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Brésil : information sur l'organisation criminelle Comando Vermelho (CV) ou Commandement rouge, y compris sur ses activités et ses zones d'opération, ses membres et sa structure, son pouvoir, ses réseaux, ses relations politiques et ses ressources; information sur la protection offerte par l'État aux victimes de crimes commis par le Commandement rouge

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 5 August 2015
Citation / Document Symbol BRA105251.EF
Related Document(s) Brazil: the Red Command criminal organization (Comando Vermelho, CV), including its activities and areas of operation, membership and structure, power, networks, political connections and resources; state protection available for victims of crimes committed by the Red Command.
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Brésil : information sur l'organisation criminelle Comando Vermelho (CV) ou Commandement rouge, y compris sur ses activités et ses zones d'opération, ses membres et sa structure, son pouvoir, ses réseaux, ses relations politiques et ses ressources; information sur la protection offerte par l'État aux victimes de crimes commis par le Commandement rouge, 5 August 2015, BRA105251.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/569602ad4.html [accessed 18 May 2023]
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1. Commandement rouge

1.1 Aperçu

Selon des sources, le Commandement rouge a été établi au cours des années 1970 dans la prison de Rio de Janeiro et il est le résultat d'une alliance entre des criminels et des gauchistes radicaux (Grillo 27 août 2014; The New Yorker 5 oct. 2009; InSight Crime [29 sept. 2014]). Des sources décrivent le Commandement rouge comme étant [traduction] « le plus ancien groupe criminel du Brésil » (ibid.); un des [traduction] « plus grands » groupes de crime organisé du Brésil (ISSAT 2 févr. 2015); la [traduction] « plus grande » organisation criminelle de Rio (The Irish Times 2 avr. 2014); [traduction] une des « bandes de narcotrafiquants les plus puissantes » du Brésil (Jane's Intelligence Review 11 avr. 2013).

1.2 Activités et zones d'opération

Des sources déclarent que le Commandement rouge est établi dans les bidonvilles (favelas) de Rio de Janeiro (Grillo 27 août 2014; Jane's Intelligence Review 31 août 2011). Selon des sources, le groupe commet les activités criminelles suivantes :

trafic de stupéfiants (ISSAT 2 févr. 2015; Jane's Intelligence Review 31 août 2011; University of Pittsburgh s.d.a);

trafic d'armes (ibid.; ISSAT 2 févr. 2015);

vols (ibid.; Jane's Intelligence Review 31 août 2011);

enlèvements (ibid.; ISSAT 2 févr. 2015; University of Pittsburgh s.d.a);

extorsion (ibid.; ISSAT 2 févr. 2015; Jane's Intelligence Review 31 août 2011).

Des sources signalent que le Commandement rouge procède à des [traduction] « exécutions » dans les zones qu'il contrôle (Konrad-Adenauer-Stiftung juin 2014, 1; Grillo 27 août 2014), en réaction à des crimes comme le vol ou le viol (ibid.).

Des sources déclarent que le Commandement rouge fournit certains biens et services aux communautés de favelas en échange de leur appui (University of Pittsburgh s.d.a; Grillo 27 août 2014). Ces biens et services sont, entre autres, de l'eau, des médicaments (ibid.; University of Pittsburgh s.d.a), de l'huile de cuisson et le paiement des frais d'hôpitaux ou de services funéraires (ibid.).

1.3 Membres et structure

Selon le Jane's Intelligence Review, bien qu'il soit [traduction] « impossible » de citer avec précision le nombre de membres du Commandement rouge, les rapports de renseignement de la police fédérale pour 2011 font état d'environ 20 000 membres, dont peut-être un tiers sont incarcérés (31 août 2011). Dans un rapport publié par le Centre d'étude sur la sécurité internationale Matthew B. Ridgway (Matthew B. Ridgway Center for International Security Studies) de l'Université de Pittsburgh, qui s'emploie à [traduction] « produire des analyses originales et impartiales à l'intention des responsables de politiques qui doivent régler divers défis en matière de sécurité d'État et de sécurité humaine » (University of Pittsburgh s.d.c), on peut lire que le nombre de membres du Commandement rouge est [traduction] « très élevé » et que ce nombre se chiffre dans les « milliers » (ibid. s.d.b).

