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Aperçu opérationnel sous-régional 2015 - Afrique du Nord

| Aperçu |

La sous-région Afrique du Nord demeure à la fois une zone de transit et une destination finale pour des populations engagées dans des mouvements migratoires mixtes assez importants en provenance d'Afrique subsaharienne. En outre, l'instabilité qui règne encore dans certaines parties de la sous-région, en particulier en Libye, continue de générer des mouvements irréguliers de cette région vers l'Europe. Depuis le début de l'année 2014, les bureaux du HCR dans toute l'Afrique du Nord ont connu une augmentation du nombre de demandeurs d'asile.

Les troubles qui agitent encore certains pays de la région ont suscité d'importants besoins de protection, un nombre croissant de réfugiés et de demandeurs d'asile faisant l'objet d'arrestations et de détentions, en particulier ceux originaires d'Afrique subsaharienne. Les activités terroristes dans les régions du Sahel et du Sinaï, ainsi que les affrontements entre milices rivales en Libye, ont également affecté les opérations du HCR, limitant l'accès à l'asile.

Le défi principal auquel le HCR est confronté en Afrique du Nord continue d'être l'arrivée de demandeurs d'asile alors que les pays de la région traversent une période d'instabilité et de transition. Ceci est exacerbé par l'absence de stratégies nationales et régionales de gestion des mouvements migratoires mixtes et l'absence de systèmes nationaux d'asile conformes aux normes internationales.

L'intégration locale demeure également difficile en Afrique du Nord, tandis que les perspectives de rapatriement librement consenti sont limitées pour la plupart des groupes de réfugiés dans la région. La réinstallation demeure la principale solution durable pour les personnes les plus vulnérables.

Le profil des personnes relevant de la compétence du HCR dans les pays d'Afrique du Nord ne devrait pas changer considérablement en 2015, à l'exception de la Libye où la localisation de certaines personnes est inconnue dans le contexte des récents affrontements.

Outre les réfugiés qui vivent dans les camps en Algérie et en Mauritanie, la plupart des réfugiés et demandeurs d'asile en Afrique du Nord résident dans des zones urbaines. Le HCR a enregistré 155 000 Syriens qui ont trouvé refuge dans la sous-région Afrique du Nord, dont environ 140 000 en Egypte. A cela s'ajoutent 50 000 réfugiés non syriens enregistrés par le HCR qui vivent également dans un environnement urbain.

Les programmes urbains du HCR dans ces pays sont cependant relativement modestes et dotés de peu de capacité pour assister le nombre grandissant de réfugiés et de demandeurs d'asile. Ces populations sont confrontées à une situation socio-économique difficile du fait de l'absence de statut juridique et de permis de travail. Le HCR les aide à accéder à un hébergement et à des services sociaux de base et s'efforce d'améliorer les opportunités pour qu'elles deviennent autosuffisantes.

Le bureau du HCR en Egypte a enregistré un nombre croissant de demandeurs d'asile originaires du Soudan du Sud et du Soudan. Le HCR a également trouvé un accord avec les autorités égyptiennes concernant le transfert de plusieurs centaines de réfugiés et demandeurs d'asile du camp de Saloum (situé près de la frontière égypto-libyenne) vers le Caire, en attendant leur départ dans le cadre de la réinstallation ou d'autres solutions durables.

Les affrontements en Libye mi-2014 ont incité le HCR à proposer un dispositif d'intervention en cas d'urgence aux autorités égyptiennes et tunisiennes, et à appliquer des mesures d'intervention d'urgence, en particulier au sud de la Tunisie.

En 2015, le HCR continuera de soutenir le renforcement des capacités des autorités locales des pays comme l'Algérie et le Maroc qui mettent en place un système national d'asile. Une fois que des lois auront été adoptées par les structures nationales, le HCR dispensera des formations, organisera des séminaires et facilitera les échanges de professionnels.

Quelque 50 000 réfugiés maliens se trouvent en Mauritanie dans le camp de Mbera, près de la frontière avec le Mali. Les mouvements d'entrée dans le pays et les retours spontanés se sont stabilisés. L'enregistrement biométrique mis en place récemment par le HCR et le Gouvernement a amélioré la protection accordée à ce groupe, permettant ainsi au HCR d'optimiser ses interventions. Les espoirs de parvenir à une avancée politique propice au rétablissement de la paix au Mali et au lancement d'un programme de rapatriement librement consenti se renforcent. En 2015, une attention particulière sera accordée à la possibilité de retours volontaires vers le Mali, parallèlement à la mise en place d'une réponse appropriée du HCR.

