D'abord apparu comme un moyen de se déplacer rapidement sur les lacs et cours d'eau gelés, le patinage de vitesse est entré dans le programme olympique aux Jeux d'hiver de 1924.
Le temps des pionniers
Les Hollandais sont probablement les pionniers du patinage. Dès le 13e siècle, ils commencent à utiliser les canaux pour se déplacer d'un village à l'autre. Finalement, le patinage traverse la Manche et arrive en Angleterre, où seront créés les premiers clubs et les premières patinoires artificielles. Des rois d'Angleterre, Marie-Antoinette, Napoléon III et Goethe sont parmi les premiers passionnés !
Premières compétitions
La première compétition connue de patinage a probablement lieu en Hollande, en 1676. Toutefois, la première compétition officielle de vitesse n'est organisée qu'en 1863 à Oslo, en Norvège. En 1889, les Hollandais accueillent les premiers Championnats du monde, en présence d'équipes hollandaises, russes, américaines et anglaises.
Histoire olympique
Le patinage de vitesse apparaît pour la première fois en 1924 aux premiers Jeux d’hiver à Chamonix. Au départ, seuls les hommes sont admis à participer. Ce n’est qu’aux Jeux de Lake Placid en 1932, que les femmes sont autorisées à concourir en patinage de vitesse, qui n’est alors que sport de démonstration. Il faut attendre les Jeux de 1960 à Squaw Valley pour voir le patinage de vitesse féminin entrer officiellement au programme olympique.
Les épreuves suivent presque toujours le système européen qui consiste à faire concourir les patineurs deux par deux. Aux Jeux Olympiques de 1932, les Américains organisent les épreuves à la mode américaine, c'est-à-dire avec un départ groupé. Cette décision entraîne un boycott de la part de nombreux concurrents européens, ce qui permet aux Américains de remporter les quatre médailles d'or. Ce système va donner naissance au patinage de vitesse sur piste courte, ajouté au programme olympique aux Jeux de 1992 à Albertville.