Selon des sources, la structure du Commandement rouge est [traduction] « décentralisée» et représente « une alliance de bandes locales semi-autonomes » qui fonctionnent sous les ordres de « "chefs (donos)" » (Jane's Intelligence Review 31 août 2011); elle est sans organisation fixe (University of Pittsburgh s.d.a); elle est [traduction] « cellulaire » (Grillo 27 août 2014). D'après le Centre Ridgway, la structure est plus hiérarchisée et organisée au niveau des favelas (University of Pittsburgh s.d.a).

Des sources déclarent que Luiz Fernando da Costa (aussi connu sous le pseudonyme Fernandino Beira-Mar [Fernandinho Beira-Mar]), qui est actuellement en prison, est un personnage central au sein du Commandement rouge (Jane's Intelligence Review 31 août 2011; InSight Crime [29 sept. 2014]). InSight Crime, une fondation qui se spécialise dans les recherches sur le crime organisé en Amérique latine et dans les Caraïbes (ibid. s.d.b), déclare en outre qu'Isaias da Costa Rodrigues (aussi connu sous le pseudonyme Isaias do Borel) est un [traduction] « chef important »; il est sorti de prison en 2012, après plus de 20 ans d'incarcération (ibid. [29 sept. 2014]).

1.4 Pouvoir, réseaux, relations politiques et ressources

Selon InSight Crime, en 2005, le Commandement rouge contrôlait [traduction] « plus de la moitié des plus violentes zones de Rio de Janeiro »; cette proportion a chuté sous les 40 p. 100 en 2008 (InSight Crime [29 sept. 2014]). Certaines sources signalent que l'influence du Commandement rouge a diminué récemment en raison des activités des unités de pacification de la police (Police Pacification Unit - UPP) dans certaines des favelas (ibid.; ISSAT 2 févr. 2015). D'autres sources déclarent cependant que les activités de pacification ont eu pour résultat que les organisations criminelles se sont installées dans d'autres favelas (Daily Mail 16 juin 2013; Konrad-Adenauer-Stiftung juin 2014, 2; Grillo 27 août 2014), ce qui a notamment été le cas du Commandement rouge (ibid.).

Des sources déclarent que le Commandement rouge a perdu de son pouvoir en raison de la montée du pouvoir d'autres bandes (University of Pittsburgh s.d.a; InSight Crime [29 sept. 2014]), y compris des bandes rivales [traduction] « comme les Amigos dos Amigos (ADA ou Amis des amis) » [une « bande dissidente » du Commandement rouge (Jane's Intelligence Review déc. 2014)] (ibid.).

En 2011, le Jane's Intelligence Review estimait que le Commandement rouge était [traduction] « probablement toujours » la bande dominante dans « jusqu'à 100 » favelas de Rio de Janeiro (31 août 2011). Selon un article du journaliste latino-américain Ioan Grillo publié dans le CTC Sentinel, une « publication [mensuelle] indépendante » du Centre de lutte contre le terrorisme (Center for Combating Terrorism - CTC) de l'Académie militaire américaine (US Military Academy - USMA) de West Point (CTC s.d.), le contrôle du Commandement rouge dans la favela d'Antares [traduction] « demeure intact et flagrant » (Grillo 27 août 2014).

Selon des sources, le Commandement rouge a une présence dans le pays ailleurs qu'à Rio de Janeiro (University of Pittsburgh s.d.a; InSight Crime [29 sept. 2014]), notamment à Sao Paulo (ibid.). Des sources déclarent que le Commandement rouge a des liens avec l'organisation criminelle de Sao Paulo Primeiro Comando da Capital (PCC), ou Premier Commandement de la capitale (University of Pittsburgh s.d.a; CFR 26 sept. 2006; InSight Crime [29 sept. 2014]). InSight Crime décrit le PCC comme étant [traduction] « la plus grande organisation criminelle du Brésil et la mieux organisée », avec une présence dans « les deux tiers des États du pays » (ibid. s.d.a). Selon des sources, en 2012, le PCC a été soupçonné d'être responsable de l'assassinat d'un grand nombre de policiers de Sao Paulo hors service et en service (The New York Times 2 oct. 2012; CNN 25 nov. 2012; The Guardian 11 nov. 2012). Le nombre de meurtres de la sorte se situerait entre 70 (The New York Times 2 oct. 2012) et [traduction] « près de 100 » (CNN 25 nov. 2012).