En Algérie, les réfugiés sahraouis sont accueillis dans cinq camps près de Tindouf. En raison de l'isolement de la zone d'accueil, ils restent tributaires de l'assistance humanitaire, avec peu de perspective d'autosuffisance étant donnée la rareté des activités génératrices de revenus. Selon les estimations du Gouvernement, les camps accueillent 165 000 réfugiés. En attendant une opération d'enregistrement, le programme d'assistance du HCR est basé sur le chiffre prévisionnel de 90 000 réfugiés vulnérables. Le programme de mesures de rétablissement de la confiance pour ces réfugiés se poursuivra en 2015 en vue de faire face aux besoins humanitaires des familles qui ont été séparées de manière prolongée. Ces mesures réduiront également l'isolement psychologique des réfugiés en restaurant les liens familiaux et communautaires. Les activités dans le cadre de ce programme s'ajoutent aux efforts réalisés par les Nations Unies pour trouver une solution politique à cette situation de réfugiés prolongée. Plus de 20 000 personnes ont participé aux visites familiales dans le cadre du programme de mesures de rétablissement de la confiance. Au total, 48 000 personnes se sont enregistrées pour ce dispositif depuis son lancement en 2004 et son développement se poursuivra en 2015, en plus de l'organisation de séminaires culturels.

La sécurité précaire et l'instabilité en Egypte entravent l'action du HCR pour répondre aux besoins des personnes relevant de sa compétence. Plus inquiétant encore, cette situation a mis à rude épreuve la tolérance de la population envers le nombre croissant de Syriens qui arrivent dans le pays. Le HCR poursuivra ses efforts de plaidoyer pour maintenir cet espace de protection en 2015.

| Réponse et mise en œuvre |

Les opérations du HCR en Algérie, Egypte et Mauritanie sont décrites dans des chapitres distincts.

Le HCR continuera de concentrer ses efforts sur la sauvegarde et l'élargissement de l'espace de protection, la mise en place de systèmes nationaux d'asile réactifs, ainsi que la promotion d'une gestion des mouvements migratoires mixtes prenant en compte les besoins de protection.

Le HCR cherchera à développer des partenariats avec les Etats, les organisations gouvernementales et non gouvernementales (ONG) et la société civile afin de mettre en place des cadres législatifs et administratifs équitables et efficaces dans le domaine de l'asile. Les priorités stratégiques du HCR consisteront à fournir une aide de première nécessité, assurer la protection de toutes les personnes relevant de sa compétence, rechercher des solutions durables, dont la réinstallation, comme outil de protection et se préparer à de nouvelles urgences.

En Libye, dans le contexte d'affrontements entre milices rivales, un grand nombre de réfugiés et de demandeurs d'asile prennent le risque de traverser la Méditerranée en recourant à des passeurs. Jusqu'à présent en 2014, plus de 110 000 personnes sont arrivées de cette manière sur les côtes italiennes, dont la moitié originaires de République arabe syrienne (Syrie) et d'Erythrée. Le HCR intensifiera ses efforts afin que ces phénomènes de migrations mixtes soient abordés de manière globale, en collaboration avec les gouvernements, l'OIM et les ONG.

L'éclatement d'un conflit civil touchant l'ensemble des principaux centres urbains en Libye en 2014 a conduit à l'évacuation de tout le personnel international et à la suspension des activités du HCR. En 2015, en fonction de la situation sécuritaire et du rétablissement de l'accès aux populations relevant de sa compétence, le HCR cherchera à obtenir le soutien des autorités nationales et d'autres partenaires dans le pays pour mener ses activités. Il rendra visite et fournira une assistance aux personnes relevant de sa compétence qui sont détenues et plaidera pour des alternatives à l'incarcération. Le HCR renforcera également l'enregistrement, veillera à ce que des mécanismes adéquats de protection soient en place, organisera des séminaires de renforcement des capacités pour les fonctionnaires du gouvernement, et poursuivra la recherche de solutions durables.

