggrave en raison du conflit en Syrie. Plus de 50 000 enfants syriens sont nés au Liban depuis le début du conflit et, avec plus d'un million de réfugiés syriens dans le pays, ce chiffre va augmenter.

Il est très compliqué d'enregistrer une naissance au Liban et cela peut nécessiter jusqu'à cinq étapes administratives différentes pour des parents syriens, y compris un contact direct avec le gouvernement syrien. Première étape pour établir une identité légale, le fait de ne pas enregistrer correctement la naissance d'un enfant lui fait courir un risque d'apatridie et pourrait l'empêcher de retourner en Syrie avec ses parents un jour.

Les conséquences de l'apatridie sont désastreuses. Les apatrides ne peuvent pas obtenir de documents d'identité officiels, les mariages ne sont pas enregistrés et leur apatridie peut se transmettre à leurs enfants. Les apatrides n'ont pas accès aux services de santé publique dans les mêmes conditions que les ressortissants libanais et ils ne peuvent pas posséder ni hériter de biens. Privés de documents, ils ne peuvent pas occuper un emploi légalement dans les administrations publiques ni bénéficier de la sécurité sociale.

Les enfants peuvent se voir refuser l'inscription dans les écoles publiques et sont exclus des examens étatiques. Même quand ils peuvent se payer un enseignement privé, ils sont souvent dans l'impossibilité d'obtenir un certificat officiel.

Les apatrides n'ont pas droit à un passeport et ne peuvent donc pas voyager à l'étranger. Même leur liberté de circulation à l'intérieur du Liban est restreinte car sans documents ils risquent d'être détenus pour séjour illégal dans le pays. Ils ne jouissent pas non plus des droits politiques de base comme le droit de voter ou de se présenter aux élections.

Voici l'histoire de Walid Sheikhmouss Hussein et de sa famille, originaires de Beyrouth.

Apatrides à Beyrouth

13 Aug 2015

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Tendances mondiales : Le déplacement forcé de populations en 2014

Le déplacement global de populations, les guerres, les conflits et la persécution sont au plus haut niveau jamais enregistré, et l'accélération est rapide. A travers le monde, un humain sur 122 est désormais soit un réfugié, soit un déplacé interne ou encore un demandeur d'asile. Si cette population correspondait à celle d'un pays, celui-ci se classerait au 24e rang au niveau mondial.

Le tout dernier Rapport du HCR sur les Tendances mondiales fait état d'une hausse considérable du nombre de personnes forcées à fuir, avec 59,5 millions de déracinés à la fin 2014 en comparaison de 51,2 millions l'année précédente et 37,5 millions il y a une décennie. L'augmentation depuis 2013 est la plus importante jamais enregistrée en une seule année. En 2014, chaque jour, quelque 42 500 personnes sont devenues des réfugiés, des demandeurs d'asile ou des déplacés internes.

Cette hausse majeure survient depuis début 2011 après l'éruption du conflit en Syrie qui génère désormais le plus important déplacement de populations jamais enregistré à travers le monde. Toutefois l'instabilité et les conflits comme en République centrafricaine, au Soudan du Sud, au Burundi et en Afghanistan y ont également fortement contribué.

Du fait de graves pénuries de fonds et de profondes lacunes dans le régime mondial de protection des victimes de guerre, les personnes ayant besoin de compassion, d'aide et de refuge sont laissées à elles-mêmes. Aujourd'hui, plus que jamais, tous les pays du monde doivent oeuvrer ensemble pour restaurer et préserver la paix.

Rencontrez quelques-unes des personnes déracinées:

Tendances mondiales : Le déplacement forcé de populations en 2014

18 Jun 2015

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Maritza, 49 ans, est déplacée interne à Buenaventura, en Colombie. Elle est l'une des 120 bénévoles employées par l'organisation « Papillons », dont l'objectif est de rendre autonome les femmes dans toute la région. La Colombie compte encore l'une des plus importantes populations déplacées internes au monde, totalisant six millions de personnes. Par ailleurs, 137 000 Colombiens sont devenus nouvellement déplacés durant 2014.
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Maritza, 49 ans, est déplacée interne à Buenaventura, en Colombie. Elle est l'une des 120 bénévoles employées par l'organisation « Papillons », dont l'objectif est de rendre autonome les femmes dans toute la région. La Colombie compte encore l'une des plus importantes populations déplacées internes au monde, totalisant six millions de personnes. Par ailleurs, 137 000 Colombiens sont devenus nouvellement déplacés durant 2014.