La Caravane pour l’Eradication de l’Apatridie se rend aux Villages

Une caravane de sensibilisation dans le cadre de la campagne mondiale pour l’éradication de l’apatridie s’est rendue samedi dernier à Hirji, un village du département de Madarounfa. Organisée par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) en collaboration avec l’Agence de communication Bouchara, cette caravane vise à sensibiliser les populations, les autorités et les différents acteurs sur le phénomène de l’apatridie. A cette occasion, plusieurs activités ont été menées dont des séances publiques d’échanges, des représentations théâtrales.
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Il y a un an, MOUSSA et ISSA ont intégré l’école spécialisée Solly Abdourahamane

Amadou Tahirou enseignant avec ses élèves à l’école des aveugles

Après de longs préparatifs, en janvier 2015, le bureau de l’UNHCR au Niger a facilité l’intégration de deux enfants réfugiés malvoyants du camp d’Abala, à l’école spécialisée Solly Abdourahamane de Niamey. Moussa et Issa, âgés respectivement de huit et treize ans, fréquentent maintenant l’école spécialisée depuis un an. Après avoir passé une année de scolarité, ils partagent avec joie leur expérience et les changements survenus dans leur vie. Ces enfants ne cachent pas leur satisfaction vis-à-vis de leur nouvelle vie dans cette école et des enseignants qui sont devenus leur seconde famille au Niger. Moussa confirme : «Nous nous sentons vraiment bien ici. Nous avons même une cantine au sein de l’établissement, avec des dortoirs qui sont assez agréable ».

L’école spécialisée pour les enfants malvoyants a reçu de la part de l’UNHCR un don en matériel informatique et d’autres outils spécialisés pour accompagner les enseignants et impulser une nouvelle dynamique collective à l’école. Les enfants réfugiés bénéficient aussi d’une prise en charge spécifique. Ils peuvent passer des appels réguliers à leur famille. Lors des vacances, leur transport vers le camp est assuré mais comme le mentionne Issa : « nous avons maintenant des amis Nigériens et c’est pourquoi durant les congés nous sommes pressés de retourner à l’école plutôt que de rester au camp ».

Madame Ibrahim Rabi, Directrice de l’école, partage aussi son expérience : « le début était très difficile pour ces enfants du point de vue de l’adaptation à ce nouveau milieu. Pour les enseignants c’était la première fois que l’école recevait des enfants venus d’un autre pays. Mais ces difficultés ont été bien surmontées et les enfants réfugiés ont pu s’intégrer de manière remarquable. Pour ces enfants, c’est un véritable espoir qui s’est enclenché pour éviter le risque de vivre de la mendicité comme de nombreuses personnes malvoyantes. Le but de notre établissement est que les élèves deviennent indépendants et créent leur propre milieu social ». Les deux enfants ont exprimé le vœu d’être un jour des enseignants pour contribuer à leur tour au bienêtre des enfants en difficultés.

Displaced populations maintain sense of community along Route National 1



Entire villages in the Diffa region have been deserted following increased attacks by insurgent groups in the region since August 2015. This is most prevalent along the Komadougou River which serves as a natural boundary between Niger and the Northern states or Nigeria. During the first displacements in the region, the majority of the displaced people were welcomed into the homes of the host communities in towns and villages. However with the increase in internal movements following increased violence in the region in 2015, the host community can no longer help all of those in need. Instead entire villages are deserting their homes and fleeing to areas where they feel more secure. The majority of these people are choosing to settle along the main national road in the region, Route National 1 (for more information see: http://unhcrniger.tumblr.com/post/136596283354/route-nationale-1-goudron-des-d%C3%A9plac%C3%A9s).

The humanitarian community is struggling to respond to the urgent needs of the newly displaced. However, the displaced are clinging to their sense of community and identity, despite the hardships they are facing. All along Route National 1 handmade signs can be seen declaring the names of the villages where the various communities have come from. This makes it easier for the humanitarian community to identify the people and to provide the assistance they need, while it also maintains a sense of community and belonging for those who are displaced. The slideshow above shows a small sample of the signs declaring the names of the villages of the displaced communities. It is estimated that there are currently between 50,000 and 70,000 people living along the road with the numbers increasing day by day.

