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Retour à Paris en 1906 avec ce que Pierre de Coubertin a décrit comme étant une "Conférence consultative”. Après avoir abordé la question de l’éducation, le fondateur des Jeux Olympiques modernes s’intéressait maintenant aux arts. Parmi la soixantaine de délégués invités, plus de la moitié était composée d’artistes en tous genres, dont de célèbres écrivains, sculpteurs, architectes et peintres, plus un certain nombre d’acteurs de la Comédie-Française qui accueillait l’événement.

Lien entre l’art et les Jeux Olympiques

L’intention de Coubertin était de rétablir le lien entre l’art et les Jeux Olympiques. À ce propos, il écrivait en 1904 dans un article de presse : “Au temps de la splendeur d’Olympie … les lettres et les arts harmonieusement combinés avec le sport assuraient la grandeur des Jeux Olympiques. Il doit en être de même dans l’avenir”. Lors de ce Congrès, des débats eurent lieu sur chacun des domaines de l’art inscrits au programme, soit architecture, théâtre, danse, décoration, littérature, musique, peinture et sculpture.

Une recommandation significative

La recommandation la plus importante du Congrès portait sur l’introduction de cinq concours artistiques aux Jeux Olympiques futurs, en architecture, sculpture, peinture, littérature et musique. Sa mise en application débuta aux Jeux de 1912 à Stockholm et dura sous une forme ou sous une autre jusqu’en 1948. La “Conférence consultative” avait donc rempli sa fonction principale et Coubertin lui-même était convaincu de sa valeur. Comparant la date de cette conférence avec la date de la restauration officielle des Jeux Olympiques modernes, il a notamment écrit dans la Revue olympique : "… à ce titre, la date du 25 mai 1906 prendra rang dans les fastes de l’histoire immédiatement après celle du 23 juin 1894.”

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