Some 33,000 people in Nigeria and thousands more in neighbouring nations have contracted the disease - MSF
Read more : http://www.trust.org/item/20141031115223-x4lwg/The cholera outbreak has been compounded by a poor harvests in southern Niger that has forced locals and refugees to go to Lake Chad in search of food, said Karl Steinacker, the U.N. refugee agency’s (UNHCR) country representative in Niger.
Suite aux attaques perpétrées par un groupe d’insurgés dans le département de Ouallam, notamment au niveau du poste de garde du camp de réfugiés maliens de Mangaize, et qui ont causé la mort de plusieurs hommes des forces de sécurité nigériennes, l’UNHCR a adressé ses condoléances au Gouvernement Nigérien. Lors du point presse tenu le 31 octobre 2014, au Palais des Nations de Genève, une communication a été faite sur ces attaques par William Spindler, porte-parole de l’UNHCR. Cliquez sur le lien suivant pour lire l’intégralité du communiqué : http://www.unhcr.org/545369cd9.html
On 17 October 2014, at the press briefing in the Palais des Nations in Geneva, the UNHCR spokesperson William Spindler highlighted the situation of the displaced population in Niger due to the ongoing violence in north-east Nigeria. Click the following link to read the briefing note. http://www.unhcr.org/544100136.html
“Every day I have pressure from the students coming around to inquire when the various learning centres will become effective”, says a busy Education Officer for the Diffa distance education project Mr. Djibril Adbou. Since the information on the upcoming launch of the project was made known, 445 students, out of which we have 162 girls, have registered for the junior secondary school and senior secondary school classes. The distance learning project will benefit displaced students from Nigeria who wish to continue their education in English.
“I feel confident in assuming the responsibility conferred on me through this position having been in the field of education for over sixteen years”, says Mr. Djibril Adbou recruited by UNHCR’s partner “Cooperazione Internazionale (COOPI)”, a NGO from Italy. “As we speak, we are finalizing contracts with landlords in Diffa, Kablewa, Bosso and Maine Soroa and the school equipment is ready.” Not only students are excited but the teachers as well. “I am waiting anxiously to start the assignment”, says 32 year-old Maina Mustapha a teacher (who hails from Borno State) ready to teach students at both the junior and senior levels.
There is a lot of excitement across the board from the direct beneficiaries (students), their home government Nigeria and the Niger authorities. Between September 8th and 14th 2014 29 selected teachers from Diffa, Bosso, Kablewa and Maine Soroa were in Diffa for a training workshop with the UNHCR Education Consultant, the Implementing Partner, and Diffa Regional school authorities. The workshop activities centered on distance education methodology; Nigerian junior secondary school and senior secondary school curricula and the teachers’ guide aimed at imparting the teachers with what is expected of them. Earlier, in August 2014, the Education Consultant and the Deputy Representative travelled to Nigeria to brief the education authorities who were very appreciative of the project and pledged their support. Back in Niger, the Ministry of Education and the “Fondation Guri” led by the First Lady have promised support to the project.
As of October 1, 2014 four main learning centres - Bosso, Diffa, Kablewa and Mainé Soroa -were retained and three minor centres Gamgara, Garin Amadou,Kirikiri have grown as a result of the great demand. In addition to the 445 students, 33 teachers/tutors have been identified and trained.
Pending the construction of the various learning centres other facilities are being rented temporarily to begin the classes. According to the UNHCR Education Officer, everything being equal, lessons will start in the coming days: “To be honest almost everybody is eager to see the learning start – foremost the students but also the teachers, Niger school authorities, UNHCR and partners and of course the Nigerian government”, concludes Djibril Adbou.
