Accueil > En bref > Evénements du HCR > Journée mondiale du réfugié 2009 > Journée mondiale du réfugié 2009 : Galeries de photos

Journée mondiale du réfugié 2009 : Galeries de photos

Afghanistan : Un avenir incertain

Depuis plus d'un quart de siècle, l'Afghanistan est un pays ravagé par le conflit et la guerre civile, avec environ huit millions de personnes déplacées internes ou réfugiées dans des pays voisins. La chute du régime taliban en 2001 a marqué le début de l'une des opérations de rapatriement les plus importantes et les plus réussies de l'histoire.

Sept ans plus tard, plus de cinq millions d'Afghans sont rentrés, ce qui a augmenté la population d'environ 20 pour cent. La grande majorité de ces rapatriés sont rentrés dans leurs régions d'origine. Cependant, des rapatriés récemment arrivés sont confrontés à des difficultés, du fait de la saturation des capacités d'accueil dans certaines régions. L'année dernière, certains Afghans sont rentrés avant d'être prêts ou capables pour entreprendre une réintégration réussie, du fait de la fermeture de villages de réfugiés ainsi que de la dégradation de la situation au Pakistan. Par conséquent, 30 000 réfugiés afghans se retrouvent une nouvelle fois déplacés à l'intérieur de leur pays, ils ne peuvent regagner leurs villages à cause du conflit, du manque de terres, d'hébergement, de services basiques ou de moyens d'existence. Ces défis s'aggravent ailleurs dans le pays avec une pénurie de nourriture et une grave sécheresse.

Lors d'une conférence internationale tenue à Kaboul en novembre 2008, le HCR et le Ministre afghan des affaires étrangères ont fait connaître les besoins nécessaires pour un retour et une réintégration durables des réfugiés. Les donateurs se sont félicités de l'ajout de la question de la réintégration des réfugiés dans le plan national de développement préparé par le gouvernement et échelonné sur cinq ans avec un accent particulier sur les terrains, le logement, l'eau, l'hygiène, l'éducation, les soins de santé et les moyens d'existence. Il est à prévoir que le rapatriement et la réintégration seront encore plus difficiles à l'avenir.

Juin 2009

Déplacements incessants de population au Nord-Kivu

Les combats font rage dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), sans aucune perspective d'accalmie en vue pour des centaines de milliers de Congolais forcés à fuir la violence et l'insécurité ces deux dernières années. Des vagues successives de conflit sont à l'origine de déplacements en continu, et souvent les familles sont séparées. Au moins un million de personnes sont déracinées dans le Nord-Kivu, la province la plus touchée. Après des années de conflit, plus de 1 000 personnes meurent chaque jour - principalement de faim ou de maladies qui pourraient être pourtant soignées. Dans certaines régions, deux femmes sur trois sont victimes de viols. Les enlèvements sont toujours fréquents, et des enfants sont recrutés de force pour combattre. Des cas de choléra et d'autres maladies se sont accrus, alors que la situation se détériore et que les organisations humanitaires luttent pour répondre aux besoins de la population.

Lorsque la crise de déplacement a empiré dans le Nord-Kivu en 2007, l'agence pour les réfugiés a envoyé plusieurs équipes d'urgence sur place et a mis en oeuvre des opérations dans plusieurs camps accueillant des déplacés. Les efforts d'assistance comprennent aussi l'enregistrement de la population déplacée et la distribution d'articles non alimentaires. Le HCR mène également un contrôle dans le domaine de la protection pour identifier les abus des droits humains et d'autres problèmes, auxquels sont confrontés les déplacés dans le Nord et le Sud-Kivu.

Juin 2009

Réfugiés du Darfour au Tchad : aucune solution en vue

Six ans après le début du conflit dans la région du Darfour au Soudan, plus de 250 000 réfugiés sont toujours exilés au Tchad voisin. La plupart des réfugiés sont des femmes et des enfants, qui restent traumatisés par leur fuite vers un autre pays après avoir quasiment tout perdu pendant les raids aériens et terrestres menés contre leurs villages.

Des familles ont vu leurs villages réduits en cendres, leurs proches ont été massacrés et leur bétail a été volé. Des femmes et des filles ont été victimes de viols, d'abus et d'humiliations et, depuis, nombre d'entre elles ont été bannies de leurs communautés.

La majorité des réfugiés vivent dans 12 camps gérés par le HCR et situés dans une région aride de l'est du Tchad, là où les ressources naturelles comme l'eau et le bois de chauffage sont rares. Les réfugiés ont pu recommencer une nouvelle vie dans un climat de paix relative, mais tous espèrent pouvoir rentrer un jour au Darfour, où des centaines de milliers de leurs compatriotes sont des déplacés internes.

Dans l'est du Tchad, le HCR et d'autres agences aident à prendre en charge 180 000 Tchadiens déplacés internes, qui ont fui des tensions interethniques en 2006 et en 2007. Certaines familles commencent seulement à rentrer dans leurs villages d'origine.

Juin 2009

L'autre crise de réfugiés au Tchad

Une seconde crise de réfugiés se développe silencieusement dans le sud du Tchad depuis ces dernières années. Cette crise n'attire que peu d'attention de la part des médias et de la communauté internationale. Environ 60 000 réfugiés de la République centrafricaine sont hébergés dans le sud du Tchad. Ils sont répartis dans cinq camps et ils reçoivent une aide régulière du HCR. Toutefois le financement pour cette aide et pour des projets de réintégration reste faible. Les réfugiés ont fui les combats entre des groupes rebelles et les forces gouvernementales au nord de la République centrafricaine. Depuis le début de l'année 2009, 17 000 nouveaux réfugiés sont arrivés dans le sud-est du Tchad.

• FAITES UN DON •

 

• COMMENT NOUS AIDER • • RESTEZ INFORMÉS •