Selon des sources, le Commandement rouge a aussi des liens dans les pays suivants :

Paraguay (ISSAT 2 févr. 2015; University of Pittsburgh s.d.a; InSight Crime [29 sept. 2014]);

Bolivie (ibid.; ISSAT 2 févr. 2015; Jane's Intelligence Review 31 août 2011);

Colombie (University of Pittsburgh s.d.a; Jane's Intelligence Review 31 août 2011), et notamment avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia - FARC) (ibid.; InSight Crime [29 sept. 2014]);

Pérou (Jane's Intelligence Review 31 août 2011; University of Pittsburgh s.d.a);

Suriname (ibid.).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement sur les relations politiques du Commandement rouge.

Le Centre Ridgway affirme que le Commandement rouge a accès à des armes à feu de gros calibre (University of Pittsburgh s.d.a). Selon un article d'enquête publié par le New Yorker en 2009, des membres d'organisations criminelles de Rio de Janeiro se sont [traduction] « fait prendre avec des mitraillettes et des armes antiaériennes militaires » (The New Yorker 5 oct. 2009). D'après Ioan Grillo, le Commandement rouge est capable d'acheter des armes et d'employer [traduction] « des milliers de tireurs » avec le produit du trafic de stupéfiants (27 août 2014).

2. Protection offerte par l'État aux victimes du Commandement rouge

2.1 Programme de protection des témoins

Dans une lettre envoyée en 2014 au Haut-Commissariat aux droits de l'homme des Nations Unies concernant l'indépendance des juges et des avocats au Brésil, la Mission permanente du Brésil aux Nations Unies à Genève a déclaré que le programme de protection des témoins du pays offrait, entre autres, les mesures de protection suivantes :

[traduction]

sécurité au domicile, y compris contrôle des télécommunications et escorte à destination et en provenance de la maison; déménagement ou séjour temporaire dans un endroit adapté au degré de protection requis; préservation de l'identité, de l'image et des données personnelles; aide financière mensuelle, si la personne protégée n'est pas en mesure de travailler normalement ou si elle n'a pas d'autre source de revenus; aide sociale, médicale et psychologique (Brésil 15 juill. 2014).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement sur les personnes ayant accès au programme de protection des témoins, sur la portée et les ressources à la disposition du programme ni sur le nombre de personnes protégées dans le cadre du programme. Pour d'autres renseignements concernant le programme de protection des témoins, y compris son historique et sa structure, veuillez consulter la réponse à la demande d'information BRA104224.

2.2 Programme de pacification

Selon des sources, les autorités de Rio de Janeiro ont lancé un programme de pacification en 2008 (ISSAT 2 févr. 2015; Grillo 27 août 2014; The Irish Times 2 avr. 2014). Des sources déclarent que le programme a pour but de chasser les organisations criminelles des favelas visées puis d'y établir une présence policière permanente par le truchement d'UPP [postes de police communautaires (ibid.)] (ibid.; Grillo 27 août 2014; Jane's Intelligence Review 11 avr. 2013). Selon des sources, en 2010, le gouvernement a mené une attaque dans la zone du Complexo do Alemao [un groupe de 13 favelas (ibid.)], le quartier général du Commandement rouge (ibid.; AFP 28 nov. 2010).