Fin de la relocalisation des réfugiés d’Inates vers Tabareybarey


839 réfugiés maliens présents sur le village frontalier d’Inates ont fait le choix d’être relocalisés vers le camp de Tabareybarey. La relocalisation est aujourd’hui achevée. Près de 2000 personnes étaient attendues (http://unhcrniger.tumblr.com/post/137681327244/newly-arrived-malian-refugees-settle-in-to ). Nombreux sont les ménages qui ont préféré rester à Inates ou se rendre ailleurs qu’à Tabareybarey car ils trouvent le camp peu propice au maintien des activités pastorales, principal moyen de subsistance de ces populations. Le camp de Tabareybarey compte aujourd’hui plus de 10,200 personnes soit 20% de plus qu’en 2015 à la même période.
De l’organisation aux témoignages des réfugiés, nous vous proposons une vidéo pour mettre des images et des mots sur ce processus de relocalisation.

De l’énergie solaire en appui aux centres de santé de Diffa


En 2014, l’UNHCR a enclenché dans la région de Diffa un vaste programme d’installation d’équipements photovoltaïques au niveau de différents centres de santé. Cette année-là, à travers l’ONG ACTED, 4 centres furent équipés et leur personnel formé à l’entretien et la réparation des panneaux photovoltaïques (http://unhcrniger.tumblr.com/post/96544102669/projet-énergie-unhcracted-la-fin-dun). En 2015, le programme a été étendu à 5 nouveaux centres qui fonctionnent aujourd’hui à l’énergie solaire. A Diffa, le renforcement des services sociaux de base pour tous (population déplacée et population hôte) est une priorité. En ce sens améliorer l’accès à l’énergie est incontournable. Les délestages et la non électrification des zones rurales accentuent les problèmes de fonctionnement de centres de santé fragiles avant la crise des déplacés et sous-pression aujourd’hui. L’installation de panneaux photovoltaïques permet notamment d’améliorer la conservation des médicaments et des vaccins mais aussi d’augmenter les heures d’ouverture.
En présence des autorités locales et régionales, notamment du Gouverneur de Diffa, les installations réalisées au niveau de Sayam Forage ont été réceptionnées il y a quelques jours. La télévision publique nigérienne a couvert cet évènement.

Newly arrived Malian refugees settle in to Tabareybarey Refugee Camp, Tillabéri Region

Aliou Ag Ibrahi, his wife Rakaye Ahamed and their three children, newly setteled in Tabareybarey refugee camp, Niger (Photo: Louise Donovan, UNHCR Niger)

Exhausted but relieved, the first convoy of new Malian refugees arrived from the border area of Inates to the Tabareybarey refugee camp on Wednesday the 13th of January. They are the first of approximately 2,050 newly arrived refugees who are being assisted in relocating from the border area to the refugee camp. They were warmly greeted by the Camp Manager and humanitarian partners, and immediately given water and a hot meal, after their 4 hour journey. Some of the new arrivals were sick and received immediate medical attention, while a number of separated children were identified, and assistance provided by local protection NGO, Dicko.

“My family and I had to flee from Mali, there was too much violence – the conflict was between different ethnic groups” said Aliou Ag Ibrahim (pictured above), “we were at Inates [close to the Mali border] for about 5 months, we had no shelter and slept outdoors. We are happy to arrive at the camp, we have our own shelter now, the people here gave us a warm welcome when we arrived, my family is safe now”.

UNHCR, with the Nigerien National Eligibility Commission (CNE) are currently carrying out the registration of the 2,050 new arrivals. On the 18th of January, 662 people had been successfully transferred and registered, with more convoys to follow in the coming days. This process includes an interview, a health screening, vaccinations for those requiring them, and interviews to determine protection needs and risks. Partners operating in the camp, including Dicko, APBE, ACTED, QRC, Care International, Plan International, the WFP, and the Luxembourg Red Cross are all contributing to the successful registration and peaceful integration of the new arrivals.