« Un très long parcours parsemé d’épreuves » comme il le dit. Le récit de la vie de Jean de Dieu nécessiterait des pages et des pages…depuis les évènements du Rwanda jusqu’à aujourd’hui. Mais arrêtons-nous uniquement sur la dernière page. Jean de Dieu est aujourd’hui Docteur d’Etat en Médecine. Il vient de soutenir sa thèse sur «le Service d'Aide Médicale d'Urgence à Niamey» et a reçu la mention « très honorable ». Il fait partie de la dizaine d’étudiants « réfugiés » appuyés au Niger chaque année pour poursuivre leurs études universitaires. Après un long parcours à la Faculté des Sciences de la Santé de l'Université Abdou Moumouni de Niamey, Jean de Dieu « remercie vivement l'UNHCR pour la possibilité de vivre légalement sur le territoire nigérien, mais aussi pour le soutien au niveau de la scolarité ». Et maintenant ? « Il faut que je puisse trouver du travail, vivre dignement et réorganiser ma vie après tout ce périple. J'aimerais travailler dans l'humanitaire et pourquoi pas aider les autres réfugiés. Je suis disponible, si l’UNHCR avait besoin de ma modeste personne, pour soigner les autres réfugiés ici au Niger ou ailleurs ».Jean de Dieu conclut : « n'hésitez pas à me faire signe ». Le message est passé.
Yacoub Etfagha est administrateur terrain pour l’UNHCR au niveau des Zones d’Accueil de Réfugiés dans le nord Tahoua. Au début du mois de septembre, il s’est rendu dans l’extrême nord-est nigérien, à Dirkou, pour nous permettre de renforcer notre connaissance de cette zone et de s’enquérir de l’éventuelle présence de réfugiés ayant fui la Libye. Yacoub partage aujourd’hui avec nous son expérience, ses informations et les enseignements de cette mission. Téléchargez l’article
L'opération de l'UNHCR au Niger vient d'acquérir et de mettre en circulation deux camions citernes d'une capacité de 16 000 litres chacun. Les camions sont équipés d'un groupe motopompe avec un débit de 20 m3 par heure capable de remplir et de vider le contenu de la citerne. Particulièrement attendus, ces camions arrivent au moment opportun. Le premier va partir vers le camp de réfugiés Maliens de Tabareybarey afin de remplacer l'une des deux citernes de location. Ce remplacement va permettre d'économiser près de 9000 USD par mois. Le second reste en standby à Niamey pour être mobilisable dès que nécessaire à Diffa dans le cadre de la réponse d'urgence qui pourrait être apporté en cas d'afflux important de déplacés en provenance du Nigeria.
Les représentations de l’UNHCR au Nigéria, Tchad, Cameroun et Niger ainsi que tous leurs partenaires respectifs (agences sœurs des Nations-Unies, ONG, organisations affiliées au mouvement de la Croix Rouge et du Croissant Rouge) ont uni leurs efforts pour élaborer conjointement un Plan de Réponse Régional pour répondre urgemment aux besoins d’assistance et de protection de plus de 95 000 personnes victimes des violences qui frappent le nord-est du Nigéria. Cet appel intervient alors que l’on assiste actuellement à une détérioration rapide de la situation au. Depuis le mois d’août, plus de 15 000 personnes se sont réfugiées au Niger, et plus de 11 000 au Cameroun et au Tchad. Ces déplacés viennent se greffer aux populations ayant déjà fui le pays et arrivent dans des zones particulièrement pauvres sur lesquelles elles imposent, malgré elles, des contraintes supplémentaires. La mobilisation de la communauté des donateurs est aujourd’hui requise pour faire face à cette situation qui ne cesse de s’aggraver et peine à exister au milieu de crises majeures telles que la Syrie, l’Irak ou l’Ukraine.