Des sources signalent une réduction de la violence dans les régions où des UPP ont été établies (Konrad-Adenauer-Stiftung juin 2014, 2; The Irish Times 2 avr. 2014). Selon des sources, en 2014, le nombre de postes d'UPP qui avaient été établis à Rio de Janeiro s'élevait à 38 (ibid.) ou 39 (Grillo 27 août 2014). Ioan Grillo affirme que les UPP desservent [traduction] « des centaines de milliers de résidants dans plus de 100 des quelque 600 favelas de la région métropolitaine », mais que « [l]a majorité des 1,7 million d'habitants des favelas de Rio vivent encore dans des zones non pacifiées » (ibid.). Selon le Jane's Intelligence Review, [traduction] « [l]a majorité des avant-postes d'UPP » ont été établis dans des « favelas des parties sud les plus prospères de la ville ou à proximité de centres sportifs et d'infrastructures carrefours » (11 avr. 2013). De même, Ioan Grillo déclare que les zones pacifiées englobent [traduction] « les plus grandes favelas et presque tous les bidonvilles proches du centre de la ville où des touristes pourraient s'aventurer » (27 août 2014).

Des sources déclarent que des organisations criminelles ont attaqué des UPP en 2014 (Reuters 21 mars 2014; Jane's Intelligence Review déc. 2014). Selon Reuters, en mars 2014, la violence allait en s'intensifiant dans les bidonvilles qui avaient été [traduction] « "pacifiés" », et les narcotrafiquants tentaient de reprendre « le territoire qu'ils avaient perdu » (21 mars 2014). D'après le Jane's Intelligence Review, des groupes criminels ont monté une [traduction] « contre-attaque » contre les UPP, qui a entraîné la mort d'agents de police; en novembre 2014, le décompte était rendu à huit morts (déc. 2014). La même source signale qu'en octobre 2014, les Amigos dos Amigos ont attaqué directement des unités militaires et policières (ibid.). Ioan Grillo cite les propos d'un membre du Commandement rouge dans la favela d'Antares selon lesquels les membres du Commandement rouge [traduction] « tend[ai]ent une embuscade aux policiers qui entr[ai]ent dans la favela » et leur tiraient dessus du haut de collines ou de toits de maison (27 août 2014).

Des sources déclarent que la police a été accusée de corruption et de collaboration avec les organisations criminelles (BBC 4 déc. 2012; Konrad-Adenauer-Stiftung juin 2014, 3; ISSAT 2 févr. 2015); on les accuse notamment de [traduction] « travailler avec les narcotrafiquants locaux et [de] gérer des réseaux de trafic d'armes » (ibid.). En 2012, la BBC a signalé que 60 agents de police avaient été arrêtés pour avoir accepté des pots-de-vin, fermé les yeux sur des activités criminelles et fourni des armes à des organisations criminelles (4 déc. 2012). La même source a précisé que 11 narcotrafiquants du Commandement rouge avaient aussi été arrêtés (ibid.).

Pour des renseignements concernant le crime organisé et les ressources à la disposition des victimes du crime organisé en général, y compris l'efficacité de la police, veuillez consulter la réponse à la demande d'information BRA104224.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Agence France-Presse (AFP). 28 novembre 2010. « Troops Launch "D-Day" Assault on Rio Slum ». [Date de consultation : 20 juill. 2015]

Brésil. 15 juillet 2014. Mission permanente du Brésil auprès de l'Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève. Lettre envoyée au Haut-Commissariat aux droits de l'homme. [Date de consultation : 30 juill. 2015]

British Broadcasting Corporation (BBC). 4 décembre 2012. « Brazil: Dozens of Rio Policemen Held Over Drug Lords' Bribes ». [Date de consultation : 29 juill. 2015]

Central News Network (CNN). 25 novembre 2012. Shasta Darlington. « Brazil Gang's Slaughter of Police Sparks Fightback ». [Date de consultation : 29 juill. 2015]

Combating Terrorism Center (CTC). S.d. « About the CTC Sentinel ». [Date de consultation : 4 août 2015]

Council on Foreign Relations (CFR). 26 septembre 2006. Stephanie Hanson. « Brazil's Powerful Prison Gang ». [Date de consultation : 23 juill. 2015]