Since the second half of 2015, thousands of new refugees from Mali have been arriving in Niger (for more info see: http://unhcrniger.tumblr.com/post/134067463389/les-familles-nont-dautres-choix-que-de). The current number of registered Malian refugees in Niger is 56,012 (end Dec 2015). However, with the registration of the aforementioned refugees, plus additional refugees awaiting registration in the region of Tahoua, this number is expected to rise, exceeding the highest levels previously recorded at the height of the conflict in Mali in 2012.

UNHCR struggles to help tens of thousands newly displaced by Boko Haram in Niger

An estimated 100,000 people fled regular cross-border attacks by Boko Haram on villages in Niger’s Diffa region in the past three months. They relocated along Route Number 1 and now live in makeshift shelters. ©UNHCR / BOUBACAR BAMBA


UNHCR and its partners are struggling to help an estimated 100,000 people newly displaced in recent weeks in south-east Niger’s Diffa region in attacks launched by Nigeria’s Boko Haram insurgency group. Our team in Niger says the situation is very serious with acute shortages of shelter and non-food items for the displaced. These include local villagers, internally displaced people from Niger, people who have been displaced several times and Nigerian refugees who were staying with host families or in sites for the displaced in a 10 to 30-km belt of land between the River Komadougou and Niger’s Route National No.1. Some 170 villages have been left empty in the Diffa region.
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De la scène au camp de Mangaizé

L’artiste Filo La Diva avec les enfants réfugiés de l’école primaire du camp de Mangaize photo@UNHCR/Davis Kamau

Le samedi 2 janvier 2016, Le label associatif Art-Disc record a organisé un concert caritatif animé par l’artiste la chanteuse nigérienne Filo La Diva, voir lien sur le blog

http://unhcrniger.tumblr.com/post/136188931859/concert-libre-et-gratuit-noël-pour-tous

L’objectif de l’évènement était de collecter des vêtements pour les enfants réfugiés des régions de Tillabery et Diffa. Le spectacle qui a eu lieu au “Blue Zone” de Niamey a fait l’objet de rencontre de plusieurs jeunes artistes. Aux côtés de Filo la Diva, des rappeurs, danseurs de break dance avaient donné le meilleur d’eux-mêmes pour animer l’audience. Ces jeunes artistes, à travers des danses et des chants ont souhaité apporter leur contribution. Cette activité a réussi car plusieurs sacs de vêtements ont pu être collectés. Quelques jours après, Filo la Diva s’est rendue dans le camp de Mangaize pour remettre les sacs. Des chants ont bien sûr accompagné cette remise. Abdul Aziz Tiémogo, directeur du label associatif Art-Disc record présent à Mangaize, s’est engagé à continuer à œuvrer dans le même sens dans les mois à venir. M. Davies Kamau, Chef de bureau de l’UNHCR à Ouallam et Mangaizé, a salué cette initiative à travers ces termes : « Les nigériens ont montré une fois de plus leur générosité exceptionnelle vis-à-vis des réfugiés maliens !»

«Le problème qui existe quand on aborde le Lac Tchad est celui de la communication»

Situations extrêmes des surfaces en eau du Lac Tchad entre 1973 et 2013 (Source figure 1 : Lemoalle J., Magrin G., 2015)

L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) est un organisme français de recherche avec une forte présence au Niger et au Tchad. Il y a quelques mois, l’Institut publiait une expertise collégiale qui offrait une analyse d’une rare précision sur la situation environnementale et socio-économique du Lac Tchad. Le travail de recherche sur le terrain s’est réalisé avant la dégradation de la situation sécuritaire dans la zone telle qu’on la connaît aujourd’hui.

