L'école d'Angelina Jolie, Emissaire du HCR, va changer des vies en Afghanistan

Articles d'actualité, 27 décembre 2013

© HCR/S.Sisomsack
L'éducation des jeunes filles dans le quartier de Qalaï Gudar, où vivent de nombreux rapatriés afghans, va s'accélérer, grâce à cette école construite avec le financement de l'Emissaire du HCR Angelina Jolie.

QALAI GUDAR, Afghanistan, 26 décembre (HCR) Grâce à la clairvoyance de leurs parents et à Angelina Jolie, Emissaire du HCR, 350 jeunes Afghanes ont récemment accompli ce que n'obtiennent pas toutes les filles en Afghanistan terminer une année scolaire et passer à l'année supérieure, avec une cérémonie publique pour la remise des diplômes.

La cérémonie, qui a eu lieu aux environs de Kaboul, symbolisait également une véritablement renaissance pour un village presque totalement détruit par des dizaines d'années de conflit ayant ravagé l'Afghanistan depuis les années 70 jusqu'au début de ce siècle.

Au cours d'une visite dans le pays il y a deux ans, Angelina Jolie avait été touchée par le désir d'éducation des jeunes filles afghanes. Elle avait fait un don au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour construire une école de filles à Qalaï Gudar, un village au nord de Kaboul.

Angelina Jolie « est une femme merveilleuse et généreuse », explique Hamida, 13 ans, qui a obtenu son diplôme de première année la semaine dernière. Elle a saisi sa première chance d'aller à l'école, même si elle avait dépassé ce que de nombreuses personnes pourraient considérer comment l'âge normal pour commencer l'école primaire.

« Grâce à elle (Angelina Jolie), nous avons à présent une superbe école et nous pouvons poursuivre notre éducation », ajoute Hamida. Elle n'avait que deux ans lorsque sa famille est revenue en Afghanistan après s'être réfugiée au Pakistan voisin. Hamida a également cinq frères et sœurs qui fréquentent l'école.

Sa famille fait partie des 2 300 autres qui sont revenues à Qalaï Gudar, un village situé dans les plaines de Shomali, après la chute du régime des Taliban.

Mais, de retour dans cette région autrefois célèbre pour ses abondants vergers et ses riches terres agricoles, ils n'ont trouvé qu'une scène de dévastation absolue. Presque toutes les maisons, les bâtiments, les systèmes d'irrigation et les autres infrastructures ont été détruits. Lentement, avec l'aide du HCR, les villageois ont commencé à reconstruire leur communauté.

De manière inattendue, une des premières choses qu'ils ont demandées était une école pour leurs filles. Lorsqu'ils étaient réfugiés au Pakistan, les parents ont réalisé la valeur de l'éducation pour leurs filles, et pour leurs garçons.

Ils ont installé une école de fortune au plein air pour les filles dans l'enceinte de la mosquée locale, déterminés à ce que leurs filles ne souffrent pas des traditions culturelles et de la rareté des installations qui constituent souvent un obstacle à l'éducation des filles et des femmes en Afghanistan.

La construction de l'école s'est terminée il y a un an et a ainsi offert un endroit où les filles comme Hamida peuvent étudier dans un espace respectueux de la culture. Le ministère de l'Éducation a mis à leur disposition neuf enseignants jusque-là une seule femme et du matériel didactique. L'école fonctionne en deux quarts pour répondre à la demande des 450 élèves 400 filles et 50 garçons.

Il demeure toutefois encore des enjeux. Par exemple, les manuels pour les trois premières années manquaient, mais Angelina Jolie est intervenue en versant une nouvelle contribution. Le HCR a ajouté une contribution en espèces et a pu offrir aux élèves des articles très prisés (articles de papeterie, cahiers, stylos et règles) lors de la première cérémonie de remise des diplômes.

Soutenir l'éducation et l'autonomisation des filles est une manière pour le HCR de promouvoir la durabilité du retour des réfugiés et d'encourager au retour les réfugiés qui se trouvent encore au Pakistan et en Iran. Le HCR collabore avec le gouvernement afghan pour offrir de l'aide et assurer la protection de cinq millions de réfugiés qui sont rentrés au pays, et, en coordination avec d'autres partenaires, à quelque 600 000 déplacés afghans au sein de leur pays à cause du conflit.

Cette école, qui a tout juste un an, amène déjà des changements au sein de la communauté. Les parents se sont engagés à retarder le mariage de leurs filles pour leur permettre de terminer d'abord leurs études.

