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Galeries photo
Une image en dit plus qu'un long discours. Le HCR en compte plus de 250 000 d'entre elles dont certaines remontent à plusieurs décennies. La photothèque du HCR à Genève dispose de la plus importante collection au monde de photos relatives aux réfugiés et couvrant la presque totalité des déplacements importants de ces 60 dernières années. Ces images dressent un portrait complet de la vie des réfugiés, des demandeurs d'asile, des personnes déplacées et des apatrides dans toutes les régions de la planète. Elles présentent par ailleurs le travail des milliers de fonctionnaires des Nations Unies qui les ont aidés. Une sélection de nos meilleures photos est disponible sur ce site ainsi que sur le site de réseau social Flickr. Pour les médias, l'utilisation de nos photos est gratuite.
Malaisie : Les réfugiés s'entraident
De nombreux Malais ne peuvent cacher leur étonnement lorsqu'ils apprennent que leur pays accueille des réfugiés. Cela montre à quel point les quelque 67 800 réfugiés sont invisibles. Ils ne vivent pas dans des camps mais dans les villes de Malaisie, dans des appartements et des maisons à bas prix au côté des Malais. Les réfugiés, dont l'écrasante majorité est originaire du Myanmar, vivent par groupes très unis de 20 à 30 personnes dans de petits appartements.
Comme dans de nombreux autres pays asiatiques, le statut officiel de réfugié du HCR ne confère pas toujours une protection adaptée. Les réfugiés ne sont pas autorisés à travailler légalement et ils sont exploités pour effectuer des métiers sales, dangereux et difficiles que refuse la population locale.
Plus que dans d'autres pays, les réfugiés en Malaisie se regroupent pour s'entraider en l'absence de services assurés par les pouvoirs publics. Le HCR, les organisations non gouvernementales et des bénévoles soutiennent ces initiatives, y compris des petits commerces d'artisanat ainsi que des écoles et des dispensaires, qui sont essentiellement menées par les réfugiés eux-mêmes.
Femmes réfugiées
Si les femmes et les jeunes filles représentent environ 50 pour cent de la population mondiale des réfugiés, elles sont en revanche les plus vulnérables. Ce sont elles qui s'acquittent aussi des tâches essentielles dans les camps de réfugiés: s'occuper des enfants, participer aux projets de développement et veiller à la cohésion familiale.
En leur honneur et pour mettre l'accent sur leur situation souvent difficile, le Haut Commissaire aux réfugiés avait dédié la Journée mondiale du réfugié 2002 aux femmes réfugiées.
Les photographies de cette série soulignent les multiples rôles joués par les femmes déracinées à travers le monde. Qu'il s'agisse de la détermination de ces mères macédoniennes ramenant leurs enfants du Kosovo, de l'espoir de jeunes Sierra-léonaises réfugiées en Guinée ou des larmes de bonheur de deux sœurs enfin réunifiées, ces photos, qui nous laissent pénétrer leur univers, révèlent des instants d'une grande dignité et de courage, même dans les circonstances les plus adverses.
Jeunes réfugiés
Ils ont connu des atrocités que nous ne pouvons imaginer, survécuà des traumatismes que la plupart des autres enfants n'auront jamais à connaître. Désorientés, déchirés entre leur fardeau d'adulte et leur innocence perdue, les jeunes réfugiés continuent partout dans le monde d'affronter l'avenir avec espoir et courage.
En 2003, l'UNHCR dédiait la Journée mondiale du réfugié aux jeunes réfugiés, pour attirer l'attention sur leur sort et rendre hommage à leur force et à leur potentiel, pour leur donner envie de s'aider et d'aider leurs communautés.
Dans cette série vous verrez des jeunes courageux, prêts à surmonter tous les revers. De la gaieté, de la tristesse, du sport, des projets et de l'amour et toujours une soif d'apprendre et une volonté farouche de s'en sortir, par l'éducation et la persévérance. En Bosnie comme en Érythrée, en Colombie comme à Kaboul, ces visages parfois désespérés, parfois pleins d'enthousiasme nous font vivre le quotidien des jeunes réfugiés à travers le monde.
Colombie : Vivre dans les «barrios»
Après plus de quarante ans de guerre civile, la Colombie recense l'une des plus grandes populations de personnes déplacées au monde. Plus de deux millions de personnes ont été contraintes de fuir leurs maisons ; beaucoup d'entre elles ont quitté des régions rurales éloignées pour aller chercher une sécurité relative dans les villes.
Les familles de personnes déplacées échouent la plupart du temps dans des taudis à la périphérie des grandes villes, où elles vivent dans un grand dénuement. Juste à la sortie de Bogota, des dizaines de milliers de personnes déplacées vivent dans les bidonvilles de Los Altos de Cazuca et de Los Altos de Florida. Les déplacé internes n'ont pratiquement pas accès aux services de santé, d'éducation ou de logement décent. La sécurité est également un problème, des gangs et des groupes armés contrôlant les bidonvilles et prenant souvent pour cible les jeunes.
L'UNHCR travaille en collaboration avec les autorités dans une dizaine de communes à travers la Colombie afin de s'assurer que les droits des personnes déplacées soient respectés, y compris leur accès aux services de base : la santé, l'éducation et la sécurité.
Crise humanitaire silencieuse en République centrafricaine
Une crise humanitaire silencieuse a lieu au nord de la République centrafricaine, où au moins 295 000 personnes ont été forcées de quitter leurs maisons depuis mi-2005. Environ 197 000 personnes sont déplacées internes et quelque 98 000 autres ont trouvé refuge au Tchad, au Cameroun et au Soudan. Toutes sont victimes des combats entre des groupes rebelles et les forces gouvernementales.
Nombre des déplacés internes vivent dans la brousse, non loin de leurs villages. Ils y ont construit des abris de paille et d'herbe, ils cultivent des légumes et ils crééent même des écoles de brousse pour leurs enfants. Cependant, l'accès à l'eau potable et aux soins de santé demeure un vaste problème. De nombreux enfants souffrent de diarrhées et du paludisme, mais leurs parents ont trop peur de les emmener dans des hôpitaux ou des cliniques pour les faire soigner.
Des gardiens de troupeaux au nord de la République centrafricaine sont la proie des zaraguinas - des bandits qui enlèvent des enfants contre rançon. Les villageois sont alors contraints de vendre leur bétail pour pouvoir payer les rançons.