Comme pour chaque conférence sur le climat, lors de la COP 21, récemment à Paris, le sort du Lac Tchad a été remis à l’ordre du jour. En général beaucoup d’effets d’annonces, mais peu d’engagements concrets. Oumarou Malam Issa est Représentant de l'IRD, structure qui a participé activement à la COP 21. Nous nous tournons aujourd’hui vers lui pour bénéficier de son analyse.

M Malam Issa, quelques semaines après la clôture de la COP 21, est-ce-que des actions concrètes sont prévues pour le Lac Tchad ?
Oui, la mobilisation autour du lac Tchad a porté ses fruits. Il y aura des actions concrètes notamment un plan de développement et d’adaptation au changement climatique. Cette initiative est portée par la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT) et les pays membres à savoir le Cameroun, la Libye, le Niger, le Nigéria, la République Centrafricaine et le Tchad. Ce plan a été préparé avec le soutien de la Banque mondiale et en coordination avec l’Agence Française de Développement (AFD). Ce plan s’appuie en grande partie sur les résultats de l’expertise collégiale conduite par l’IRD.

L’IRD n’est pas une structure “climato-sceptique” et pourtant dans votre expertise collégiale vous remettez en question les thèses d’un Lac Tchad qui se dessèche sous l’effet du changement climatique. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous ne sommes pas du tout une structure climato-sceptique. Nous disposons d’assez de données et de connaissances dans la zone climatique qui englobe le Lac Tchad pour être convaincus par le changement climatique. Mais nous avons également suffisamment de données pour dire que le lac a été soumis par le passé à des variations de grande ampleur en termes de surface et de niveau. La situation actuelle du lac qu’on appelle « petit Tchad» n’est pas nouvelle.

Il faut comprendre que depuis 1950, le lac est passé par quatre états différents. D’abord le « Grand Tchad », avec un niveau d’eau légèrement supérieur à celui de Moyen Tchad et les mêmes paysages, mais un débordement vers les Pays Bas du Tchad et vers le nord-est. Vient ensuite « le Moyen Tchad » de 1950 à 1973, qui était constitué d'un seul plan d'eau couvrant les deux cuvettes de façon uniforme. Puis le « Petit Tchad sec » dans les années 1970-1980, avec une cuvette nord asséchée pendant une ou plusieurs années complètes, et une cuvette sud où les marécages dominaient le paysage. Et enfin le « Petit Tchad », celui que l’on connaît aujourd’hui, où les cuvettes sud et nord sont séparées, avec une alimentation en eau et une inondation partielle de la cuvette nord. Il est aussi important de mentionner que en 2013, 2014 et 2015 des crues fluviales relativement importantes ont permis une bonne inondation de la cuvette nord.

Carte schématique de la situation du Lac Tchad en 2010 (Source : Atlas du Lac Tchad)

Le problème qui existe quand on aborde le Lac Tchad est celui de la communication. On a tendance à avoir un discours pessimiste sans prise en compte du fonctionnement du Lac. La situation actuelle est en effet plutôt favorable du point de vue des services écosystémiques fournis par le lac, mais elle doit tenir compte de l’évolution démographique et des variabilités naturelles du milieu.

Le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) s'accorde pour prévoir une augmentation globale de la température, mais ne peut actuellement se prononcer sur les effets du changement climatique sur l’hydrologie et les écosystèmes du lac et de son bassin. Cette incertitude est d’ailleurs une contrainte majeure pour la définition de politiques d'aménagement à moyen terme des ressources en eau.

Dans cette étude collégiale, il est écrit que le Lac Tchad est l’une des seules zones rurales sahéliennes avec un solde migratoire positif. Comment expliquer cette attractivité ?
Depuis la fin des années 1970, la population du lac et de ses rives a triplé, pour atteindre 2 millions d’habitants en 2014. Les ressources du lac en poissons, terres fertiles et pâturages ont attiré de nombreux habitants de l’arrière-pays sahélien frappés par les sécheresses. Ce solde migratoire positif est lié au fait que le lac Tchad offre des ressources qui en font à la fois un grenier vivrier, un pôle économique de grande importance et un refuge en cas de sécheresse pour des nombreuses populations comme les travailleurs agricoles saisonniers ou permanents, les pêcheurs, les pasteurs ou les commerçants.

