Une première asiatique
Les Jeux de Tokyo sont les premiers organisés en Asie. Yoshinori Sakai, porteur de la flamme, est choisi en raison de sa date de naissance, le 6 août 1945, jour de l'explosion de la bombe atomique à Hiroshima. Ce choix est un signe de paix et d'hommage aux victimes.
Progrès technologiques
Alors que la perche en fibres de verre fait son apparition au saut à la perche, une piste en cendrée est utilisée pour la dernière fois aux Jeux Olympiques. Les Jeux de Tokyo sont aussi les derniers à recourir au chronométrage manuel.
Des champions inoubliables
L'Éthiopien Abebe Bikila est le premier athlète à gagner deux fois le marathon tandis que la gymnaste soviétique Larysa Latynina enrichit son palmarès, avec un total incroyable de 18 médailles ! Pour le lutteur Imre Polyak, la quatrième tentative sera la bonne, avec une médaille d'or obtenue après avoir terminé deuxième des trois éditions précédentes des Jeux.
Esprit olympique
Le premier Trophée du fair-play revient aux navigateurs Lars Gunnar Käll et Stig Lennart Käll, pour un geste exemplaire : les deux Suédois ont abandonné leur course pour venir en aide à deux concurrents, dont le bateau coulait.
CNO : 93
Athlètes : 5 151 (678 femmes, 4 473 hommes)
Epreuves : 163
Volontaires : N.C.
Médias : N.C.
Hommage et symbole
Le porteur de la flamme, Yoshinori Sakai, fut choisi parce qu’il est né le 6 août 1945, jour de l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima en hommage aux victimes et appel pour un monde de paix.
Le fair-play récompensé
Les deux marins suédois Lars Gunnar Käll et Stig Lennart Käll furent les premiers récipiendaires du Trophée de Tokyo pour l’exemple remarquable de sportivité qu’ils ont donné pendant les Jeux olympiques de Tokyo en 1964 en renonçant à leur course pour sauver la vie d’un concurrent.
Le Japon honoré
Le Japon a voulu montrer son savoir-faire en matière d’organisation. Sa réussite lui a valu les trois récompenses du Comité International Olympique : la Coupe olympique, le trophée Bonacossa et le “Diplôme du Mérite”.
La fin d'un type de piste
Pour la dernière fois, la piste athlétique est cendrée.
La première fois en Asie
C’est la première fois que les Jeux Olympiques étaient attribués à un pays asiatique.
Nouveautés au programme
Apparition de deux nouveaux sports : le judo (hommes) et le volleyball (hommes et femmes).
Un sport d'équipe pour les femmes
Première apparition d’un sport d’équipe pour les femmes : le volleyball.
Une innovation au saut à la perche
Première utilisation des perches en fibre de verre au saut à la perche
Cérémonies
Tokyo 24 octobre 1964. Cérémonie de clôture. Les délégations entrent dans le Stade olympique. Ici la Zambie et le Japon.
Ouverture officielle des Jeux par :
L’Empereur Hirohito
Allumage de la vasque olympique par :
Yoshinori Sakaï, un étudiant, né le 6 août 1945, jour de l'explosion de la bombe atomique à Hiroshima
Serment olympique par :
Takashi Ono (gymnastique artistique)
Serment officiel par :
Le serment des officiels aux Jeux Olympiques d’été fut prononcé pour la première fois en 1972 à Munich.
Il est composé des anneaux olympiques surmontés de l'emblème du drapeau national japonais représentant le soleil levant. Après avoir examiné un grand nombre de propositions, le Comité d'organisation des Jeux choisit le dessin soumis par Yusaku Kamekura qui fut ensuite accepté comme emblème officiel des Jeux.
Sur l'avers, la traditionnelle déesse de la victoire, tenant dans sa main gauche une palme et dans sa main droite une couronne de vainqueur. Un dessin utilisé depuis les Jeux de 1928 à Amsterdam, réalisé par l'artiste florentin Giuseppe Cassioli (ITA -1865-1942) et sélectionné à la suite d'un concours organisé par le Comité International Olympique en 1921.
Pour ces Jeux la figure de la victoire est accompagnée de l'inscription spécifique : "XVIII OLYMPIAD TOKYO 1964". Sur le revers, un vainqueur olympique porté en triomphe par la foule avec un stade olympique en arrière-plan.
N.B : De 1928 à 1968, les médailles pour les Jeux d'été sont identiques. Le Comité d'organisation des Jeux de Munich 1972 innovera en proposant un revers différent réalisé par le représentant du Bauhaus, Gerhard Marcks.
Plus d'info
Nombre de relayeurs : 100 603 (ce nombre élevé s’explique par le fait qu’au Japon, un kilomètre était effectué par le coureur portant le flambeau, deux coureurs en réserve et jusqu’à 20 accompagnateurs)
Distance totale : Hors du Japon : 16 240 km. Au Japon : 9 825 km
Pays traversés : Grèce, Turquie, Liban, Iran, Pakistan, Inde, Népal, Birmanie, Thaïlande, Malaisie, Hong Kong, Taïwan, Okinawa (sous administration américaine), Japon. Au Japon : trois itinéraires et deux autres flammes allumée à l’aide de la flamme sacrée.
Elle reprend l'emblème officiel composé des anneaux olympiques surmontés de l'emblème du drapeau national japonais représentant le soleil levant. Il y eut au total quatre affiches officielles, toutes dessinées par Yusaku Kamekura. Elles furent toutes réalisées en photogravure à plusieurs couleurs, une réalisation qui fit honneur à la technique de l'imprimerie japonaise. Les affiches elles-mêmes reçurent un certain nombre de prix pour leur excellence; parmi lesquels le Prix de Milan pour le graphisme des affiches. Le tirage a été de 100 000 exemplaires.
“Les jeux de la XVIIIe Olympiade, Tokyo 1964 : rapport officiel du Comité organisateur” a été publié en 1966 en trois langues, français (pour la première fois depuis Amsterdam 1928), anglais et japonais. Il se compose de 2 volumes.
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