Yusra

Depuis sa sélection aux épreuves de natation aux Jeux olympiques de Rio2016, la réfugiée syrienne Yusra Mardini, 19 ans, a travaillé étroitement avec le HCR, en faisant connaitre à la fois la crise mondiale des réfugiés parallèlement à ses propres performances en tant que membre de la toute première équipe olympique d’athlètes réfugiés.

Elle fait entendre haut et fort la voix des personnes déracinées à travers le monde. Elle se fait également l’exemple de leur résilience et de leur détermination à reconstruire leur vie et à contribuer positivement aux communautés d'accueil. Yusra Mardini a été nommée Ambassadrice de bonne volonté du HCR en avril 2017.

Fuyant Damas, Yusra et sa sœur ont traversé le Liban et la Turquie avant de tenter la traversée par bateau pour rejoindre la Grèce. Quand le moteur est tombé en panne, Yusra, sa sœur et deux autres passagers ont sauté à l'eau et ont nagé pendant trois heures pour éviter à leur barque de chavirer, sauvant ainsi la vie de 20 personnes. Elles sont finalement parvenues à l'île grecque de Lesbos.

Aujourd’hui, Yusra vit à Berlin, mais une grande partie de sa famille vit encore à Damas dans des circonstances très difficiles. Elle est toujours préoccupée par la situation chez elle, en Syrie. Sa propre expérience de la fuite l’a décidée à aider à attirer l’attention du monde sur la question des réfugiés.

Depuis les Jeux de Rio 2016, Yusra a eu l’occasion de s’entretenir avec des dirigeants mondiaux, de rencontrer le Pape et d’être nommée lauréate de nombreuses distinctions. Elle reste déterminée à continuer de se créer une voix et de se faire entendre en tant que défenseur de la cause des réfugiés.

Yusra a assisté au Forum économique mondial 2017 qui s'est tenu en Suisse, à Davos en janvier 2017. Elle était la plus jeune participante du Forum et elle a partagé son expérience sur le blog du FEM.  Découvrez ici ce qu'a vécu Yusra depuis sa participation aux JO de Rio, et notamment sa participation à Davos

« Depuis Rio, je me suis beaucoup entraînée, mais j’ai également énormément réfléchi à ce que je peux faire pour aider les réfugiés à travers le monde. Ce qui est le plus important dans ma vie, c’est la natation. Et puis, c’est de parler et faire des choses pour aider les réfugiés. »

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