Population du Lac et de son environnement régional (Source : Lemoalle et Magrin, 2014)

Cela signifie que le Lac est une zone à fort potentiel ?

En effet. D’une part, les vastes zones découvertes par la décrue saisonnière, c’est-à-dire des terres fertiles et riches pour le pâturage, offrent d’importants potentiels agricoles et pastoraux. De l’autre côté, les marécages et les eaux du lac offrent des conditions de reproduction et de croissance des poissons très favorables. Il faut comprendre que le mode d’exploitation des ressources au lac Tchad peut se résumer par une stratégie d’adaptation à la variabilité du milieu qui s’exprime en trois « M » : Mobilité, Multiactivité, Multifonctionnalité. La mobilité est celle des populations, qui suivent les ressources au cours de l’année et s’adaptent à leur variabilité interannuelle. La pluriactivité est généralisée au sein des exploitations, où l’on pratique pêche, agriculture et élevage, selon des dosages variables en fonction des groupes et les années. La multifonctionnalité permet de valoriser la même portion de terre par différentes activités (pêche, agriculture, élevage) au cours de l’année.


Les mutations du lac Tchad : changement environnemental, densification demographique, mise en valeur agro-halio-pastorale (Source: Magrin, Lemoalle, Raimond, 2014)

Le Lac Tchad côté nigérien est aujourd’hui vide de sa population. Quel impact a cette situation sur l’économie de la région de Diffa ?
Avant la crise actuelle, le lac Tchad était un pôle exportateur de produits agricoles, contribuant fortement à l’approvisionnement de Ndjamena et Maiduguri, les deux métropoles régionales millionnaires, mais aussi à la sécurité alimentaire de cet arrière-pays rural sahélien structurellement déficitaire en céréales. Il est indéniable que la disparition des activités dans ce véritable poumon économique a des répercussions considérables sur l’économie de la région de Diffa.

La population de Diffa a-t-elle donc le temps d’attendre que s’accorde la communauté internationale sur la diminution des gaz à effets de serre ?

La réponse est clairement non. Il y a une situation d’urgence. Mais cette situation d’urgence ne doit pas perdre de vue qu’il faudrait des solutions durables.

Pour plus d’informations sur les travaux de l’IRD : http://www.niger.ird.fr/

L’expertise collégiale a été publiée par l'IRD sous la référence : Lemoalle J., Magrin G. (eds), 2014.– Le développement du lac Tchad : situation actuelle et futurs possibles. Marseille, IRD Éditions, coll. Expertise collégiale, 215 p. + clé USB 636 p.
L'ouvrage est consultable dans les centres et représentations de l'IRD sous sa forme papier et en ligne. Il est aussi en vente à la librairie de l'IRD sur le site/ http://www.editions.ird.fr/
Il sera accessible gratuitement en ligne dans les prochains mois sur http://horizon.documentation.ird.fr

Niger: Boko Haram, cause du déplacement de plus de 100 000 personnes

Le camp de Kabelawa, à 2 heures au nord de Diffa accueille 5000 déplacés nigériens.© Pierre Pinto/RFI

Par RFI Afrique Publié le 05-01-2016 Modifié le 05-01-2016 à 20:26

Au Niger, le nombre de déplacés internes a franchi la barre des 100 000 dans le sud-est du pays après la recrudescence des incursions de Boko Haram, a indiqué le gouvernorat de Diffa. Le nombre de déplacés a ainsi doublé en l’espace de deux mois. Ils se sont installés le long de la route goudronnée à quelques kilomètres au nord de la rivière Komoadougo Yobé qui fait office de frontière naturelle avec le Nigeria. Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés s’inquiète de la situation humanitaire alors que la situation sécuritaire se dégrade.


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