Cliquez sur le lien suivant pour lire le communiqué de presse délivré au Palais des Nations à Genève : http://www.unhcr.org/541831e19.html
Cliquez sur le lien suivant pour accéder au Plan de Réponse Régional : http://www.unhcr.org/541836c69.html
Selon le suivi des mouvements réalisées par l’ONG IRC, ils seraient près de 15,000 les déplacés ayant fui le Nigeria pour se rendre au Niger depuis le début du mois d'août. On compte une fois de plus énormément de femmes et surtout d’enfants. Après plusieurs semaines caractérisées par peu de mouvements, la situation se détériore brusquement. Cet afflux massif s’explique notamment par l’attaque de Doron Bagga (10 – 11 août) mais traduit aussi des mouvements préventifs de populations voyant la menace des insurgés se rapprocher de leur lieu d’origine. Cette situation laisse présager des mouvements encore plus importants dans les semaines à venir alors que l’offensive des insurgés reste pour l’instant proche de la frontière Camerounaise. Au cours des deux dernières semaines, le Cameroun a enregistré l’arrivée de plus de 8000 déplacés. Une remontée des insurgés vers le Nord, et la menace qui pèse actuellement sur de Maiduguri, devrait provoquer inévitablement un important afflux vers le Niger. On note aussi actuellement l’arrivée de plus en plus fréquente de ressortissants tchadiens qui, bloqués par la présence des insurgés, transitent par le Niger pour pouvoir repartir vers leur pays d’origine. L’UNHCR et tous les acteurs humanitaires de Diffa se préparent à toute éventualité afin d’assurer protection et assistance à ces nouveaux arrivées qui viennent se greffer à la population ayant déjà trouvé refuge dans l’extrême est du Niger. La première phase du processus d’enregistrement des populations déplacées, qui consiste à compiler toutes les listes existantes (Direction Régionale de l’Etat Civil de Diffa, Comités d’Action Communautaire, ONG IRC), laisse apparaître que plus de 100,000 personnes en provenance du Nigeria, y compris des nigériens qui y ont vécu depuis longue date, seraient actuellement à Diffa. Il est cependant nécessaire de préciser que ce travail de compilation des données nécessite un important exercice de vérification sur le terrain. Rappelons aussi que la non présence de camps dans la région de Diffa et l’éparpillement des déplacés sur plus d’une centaine de villes, villages et îles, complexifie la réalisation d’une opération d’enregistrement continue et la compréhension des mouvements notamment les mouvements pendulaires. En tout état de cause, la situation se détériore rapidement dans la région de Diffa, région particulièrement fragile en termes de service sociaux de base, de sécurité alimentaire et d’environnement.
L’UNHCR vient de lancer son application gratuite “UNHCR News App” pour renforcer la diffusion de l’information vers les médias mais aussi vers un public large. Nouvelles, histoires de vie, communiqués de presse, photos, vidéos, documents de références, cartes, tous les supports sont proposés en 3 langues (français, anglais, arabe) pour permettre à chacun de mieux appréhender la complexité des situations d’urgence et les déplacements de populations qu’elles provoquent.
Télécharger l’application en suivant le lien suivant :
http://www.unhcr.org/pages/53a3feca6.html
Les coupures d’électricité intempestives qui frappent la région de Diffa viennent accentuer la précarité des structures de santé. L’accès à l’énergie pose notamment de sérieux problèmes dans la conservation des médicaments et des vaccins ainsi que dans l’accueil des patients durant la nuit. Cette situation impacte à la fois la qualité des services et leur utilisation par les usagers. Pour les centres de santé de Diffa, la possibilité de rendre un service adéquat est d’autant plus fragilisée car ils prennent aujourd’hui aussi en charge les populations déplacées.
A Diffa, le renforcement des services sociaux de base pour tous (population déplacée et population hôte) est une priorité de l’UNHCR. En ce sens améliorer l’accès à l’énergie est incontournable. C’est donc dans cette logique qu’un projet essentiellement accès sur l’énergie est actuellement réalisé à travers l’ONG ACTED. Ce projet porte sur l’installation d’équipements photovoltaïques au niveau de Centres de Santé. Un autre volet concerne l'approvisionnement en gaz d’écoles à cantines scolaires qui accueillent des enfants déplacées. 5 écoles ont déjà bénéficié de cet appui et 4 centres de santé fonctionnent maintenant à l’énergie solaire. Le journal nigérien le Sahel fait d’ailleurs part de cette avancée dans sa version papier et électronique en titrant La fin d'un calvaire pour les CSI de Diffa.