Au Maroc, l'élaboration et la mise en place d'un système national d'asile se poursuivent. Le comité ad hoc, dont le HCR est membre, a examiné plusieurs centaines de cas et régularisé la situation de 835 personnes relevant de la compétence du HCR, en conformité avec les normes juridiques internationales. Le HCR continuera de soutenir les institutions gouvernementales et la société civile pour le renforcement de leurs capacités en matière de gestion des demandes d'asile.

Dans l'attente de l'adoption d'une loi sur l'asile en Tunisie, une des priorités du HCR sera le maintien de capacités suffisantes pour effectuer la détermination du statut de réfugié tout en renforçant les capacités des fonctionnaires nationaux afin d'assurer la protection internationales des réfugiés et des demandeurs d'asile. En 2015, le HCR aidera le Gouvernement à adopter et mettre en place un système national global de protection. Cela permettrait aux autorités d'assumer progressivement leurs responsabilités découlant de la Convention de 1951 sur les réfugiés.

Le HCR s'efforcera également de veiller à ce que les réfugiés se voient accorder l'accès aux services publics en Tunisie. Par conséquent, il sera essentiel de soutenir les structures et les organisations locales afin de fournir protection et assistance, en particulier aux réfugiés et demandeurs d'asile avec des besoins spéciaux. Dans un contexte majoritairement urbain, le HCR appliquera une approche basée sur la communauté, avec le soutien des acteurs nationaux et internationaux pertinents.

| Informations financières |

Dans la sous-région Afrique du Nord, les besoins financiers du HCR ont considérablement augmenté en 2012 au lendemain du Printemps arabe et de la propagation postérieure des conflits, notamment au Mali. La crise en Syrie a un impact considérable sur les opérations en Afrique du Nord, tandis que le rapatriement des réfugiés maliens de Mauritanie est toujours freiné par l'insécurité qui règne toujours au nord du Mali.

Depuis 2012, les besoins financiers totaux pour la sous-région se sont stabilisés et sont fixés à 180,4 millions de dollars E.-U. en 2015, le budget étant presque totalement alloué au programme destiné aux réfugiés.

HCR budgets de 2015 pour l'Afrique du Nord (USD)
Opération 2014
Budget révisé
(30 juin 2014)
2015
Programme
pour les
réfugiés
PILIER 1
Projets pour
les déplacés
internes
PILIER 4
Total
Total 194 519 094 178 950 799 1 450 833 180 401 632
Algérie 32 708 250 33 227 036 0 33 227 036
Egypte - Bureau régional 99 014 244 85 170 372 0 85 170 372
Libye 19 722 146 18 212 314 1 450 833 19 663 147
Maroc 3 588 701 3 516 919 0 3 516 919
Mauritanie 23 990 818 24 368 374 0 24 368 374
Sahara occidental (Mesures de rétablissement de la confiance) 8 838 157 7 213 152 0 7 213 152
Tunisie 6 006 778 6 394 560 0 6 394 560
Activités régionales 650 000 848 071 0 848 071

Source: HCR Appel global 2015 (actualisation)

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2011 0
2010 0
2009 0
2008 0
2007 0
2006 0
2005
More info 100 000
100 000 dollars E.-U., dont 100% non affectés.
2004 0
2003 0
2002 0
2001 0
2000 0

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autres documents

Une foule dense à la frontière tunisienne

À la frontière entre la Libye et la Tunisie, une foule dense de plusieurs milliers de personnes attendant avec angoisse de quitter l'insécurité de la Libye s'est rassemblée dans un no man's land, du côté libyen de la frontière, le 2 mars 2011. Il s'agissait pour la plupart de jeunes hommes et principalement de travailleurs migrants originaires de Tunisie et d'Égypte. Ils cherchaient désespérément à rentrer dans leur pays d'origine ou à trouver un refuge et la sécurité en Tunisie. Après plusieurs nuits passées à la belle étoile, beaucoup étaient épuisés et affamés. Alors que la foule se pressait en direction du poste frontière, plusieurs individus ont été blessés. Le Croissant-Rouge tunisien a dispensé des soins médicaux à ceux qui en avaient besoin. Des employés du HCR se trouvaient également du côté tunisien de la frontière, en appui aux autorités tunisiennes et aux organisations humanitaires.

