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UN Secretary General Ban Ki-moon (G) et  International Olympic Committee (IOC) Président Thomas Bach IOC


Les principes olympiques sont aussi les principes de l'ONU Ban Ki-moon, secrétaire général de l'ONU lors du Congrès olympique de 2009 à Copenhague
Collaboration ONU/CIO : tirer le plein potentiel du sport

Les Nations Unies ont depuis longtemps admis la contribution du sport au développement et à la paix. La coopération entre le CIO et l'ONU a joué un rôle déterminant dans la reconnaissance du sport comme moyen de promouvoir les objectifs de développement fixés au niveau international. En 2015, fait historique pour le mouvement olympique et sportif, le sport a été officiellement mentionné comme un "partenaire important" du développement durable dans le programme de développement des Nations Unies à l’horizon 2030.

Dans le droit fil de l'Agenda olympique 2020, la feuille de route stratégique pour l'avenir du Mouvement olympique adoptée à l'unanimité en décembre 2014, le CIO croit fermement dans la capacité du sport à contribuer à la réalisation de quatre des 17 objectifs de développement durable (ODD) fixés par le programme des Nations Unies pour 2030 : permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge (ODD 3); parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles (ODD 5); faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables (ODD11); promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable (ODD 16).

Au cours des dernières années, plusieurs étapes historiques ont par ailleurs considérablement renforcé le partenariat entre le CIO et l'ONU, partenariat qui remonte à 1922.

  • En 2009, l'Assemblée générale des Nations Unies a accordé le statut d'observateur permanent au CIO. Cette décision permet au CIO de contribuer directement aux programmes des Nations Unies et d'assister aux Assemblées générales où il peut prendre la parole et, partant, promouvoir le sport à un niveau supérieur.
  • En avril 2014, les Nations Unies et le CIO ont signé un accord historique visant à renforcer la collaboration au plus haut niveau entre les deux organisations. L'accord souligne que le CIO et les Nations Unies "partagent les mêmes valeurs, à savoir la contribution à l'édification d'un monde pacifique et meilleur par le sport". En savoir plus sur l'accord CIO/ONU 
  • Le président d'honneur du CIO, Jacques Rogge, a également été nommé envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour les jeunes réfugiés et le sport.
  • En novembre 2014, l'ONU a officiellement reconnu l'autonomie du CIO et du sport. La résolution des Nations Unies reconnaît le sport "comme moyen de promouvoir l'éducation, la santé, le développement et la paix" et relève le rôle significatif du CIO et du Mouvement olympique pour atteindre ces objectifs. En savoir plus sur la reconnaissance des Nations Unies.

Lire le texte complet de la résolution de l'ONU

Utiliser le sport pour édifier un monde meilleur

En 1993, l'Assemblée générale des Nations Unies a approuvé une résolution qui a renforcé encore davantage la coopération avec le CIO : faire renaître la tradition de la Trêve olympique. La résolution adoptée, intitulée "Pour l'édification d'un monde pacifique et meilleur grâce au sport et à l'idéal olympique", appelle les États membres, avant chaque édition des Jeux, à observer la Trêve olympique et à coopérer avec le CIO et le Comité International Paralympique dans leurs efforts pour utiliser le sport comme outil de promotion de la paix, du dialogue et de la réconciliation dans les zones de conflit pendant et au-delà de la période des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Lire l'appel lancé par Ban Ki-moon à toutes les parties belligérantes dans le monde les invitant à observer la Trêve olympique lors des Jeux Olympiques de Rio 2016

En savoir plus sur le Bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix


Jacques Rogge avec des enfants réfugiés
Un partenariat CIO-HCR pour le sport et l’éducation en faveur des jeunes réfugiés

À la suite de la nomination en 2014 de son président d'honneur, Jacques Rogge, en tant qu'envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour les jeunes réfugiés et le sport, le CIO continue de tisser des liens solides avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et contribue à un certain nombre de programmes pour les jeunes vivant dans des camps de réfugiés.

Faire naître l'espoir chez les jeunes réfugiés en Jordanie

En octobre 2014, l’envoyé spécial a visité le camp d’Azraq dans le but de sensibiliser la communauté mondiale sur les conditions des jeunes réfugiés et sur l’impact du sport sur leur bien-être. Dirigé par les autorités jordaniennes avec le soutien du HCR et ses partenaires du secteur humanitaire, ce camp des Nations Unies comprend actuellement plus de 10 000 abris hébergeant quelque 28 000 réfugiés, dont 50 % sont des enfants et des adolescents.

À l'issue de cette visite, un terrain de sport polyvalent a été aménagé dans le camp d'Azraq, permettant la pratique du football, du basketball, du volleyball, du hockey, du tennis et du handball. Deux mille jeunes réfugiés participent chaque année aux activités proposées, ce qui les aide à retrouver un semblant de normalité dans leur vie quotidienne. Les programmes de sport sont également un excellent moyen d'encourager la solidarité entre les différents groupes ethniques.

Permettre la tenue d'activités sportives pour les jeunes dans les camps de réfugiés en Éthiopie

À Gambella, en Éthiopie, le CIO soutient l'aménagement d'installations de sport pour les jeunes dans deux camps de réfugiés. Les nouvelles infrastructures, où seront regroupées toutes les activités prévues pour les jeunes, permettront la pratique de sports en salle et en extérieur, la tenue de réunions d'associations de jeunes et l'organisation de cours. L'accent sera mis sur les loisirs destinés aux adolescentes et aux jeunes réfugiés en situation de handicap, sur les programmes d'accompagnement visant à encourager le travail associatif (athlètes modèles, mentors) ainsi que sur les mesures de prévention en lien avec la santé sexuelle et reproductive et contre la violence faite aux femmes. Les deux camps accueillent plus de 250 000 personnes fuyant les violences qui ont éclaté au Soudan du Sud il y a trois ans.

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Le sport au service du changement social en Colombie

En raison de conflits internes, la Colombie compte plus de trois millions de personnes déplacées. Avec le soutien du HCR, du CNO de ce pays et du gouvernement colombien, le CIO met actuellement en place à Quibdó (Chocó) un programme qui utilisera le sport pour promouvoir la réconciliation entre les diverses communautés. Ce projet a pour ambition d'instaurer le dialogue avec les jeunes grâce au sport et de les protéger de la violence, de la drogue, de l'enrôlement forcé, du travail des enfants et d'autres formes de dangers.

Lire la nouvelle dans son intégralité ici

 


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