Daily Mail. 16 juin 2013. « Cleaning Up Brazil's Most Dangerous Favelas: How Armed Police Are Waging War on Vicious Drug Cartels that Rule the Slums of Rio as They Fight to Make the City Safe Before the 2016 Olympic Games ». [Date de consultation : 23 juill. 2015]

Grillo, Ioan. 27 août 2014. « Brazil's Police Struggle to Pacify Gang-run Slums ». CTC Sentinel. Vol. 7, no 84. [Date de consultation : 21 juill. 2015]

The Guardian. 11 novembre 2012. « São Paulo Murder Spree Leaves at Least 140 Dead in a Fortnight ». [Date de consultation : 29 juill. 2015]

InSight Crime. [29 septembre 2014]. « Red Command ». [Date de consultation : 21 juill. 2015]

International Security Sector Advisory Team (ISSAT). 2 février 2015. « Brazil Country Profile ». [Date de consultation : 23 juill. 2015]

The Irish Times. 2 avril 2014. Tom Hennigan. « Brazil's Army Sent to Clean Up Slum Before World Cup ». [Date de consultation : 23 juill. 2015]

Jane's Intelligence Review. Décembre 2014. Antônio Sampaio. « Out of Control: Criminal Gangs Fight Back in Rio's Favelas ». [Date de consultation : 20 juill. 2015]

_____. 11 avril 2013. José Mariano Beltrame. « Event Horizon - Brazil's Security Forces Gear Up for Global Events ». [Date de consultation : 20 juill. 2015]

_____. 31 août 2011. « Slum Lords - Comando Vermelho's Hold on Brazil's Favelas ». [Date de consultation : 20 juill. 2015]

Konrad-Adenauer-Stiftung. Juin 2014. Kathrin Zeller. Divided Society - A Legend of Good and Bad Gangsters. [Date de consultation : 23 juill. 2015]

The New Yorker. 5 octobre 2009. Jon Lee Anderson. « Gangland: Who Controls the Streets of Rio de Janeiro? ». [Date de consultation : 20 juill. 2015]

The New York Times. 2 octobre 2012. « Alarm Grows in São Paulo as More Police Officers Are Murdered ». [Date de consultation : 29 juill. 2015]

Reuters. 21 mars 2014. « Federal Troops to Help Rio Battle Gang Violence in Slums ». [Date de consultation : 21 juill. 2015]

University of Pittsburgh. S.d.a. Sara Masciola. The Matthew B. Ridgway Center for International Security Studies. « South America: Brazil ». [Date de consultation : 22 juill. 2015]

_____. S.d.b. Dustin McDaniel. The Matthew B. Ridgway Center for International Security Studies. « Organization Attributes Sheet: Fernandinho Beira-Mar Gang/Red Command ». [Date de consultation : 20 juill. 2015]

_____. S.d.c. The Matthew B. Ridgway Center for International Security Studies. « Who We Are ». [Date de consultation : 31 juill. 2015]

Autres sources consultées

Sources orales : Les organisations suivantes n'ont pas pu fournir de renseignements : Conectas Human Rights; Igarapé Institute.

Les tentatives faites pour joindre les personnes et organisations suivantes dans les délais voulus ont été infructueuses : Brésil - ambassade à Ottawa; directeur, King's Brazil Institute, King's College London; chercheur associé, International Institute for Strategic Studies; General Penha Brazil Parachutist's Instruction Center; Laboratory for the Analyses of Violence, State University of Rio de Janeiro; Politics and Security in Latin America.

Sites Internet, y compris : Amnesty International; Brazilian Studies Association; Canadian Broadcasting Corporation; Central News Network; Conectas Human Rights; ecoi.net; États-Unis - Department of State; Factiva; Fórum Brasileiro de Segurança Pública; Freedom House; Huffington Post; Human Rights Watch; Igarapé Institute; The Independent; Institute for War & Peace Reporting; InterAmerican Security Watch; Justiça Global Brasil; MarcoPress; Nations Unies - Office contre la drogue et le crime, Refworld; Organisation des États américains; Radio Free Europe/Radio Liberty; The Rio Times; The Santiago Times; The Wall Street Journal.

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