Omaira, 14 ans, réalise qu'elle est davantage chanceuse que ses sœurs aînées. Lorsque sa famille est revenue en Afghanistan il y a cinq ans, il n'y avait pas d'école, alors ses sœurs n'avaient pas pu être scolarisées.

« Maintenant j'ai reçu une certaine éducation », dit fièrement Omaira. « Je sais comment une femme peut vivre et j'ai appris la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal. »

Par Marie-Hélène Verney, Khalida Dunya et Sediqullah Amarkhil à Kaboul

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Angelina Jolie

Actrice américaine

Angelina Jolie appelle le monde à ne pas oublier les réfugiés iraquiens

L'Ambassadrice de bonne volonté du HCR Angelina Jolie est retournée le 2 octobre 2009 à Damas, la capitale syrienne, pour y rencontrer des réfugiés iraquiens deux ans après sa dernière visite. L'actrice américaine, lauréate d'un oscar et accompagnée de son partenaire Brad Pitt, a saisi cette occasion pour lancer un appel d'urgence à la communauté internationale afin qu'elle n'oublie pas les centaines de milliers de réfugiés iraquiens vivant toujours en exil, malgré une relative amélioration de la situation de sécurité en Iraq. Angelina Jolie a indiqué que la plupart des réfugiés iraquiens ne peuvent pas rentrer en Iraq à cause des sévères traumatismes qu'ils y ont subis, à cause de l'incertitude liée aux prochaines élections iraquiennes, des problèmes de sécurité et d'une pénurie de services essentiels. Ils auront besoin d'un soutien continu de la part de la communauté internationale, a-t-elle affirmé. L'Ambassadrice de bonne volonté du HCR a rendu visite à deux familles vulnérables vivant dans la banlieue de Jaramana, au sud de Damas. Elle a été particulièrement émue durant sa rencontre avec une femme appartenant à une minorité religieuse, qui a expliqué à Angelina Jolie les abus physiques qu'elle a subis ainsi que les tortures endurées par son fils, après qu'ils aient été enlevés plus tôt cette année en Iraq et retenus en otage durant des jours. Ils ont décidé de fuir vers la Syrie, un pays hôte généreux envers les réfugiés.

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Angelina Jolie en Bosnie

Angelina Jolie, Ambassadrice de bonne volonté du HCR, a rencontré des personnes déracinées le 5 avril 2010 au cours de sa première visite en Bosnie-Herzégovine. L'actrice, accompagnée de son partenaire Brad Pitt, a appelé à des mesures pour mettre fin aux souffrances persistantes des victimes déplacées de la guerre de Bosnie, après avoir entendu leurs récits poignants et vu leurs conditions de vie épouvantables.

La célèbre actrice a été émue par la force - et par les souffrances - des personnes qu'elle a rencontrées et elle s'est engagée à attirer l'attention sur leur sort. La plupart des personnes avec lesquelles elle s'est entretenue vivent en exil depuis la fin du conflit de 1992-95. Angelina Jolie s'est rendue dans des centres collectifs dans les villes de Gorazde et Rogatica, où les habitants manquent de services basiques comme l'eau courante.

L'actrice a rencontré un groupe de femmes ayant subi des viols et la torture durant la guerre. Leurs témoignages l'ont profondément émue. Elle a également rencontré une famille de réfugiés rapatriés qui attendent toujours de rentrer dans leur village natal près de la ville de Visegrad dans l'est de la Bosnie.

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L'actrice a rendu visite à plusieurs familles qu'elle avait rencontrées en 2008 et qui vivent toujours dans un entrepôt délabré à Kaboul. Elle a été bouleversée de voir ces familles luttant pour leur survie dans un bâtiment froid et humide. Chaque jour, les enfants lavent des vitres de voitures afin de subvenir aux besoins de la famille, au lieu d'aller à l'école. Les personnes âgées et malades ont fait part à Angelina Jolie de leur désespoir d'être un fardeau pour les jeunes générations.

Angelina Jolie a également rencontré des réfugiés rapatriés vivant à Alice Ghan et Barikab au nord de Kaboul, après avoir été bénéficiaires d'un programme d'allocation des terres. Ces rapatriés ont exprimé leur gratitude d'avoir un logement, mais ils déplorent le manque de moyens d'existence. L'Ambassadrice de bonne volonté du HCR s'est également rendue dans le village de Qala Gadu, où est actuellement construite une école primaire qu'elle a financée et qui sera destinée aux jeunes filles.

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