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Galeries photo
Une image en dit plus qu'un long discours. Le HCR en compte plus de 250 000 d'entre elles dont certaines remontent à plusieurs décennies. La photothèque du HCR à Genève dispose de la plus importante collection au monde de photos relatives aux réfugiés et couvrant la presque totalité des déplacements importants de ces 60 dernières années. Ces images dressent un portrait complet de la vie des réfugiés, des demandeurs d'asile, des personnes déplacées et des apatrides dans toutes les régions de la planète. Elles présentent par ailleurs le travail des milliers de fonctionnaires des Nations Unies qui les ont aidés. Une sélection de nos meilleures photos est disponible sur ce site ainsi que sur le site de réseau social Flickr. Pour les médias, l'utilisation de nos photos est gratuite.
Des milliers de personnes sont déplacées à l'intérieur du Tchad
Lors de scènes de dévastation au mode opératoire similaire à celles du carnage perpétré au Darfour voisin, quelque 20 villages dans l'est du Tchad ont été attaqués, brûlés et pillés par des groupes de nomades armés depuis le 4 novembre. Des centaines de personnes ont été tuées, davantage encore ont été blessées. Au moins 15 000 personnes ont été déplacées de leurs villages d'origine.
Quelque 7 000 personnes se sont rassemblées aux alentours de Goz Beida, où elles ont trouvé abri sous des arbres ou ailleurs. L'UNHCR distribuera des articles de secours dès que la situation sécuritaire le permettra. L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a déjà distribué des bâches en plastique, des matelas, des couvertures et des médicaments aux déplacés internes nouvellement arrivés dans le camp de Habila. L'agence recherche actuellement un site temporaire pour accueillir les nouveaux arrivants et entre temps va augmenter le nombre de points d'eau dans le camp de Habila.
La détérioration de la situation sécuritaire dans la région est extrêmement préoccupante, ainsi que ses conséquences sur les opérations de l'UNHCR pour aider les déplacés internes et les réfugiés. Il y a 90 000 déplacés internes au Tchad, ainsi que 218 000 réfugiés originaires du Darfour présents dans 12 camps de l'est du Tchad.
Sri Lanka
Durant les 20 années de guerre civile au Sri Lanka, plus d'un million de personnes ont été déracinées, forcées de fuir leur foyer, souvent plus d'une fois. Pour beaucoup d'entre elles qui ne pouvaient trouver abri chez des parents ou des amis, les centres de secours gérés par le HCR ou le gouvernement ont été le seul recours.
En Février 2002, le gouvernement du Sri Lanka et l'Armée de libération des Tigres Tamouls (LTTE) ont signé un accord de cessez-le-feu et entamé une série de négociations devant engendrer une paix durable. À la fin de l'année 2003, plus de 300 000 personnes déplacées étaient déjà retournées dans leurs villes et villages largement dévastés.
Dans le cadre de ces retours, le HCR fournit une protection physique et juridique aux civils affectés par la guerre, tout en finançant une série de projets dans des domaines aussi variés que le logement, la santé, les installations sanitaires ainsi que divers services communautaires et projets générateurs de revenus.
L'éducation pour les déplacés en Colombie
Deux millions de personnes déplacées sont enregistrées dans le Registre national des déplacés internes en Colombie. Près de la moitié des déplacés sont âgés de moins de 18 ans et, selon le Ministère de l'éducation, seule la moitié d'entre eux sont inscrits à l'école.
Avant même d'être déplacés, les enfants colombiens scolarisés dans des régions à risque sont exposés au danger des mines anti-personnelles, aux attaques de groupes armés et au recrutement forcé mené aux alentours des écoles. Une fois qu'ils sont déplacés, ces enfants perdent souvent une année scolaire entière. De plus, le traumatisme provoqué par le déracinement et le fait d'avoir été témoin de violences extrêmes sont souvent négligés, affectant ainsi leur faculté d'apprentissage. La pauvreté accrue par le déplacement oblige les enfants à travailler pour subvenir aux besoins de la famille. Ils ne peuvent plus aller l'école.
L'UNHCR soutient les efforts du gouvernement pour répondre à la crise de l'éducation qui touche les enfants déplacés, notamment les interventions locales dans des régions à haut risque, la reconstruction d'écoles endommagées, la fourniture de matériel scolaire et le soutien d'associations locales d'enseignants. L'UNHCR travaille avec le Ministère de l'éducation, afin d'assurer que les besoins des enfants déplacés soient identifiés et pris en compte - sans oublier les minorités ethniques comme les Afro-Colombiens et les indigènes.
Lorsque le conflit a éclaté entre troupes gouvernementales et forces rebelles en Tchétchénie, en 1999, plus de 200 000 personnes ont fui, la plupart vers l'Ingouchie voisine. En décembre 2003, quelque 62 000 déplacés internes de Tchétchénie s'entassaient encore dans des installations temporaires ou des logements privés. Ceux qui vivaient dans les installations temporaires étaient continuellement menacés d'expulsion par des propriétaires désireux de récupérer leurs bâtiments.
Environ 7900 autres Tchétchènes et Ingouches déplacés de Tchétchénie vivaient en outre dans les camps de Satsita, Sputnik et Bart.
Les autorités russes ne cessaient d'appeler à la fermeture des camps et au retour des personnes déplacées de Tchétchénie. Trois camps avaient fermé au cours de 2003 - le camp Iman à Aki Yurt, le camp B " Bella " et le camp A " Alina ", les trois autres ont fermé entre mars et juin 2004. Il n'est resté, aux 52 000 déplacés qui ne voulaient pas retourner en Tchétchénie, que l'option de se trouver un abri dans des installations temporaires en Ingouchie ou dans des logements privés.
Des secours pour les déplacés libanais en Syrie
Un convoi humanitaire, chargé d'articles de secours venant de l'entrepôt régional de l'UNHCR à Amman en Jordanie, est arrivé à Damas cette semaine. Une partie du chargement composée de matelas, couvertures, sets de cuisine, savon et de réchauds sera distribuée aux demandeurs d'asile et réfugiés libanais en Syrie. Le reste sera acheminé par camion vers le Liban pour aider quelque 100 000 déplacés internes accueillis dans des lieux d'hébergement publics ou dans des familles.
En Syrie, cette semaine, l'UNHCR a distribué 6 544 matelas, la majeure partie destinée à la ville d'Homs dans le nord, où nous estimons à 20 000 le nombre de Libanais hébergés. L'UNHCR en Syrie a commencé à distribuer aux familles d'accueil et aux Libanais dans le besoin des articles de secours achetés localement, dont 3 300 oreillers, des draps, quelque 67 000 sous-vêtements et 6 400 couches pour bébé.
Depuis le début du conflit il y a un mois, quelque 160 000 Libanais ont traversé la frontière avec la Syrie, 1 500 nouvelles personnes arrivant maintenant quotidiennement. La plupart des Libanais sont hébergés par des familles d'accueil syriennes ou dans des écoles, des camps de vacances, des centres communautaires, des mosquées et des hôtels. Bien que la générosité locale ait été débordante, elle risque d'atteindre ses limites.