http://www.lesahel.org/index.php/societe/item/6535-diffa-projet-%C3%A9nergie-dans-la-r%C3%A9gion–la-fin-dun-calvaire-pour-les-csi-de-diffa
Accompagnée depuis plusieurs mois par l’ONG Search For Common Ground grâce au soutien financier de BPRM (Gouvernement des Etats Unis), la troupe de théâtre participatif des jeunes leaders réfugiés maliens de Niamey prend aujourd’hui une nouvelle dimension. En recevant un appui en matériel (instruments de musique, générateur, sono, matériels de délimitation de l’espace scénique) cette troupe de jeunes acteurs dynamiques s’émancipe progressivement pour pouvoir se produire de manière autonome et se rapprocher encore plus de leur communauté. Cette dotation est avant tout le fruit du sérieux et de l’engouement de ces jeunes réfugiés cherchant à être à la fois acteur sur scène et acteur dans la vie de leur communauté en utilisant le théâtre pour questionner et transformer, à travers le rire, les situations à risque et les conflits.
The conflict in Mali which erupted in January 2012 led to the creation of three traditional refugee camps (Abala Mangaize, Tabareybarey) and two so-called “refugee hosting areas” (Zone d’Accueil des Réfugiés, ZAR, in French). The hosting areas are located in Tahoua region with Intikan in Tillia Department which covers an area of approximately 276 ha and a density of 25 persons/ha being UNHCR’s flagship operation in Niger. Intikane has the distinction of not being a camp, but a Hosting Area, which is an experimental concept, in order to adapt to the sociocultural and economic specificities of nomadic refugees. In Intikane unlike in a camp, people live dispersed and have the choice to move wherever they want within the perimeters covered by the area. UNHCR issued a report ( http://data.unhcr.org/SahelSituation/download.php?id=901 ) recently on the living conditions of more than13,000 nomadic refugees living with their livestock (cows, sheep, goats, horses, camels, sheep and donkeys) in the area. In all its missions, the UNHCR implements standards of humanitarian assistance in various areas of intervention (water and sanitation, health, nutrition, shelter / NFI, education) to protect and assist people concerned by its mandate. In the case of ZAR, it became evident that due to the nomadic and agro-pastoral specificity of the Tuareg people, the implementation of Sphere standards poses challenges which leads to this question: Are the Sphere standards applicable in the hosting area of Intikane? And if so, what provisions can further improve and assess the progress of assistance provided in the best compliance to nomadic lifestyle? Download the report here. “http://data.unhcr.org/SahelSituation/download.php?id=901”
No doubt, the message two years old Fana and her parents, all refugees from Nigeria, received in a health center in Diffa region on May 25, 2014 was devastating: The girl had tested positive for the type 2 vaccine-derived Poliovirus – or “wild polio” virus. The so-called “wild polio” virus has remained endemic in northern Nigeria. This is because of low coverage achieved in the routine immunization programmes. Most of the displaced fleeing into the Diffa region are from the troubled state of Borno in northern Nigeria. Immediately a medical team comprising of WHO, UNICEF and Niger’s Ministry of Public Health, was set up. The team worked closely with Damassak health district (in Borno state in Nigeria to where Fana’s family had returned to) and the child was promptly treated. The team, according to Dr. Obama Nse Ricardo of WHO Niger, continues working and has instituted several preventive and emergency measures to check the situation: This includes reinforcing methods for detecting cases of polio, but foremost a mass vaccination campaign to take place from 22nd to 25th August 2014 and a second round from the 5th to 8th September 2014 in all districts of the Diffa region. The influx from Nigeria, or the back and forth movement between Niger and Nigeria as in the case of Fana, amplifies the public health risks in the region which are exacerbated by conflict in northern Nigeria. The polio alert is unlikely to be over soon.