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Trois semaines après l'éruption de violence en Libye qui a provoqué des déplacements de population, des milliers de personnes sont toujours bloquées à la frontière égyptienne dans l'attente du retour vers leur pays d'origine. Beaucoup sont arrivés épuisés après avoir voyagé pendant des jours sans nourriture ni eau en quantité suffisante. Certains ont livré des récits poignants d'hommes armés faisant du porte à porte de nuit, forçant des Africains sub-sahariens à partir après avoir détruit leurs papiers d'identité et pris leur argent.

Des vols long-courriers supplémentaires vers le Bangladesh et d'autres pays asiatiques sont nécessaires afin de décongestionner la frontière, bien que les ressortissants érythréens et somaliens ne puissent rentrer chez eux. De ce fait, un grand nombre de personnes sont bloquées à la frontière depuis des jours et elles sont obligées de dormir en plein air dans le froid. Le HCR a fourni des couvertures, des matelas en plastique, de la nourriture et de l'eau potable à ceux qui attendent le rapatriement.

Plus de 100 000 personnes sont arrivées au poste frontière de Sallum depuis le début de la crise en Libye. La plupart étaient des travailleurs migrants d'Egypte qui ont réussi à passer la frontière rapidement, mais bien d'autres nationalités attendent toujours du côté libyen.

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Crise en Libye

Le HCR travaille avec les autorités tunisiennes et égyptiennes et les organisations humanitaires pour faire face à l'afflux massif de dizaines de milliers de personnes qui fuient la Libye. Début mars, deux semaines après le déclenchement des violences en Libye, plus de 140 000 personnes avaient fui vers les pays voisins, alors que des milliers d'autres attendaient de traverser la frontière. Il s'agit pour la plupart de citoyens égyptiens et tunisiens, même si un petit nombre de Libyens et de ressortissants d'autres pays sont parvenus à s'échapper. Le HCR s'inquiète particulièrement du sort de milliers de réfugiés et d'autres étrangers pris au piège à l'intérieur de la Libye, en particulier des personnes originaires de l'Afrique sub-saharienne. Ce reportage photographique donne un aperçu de la situation aux frontières.

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Fuir la Libye par la mer

Des milliers de personnes, principalement originaires de l'Afrique subsaharienne, s'entassent dans des embarcations de fortune impropres à la navigation pour fuir la guerre faisant rage en Libye, leur pays d'adoption. Leur destination de choix est l'île touristique de Lampedusa, située dans la mer Méditerranée à environ 600 kilomètres au nord de la Libye. Bon nombre de ces passagers arrivent traumatisés et épuisés par la traversée en haute mer. D'autres trouvent la mort durant ce voyage.

Un migrant ivoirien décrit ainsi la vie à Tripoli avant son départ : « Il n'y avait aucun lieu en paix. On entendait des tirs partout. Puis l'OTAN a débuté les bombardements. Nous n'avions rien à manger. Des Libyens ont commencé à attaquer les étrangers la nuit, pour voler leur argent, leur téléphone mobile, tout ce qu'ils avaient... Impossible de rester là-bas avec eux. Il valait mieux prendre la fuite. »

Le HCR estime qu'une personne sur dix meurt pendant le voyage en mer. Les corps rejetés par la mer sont inhumés au cimetière de Lampedusa.

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Survivre à Misrata, Benghazi ou Tobrouk

Des milliers de personnes déplacées se trouvent toujours dans l'est de la Libye à la suite du conflit qui a éclaté à la mi-février entre les forces gouvernementales et d'opposition. La plupart des déplacés sont hébergés par des familles d'accueil, dans des bâtiments vides ou des écoles. D'autres personnes relevant de la compétence du HCR - réfugiés et demandeurs d'asile - ont fui par bateau les zones de combat comme Misrata pour aller vers des lieux plus sûrs. Les uns espèrent maintenant retrouver leur foyer en Libye, les autres être réinstallés dans un pays tiers tandis que d'autres encore souhaitent retourner dans leur pays d'origine. Hélène Caux du HCR a photographié la vie des personnes déplacées, des réfugiés et des migrants à Misrata, Benghazi et Tobrouk.

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