Le choix du 19 août comme Journée mondiale de l’aide humanitaire n’est pas fortuit. Le 19 août 2003, un attentat à la bombe était perpétré contre le Bureau des Nations Unies en Iraq faisant 22 morts. Avant et après cette date, de nombreux travailleurs humanitaires ont perdu la vie. Pour la seule année 2013, 155 (un triste record) ont été tués. Au-delà de l’hommage, pour l’édition 2014 cette journée était tournée vers les héros ordinaires, c’est-à-dire ces personnes qui dans leur quotidien, et en dehors de toute structure humanitaire, font preuve d’empathie et de solidarité pour accompagner les populations dans le besoin. Dans cette optique, nos regards se tournent tout particulièrement vers ces milliers de familles de Diffa qui accueillent les personnes ayant fui le Nigeria mais aussi vers tous ces héros anonymes qui aident l’UNHCR et le gouvernement du Niger à alléger les souffrances des réfugiés. Pour la célébration de cette journée au Niger, les acteurs humanitaires se sont réunis et ont présenté leurs actions dans des centres d’activités socio-éducatives et culturelles de la ville de Niamey, au cœur de la vie de quartiers. La Journée mondiale de l’aide humanitaire est aussi un moment important pour permettre au plus grand nombre de mieux connaitre le travail des humanitaires.
The fate of more than 200 Nigerian female students abducted in Nigeria since April moves the world. Among the estimated 50,000 forcibly displaced persons from Nigeria that have entered Diffa region since last year, there are several hundred students that had to interrupt their studies in Nigeria because of the prevailing insecurity in that country. They are now here in Niger unable to continue their studies in the French language and a curriculum that is alien to them. Hence, UNHCR and the Niger government requested Ms. Felda Asaava, a reputed educationist with rich experience at designing educational programmes in refugee situations, to plan for secondary education for English-speaking students from Nigeria that will begin with the next academic year in October 2014.
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Niger’s Diffa region has long been facing serious gaps in the provision of health care for its more than half a million citizens. The influx of an estimated 60,000 displaced persons has further aggravated this situation. Aid agencies are mobilizing efforts to salvage the situation but serious gaps remain: Save the Children, funded by European Unions’ humanitarian office, ECHO, is focusing on malnutrition through a community care approach and addressing acute cases of malnutrition and reducing morbidity and mortality. Read more…
Jusqu’au 24 juillet 2014, 242 ménages de 1740 individus ont été transférés d’Agando frontière avec le Mali vers la zone d’accueil d’Intikane [ZAR]. L'opération qui se poursuit dans son 10eme jour ce vendredi Juillet 2014 a progressé sans problèmes selon le bureau de terrain UNHCR à Tahoua. Jusqu'à présent, plus de la moitié de la population estimée à 3000 à être relogée a rejoint Intikane. L'opération est réalisée d'une manière ordonnée à savoir : elle débute par l’enregistrement des candidats au transfert, un examen médical à Agando et à l'arrivée au niveau de la ZAR d’Intikane elle se poursuit avec l’enregistrement dans la base de données proGres, la distribution de matériaux pour les abris, d'articles non alimentaires et autres besoins essentiels. L’ UNHCR et ses partenaires poursuivent à l’endroit des nouveaux réfugiés réticents une campagne de sensibilisation soutenue afin de les convaincre quitter la localité d’Agando, très près de la frontière malienne, zone militaire et réputée dangereuse.
Après 2 ans auprès des populations réfugiées du camp d’Abala, Médecins Sans Frontières (MSF) France a passé le relais au Croissant Rouge Qatari (CRQ).
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Mr. Luis F. Mendez who has been supporting refugees in Niger for the past two years has come to the end of his two year tenure as the overseer of the Bureau of Population, Refugees, and Migration (BPRM in the US State Department) activities within the West African sub-region. In his last contact with the authorities, humanitarian actors and refugees, Mendez was at the head of a visiting delegation comprising ECHO, and IRC to the Diffa region hosting the displaced persons from Nigeria in the company of UNHCR Niger Representative Mr. Karl Steinacker on July 8, 2014.
The delegation also visited Ajiri village located some 30 kms from Diffa town. The village which was abandoned by its inhabitants because of floods is currently occupied by the displaced persons from Nigeria. UNHCR and partners will soon relocate the population from the village hosting 276 Nigerian and 30 indigenous households before the perennial floods set in with the rainy season. . The UNHCR Representative assured them not only of emergency protection and assistance but of also seeking possibilities of rendering them self-reliant in the medium and long-term.
Photo July 2014 ©UNHCR
Mr.Mendez (right) in the company of UNHCR Representative (middle) and the Mayor of Chetimeri (left)
Des vents particulièrement violents, typiques de l’avant saison des pluies au Niger, ont causé d’importants dégâts dans le camp de Tabareybarey au cours de la journée du 21 juin. On dénombre 7 blessés légers. Au niveau matériel 733 abris ont été totalement emportés. Plus de 3500 personnes vivaient dans ces abris soit près de la moitié de la population totale du camp de Tabareybarey. 144 douches et 130 latrines sont partiellement ou totalement endommagées, 2 tanks d’eau de 45 m2 sont détruits et plusieurs infrastructures communautaires sont hors d’usage tout comme 2 salles de classe dont les toitures ont été emportées. Les infrastructures de santé ont aussi été particulièrement affectées : 2 salles d’observation, 2 maternités et le magasin de stockage des médicaments sont hors d’usage. Tous les blessés ont été pris en charge. Plusieurs actions d’urgence ont été menées pour couvrir les besoins immédiats en abri, santé et eau.
D’Intikane à Diffa, en passant par Niamey, Mangaize, Abala, Tabareybarey et Tazalit, la Journée Mondiale du Réfugié s’est déroulée dans une ambiance festive à travers le Niger. Moment collectif entre réfugiés, communautés hôtes, autorités et acteurs de l’aide, partout à travers le pays cette journée a eu comme fil rouge la paix et la coexistence pacifique. Tout en espérant logiquement être moins nombreux lors de la prochaine édition, nous vous invitons à regarder les galeries photos pour revivre les différentes ambiances.
In his message on the occasion of the Word Refugee Day 2014, the Minister the of Interior, Public Security, Decentralization, Customary and Religious Affairs, Hassoumi Massoudou, speaking on behalf of the President of the Republic HE. Mahamadou Issoufou, the Government and the people of Niger, hailed and acknowledged UNHCR for supporting Niger in its efforts at protecting, assisting and seeking durable solutions to the problems of refugees hosted on its territory. The minister said the choice of the theme’’ One family away from home, is too many’’ challenges states to seek all ways and means in preventing conflicts and ensuring better protection for refugees. According to the minister, Niger has hosted refugees from neighboring countries within the last twenty years regretting as it were that “the global phenomenon does not seem to stop, especially with the many hotbeds of tension around the world which are forcing millions of people to abandon everything and go into exile.
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Lors de la Journée Mondiale du Réfugié du 20 juin 2014, l’UNHCR et le représentant des réfugiés maliens de Niamey ont invité les médias nationaux à participer à une conférence de presse. L’objectif de l’exercice était d'une part de créer un espace d’échange avec les journalistes afin qu’ils se fassent le relais vers l’opinion publique de la situation des réfugiés présents sur le sol nigérien et d'autre part de venir une fois de plus mettre en avant les efforts consentis par la population et les autorités nigériennes dans l’assistance et la protection des réfugiés. Les participants ont globalement salué cette initiative qui venait aussi appuyer le communiqué de presse lancé plus tôt par l’UNHCR et qui faisait écho à l’allocution du 19 juin de M. Massaoudou Hassoumi, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la décentralisation et des affaires coutumières et religieuses. Ce dernier a notamment exprimé au nom du Président de la République du Niger, M. Issoufou Mahamdou, et du peuple nigérien, leur reconnaissance envers l'UNHCR. Le Ministre a aussi déclaré « Je saisis l’opportunité de cette commémoration pour rendre un hommage particulier à nos frères Réfugiés qui ont choisi le Niger comme pays d’asile. Cette Journée Mondiale du Réfugié constitue également pour moi l’occasion d’inviter chacun et chacune de vous à réfléchir, un tant soit peu, sur la situation que vivent les réfugiés de par le monde. »
Télécharger le communiqué de l'UNHCRCe vendredi 13 juin, dans le courant de l'après-midi, le bureau de Tahoua de l'UNHCR a été alerté par les autorités locales de Tillia de l'arrivée dans la commune d'Agando de 245 familles en provenance du Mali. Agando se situe à 14 km de la frontière malienne. L'UNHCR prépare l'envoi imminent d'une mission conjointe avec la Commission Nationale d'Eligibilité afin de confirmer les chiffres, de s'enquérir des zones de provenance et de la cause de ce mouvement, et d'évaluer les besoins immédiats
Après son séjour au Niger et plus particulièrement à Intikane, Titouan Lamazou nous fait l'immense plaisir de partager aujourd'hui une magnifique série de portraits de réfugiés maliens. L'UNHCR Niger remercie chaleureusement Titouan et espère le voir revenir bientôt sur le sol nigérien pour continuer à mettre en valeur ces visages et ces vies.
All that 14-year-old Bintou and her little sister Ma'ou, 12, have of their former life in Nigeria are tattered photos of their parents.
Bintou curls up and buries her face, her shoulders shuddering with each silent sob. Ma'ou seems to have utterly internalized her pain, and speaks in a numb monotone.
They tell us they want to go back to Maiduguri, but for now they can’t.
They are orphans – their mother died of natural causes before they can remember, and their father was killed in a Boko Haram attack about five months ago. We find them living with their aunt on a small plot in Diffa, Niger, uncertain about a future they are now forced to navigate alone.
Le mardi 3 juin, l’UNHCR et la Commission Nationale d’Eligibilité, ont réuni l’ensemble des acteurs engagés auprès des populations déplacées dans la région Diffa (Système des Nations Unis, Mouvement de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, ONG nationales et internationales) pour travailler collectivement à l’élaboration d’un plan de contingence spécifique à cette région affectée par les violences qui frappent le nord Nigéria.
Cet exercice collectif est une nouvelle étape d’un processus amorcé par l’UNHCR depuis plusieurs semaines. Le plan de contingence est un document clé permettant à l’UNHCR et à ses partenaires de disposer de lignes directrices et d’orientations opérationnelles claires afin de pouvoir, le cas échéant, apporter assistance et protection à un nombre total de 100 000 personnes déplacées, contre une estimation de 50 000 actuellement. Ce plan de contingence vient compléter le plan multirisque de la région de Diffa.
Le 21 mai 2014, le bureau de l’UNHCR de Ouallam, à travers son chef de bureau Mr Natoy Allah Romain Assirangar, a reçu, des mains du Préfet de Ouallam et du Président de la Fédération des Comités de Gestion des Établissements Scolaires de la Commune de Ouallam, un « Témoignage de Satisfaction » pour le soutien apporté aux écoles de Mangaize et Ouallam. Ces écoles accueillent des enfants réfugiés maliens.
En matière d’éducation, comme dans ses autres domaines d’intervention, l’UNHCR Niger s’appuie sur l’approche communautaire comme levier visant la coexistence pacifique et la protection des réfugiés. En ce sens, recevoir ce témoignage de la part des acteurs communautaires de l’éducation de la commune de Ouallam revêt un caractère particulier qui vient renforcer l’UNHCR Niger dans sa stratégie de mise en place de dynamiques inclusives