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Éthiopie : information sur le Parti Semayawi, aussi appelé Parti Bleu (Blue Party), y compris sur ses origines, son mandat, ses dirigeants, sa structure, son statut juridique et sa participation aux élections; information sur l'adhésion au parti; information sur le traitement que réservent les autorités aux membres et aux partisans du parti

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 17 October 2014
Citation / Document Symbol ETH104974.EF
Related Document(s) Ethiopia: Semayawi Party (Blue Party), including origin, mandate, leadership. Structure, legal status, and election participation; party membership; treatment of party members and supporters by authorities
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Éthiopie : information sur le Parti Semayawi, aussi appelé Parti Bleu (Blue Party), y compris sur ses origines, son mandat, ses dirigeants, sa structure, son statut juridique et sa participation aux élections; information sur l'adhésion au parti; information sur le traitement que réservent les autorités aux membres et aux partisans du parti, 17 October 2014, ETH104974.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/54c9f8414.html [accessed 2 June 2023]
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1. Aperçu

Le Parti Semayawi [également appelé Parti Bleu] est un parti d'opposition en Éthiopie (The Africa Report 3 juin 2013; AI 26 avr. 2014; VOA 3 juin 2013). Il aurait été fondé au début de 2012 (IHS Global Insight 4 juin 2013). Plusieurs sources affirment qu'il s'agit d'un nouveau parti politique (ibid.; Sudan Tribune 5 sept. 2013; Ethiomedia 1er sept. 2013).

Des sources signalent qu'après les élections de 2005, il y a eu des manifestations au cours desquelles environ 200 personnes ont été tuées (The Guardian 3 juin 2013; IHS Global Insight 4 juin 2013; The Independent 5 juin 2013; The Economist 8 juin 2013) et des [traduction] « milliers de personnes ont été arrêtées » (ibid.). Selon l'Inter Press Services (IPS), de nombreux dirigeants du Parti Semayawi ont pris part aux manifestations de 2005 (IPS 6 juin 2013). De même, la Voix de l'Amérique (VOA) a précisé que le parti est [traduction] « un petit rejeton d'un groupe d'opposition qui s'est effondré après les élections de 2005 » (VOA 3 juin 2013).

1.1 Mandat

Selon le programme du Parti Semayawi, son objectif est de

[traduction]

[v]oir une Éthiopie où tous les droits démocratiques sont respectés, où la bonne gouvernance et la primauté du droit garantissent que les souhaits du peuple sont réalisés, où règne une prospérité économique et sociale qui fait la fierté de ses citoyens, une Éthiopie qui fait sa part au regard des bonnes relations entre les peuples du monde (Semayawi Party s.d.a).

Des sources expliquent que le Parti Semayawi est principalement représenté par des jeunes et axé sur la jeunesse (VOA 3 juin 2013; Semayawi Party s.d.b, 1). D'après un discours prononcé par le président du parti à l'ambassade des États-Unis, le Parti Semayawi a pour objectif de s'attaquer aux problèmes de la jeunesse éthiopienne comme le chômage, les lacunes en matière de formation et [traduction] « de libertés fondamentales » (ibid., 1, 2). La même source souligne que le parti vise à maximiser [traduction] « les occasions pour tous les jeunes, peu importe leurs origines sociales » (ibid., 5).

Selon le programme du Parti Semayawi, le parti a été fondé [traduction] « pour prendre le pouvoir politique afin de libérer le pays de la pauvreté et de la guerre et d'en faire un pays où règnent la justice et la paix » (ibid. s.d.a). Le parti préconiserait la [traduction] « lutte pacifique » pour obtenir le pouvoir politique (ibid.) ou le [traduction] « changement politique et social non violent » (Mariam 16 mars 2014).

Le programme explique aussi que le parti est guidé par les principes de la [traduction] « démocratie libérale » et qu'il défend la préséance des droits individuels sur les droits collectifs (IPS 6 juin 2013; Semayawi Party s.d.a). Selon le discours du président, le parti encouragerait la tenue [traduction] « d'élections libres et équitables » et « la primauté du droit » (ibid. s.d.b, 9). Le parti vise également à s'attaquer aux problèmes que sont la pauvreté extrême et la faim, le chômage généralisé et la corruption (ibid., 2). Le parti militerait en faveur de l'unité et serait contre la division [traduction] « selon des critères ethniques, religieux, régionaux ou linguistiques » (ibid., 4). Le Mouvement solidaire pour une nouvelle Éthiopie (Solidary Movement for a New Ethiopia - SMNE), ONG des États-Unis qui fait la promotion de la justice sociale et des droits de la personne en Éthiopie (SMNE s.d.), décrit le Parti Semayawi comme un parti qui [traduction] « cherche à faire avancer une Éthiopie "inclusive" » (ibid. 5 juin 2013).

Selon Amnesty International (AI), le Parti Semayawi a dénoncé l'emprisonnement de membres de l'opposition et de journalistes ainsi que [traduction] « la répression du mouvement de contestation musulman pacifique et la détention et la judiciarisation de figures clés du mouvement » (AI 5 sept. 2014).

1.2 Dirigeants

Plusieurs sources soulignent que Yilkal Getnet [aussi appelé Yilkil Getnet, Yilekal Getachew, Yenekal Getinet] est le président du Parti Semayawi (Ethiopian Review 12 oct. 2013; Ethiomedia 22 mars 2014). Selon l'Inter Press Service (IPS), il était militant dans l'aile jeunesse d'un autre parti lors des manifestations de 2005 et, après les manifestations, il a passé trois mois dans un [traduction] « camp de concentration militaire » suivis de trois mois de prison (IPS 6 juin 2013).

Des sources nomment, entre autres, les dirigeants du Parti Semayawi suivants :

Sileshi Feyisa, vice-président (Ethiopian Review 12 oct. 2013);

Yidnekachew Kebede, chef des Affaires juridiques (ibid.; Ethiomedia 1er sept. 2013; Semayawi Party 17 mars 2014);

Getaneh Balcha, chef des Affaires organisationnelles (ibid.; Mariam 16 mars 2014);

Berhanu Tekleyared, chef des Relations publiques (ibid.; Semayawi Party 17 mars 2014);

Yonatan Tesefaye, chef de la Jeunesse (ibid.);

Endashaw Emishaw, chef du Bureau (Ethiopian Review 12 oct. 2013);

Hanna Walelegin, chef de la Condition féminine (ibid.);

Abel Ephrem, membre du Comité des relations publiques (Mariam 16 mars 2014);

Bekalu Adane, membre du Comité central (Ethiopian Review 12 oct. 2013);

Yonas Kedir, membre du Conseil central (ibid.);

Yeshewas Asefa, [traduction] « un chef » (Human Rights Watch 19 juill. 2014).

1.3 Structure

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu d'information sur la structure du Parti Semayawi. Il y aurait un [traduction] « Comité central » et un « Conseil central » (Ethiopian Review 12 oct. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun détail concernant le Conseil central et le Comité central. Selon le discours du président du parti, le parti a [traduction] « ouvert des points de contact dans les régions rurales » (Semayawi Party s.d.b, 9). Selon la Commission électorale nationale d'Éthiopie (National Electoral Board of Ethiopia), le parti est présent [traduction] « partout au pays » (Ethiopia déc. 2012).

Le Parti Semayawi a le soutien d'un groupe de Washington appelé Soutien au Semayawi Amérique du Nord (Semayawi Support North America - SSNA) (SSNA s.d.). Selon son site Internet, le groupe de soutien partage [traduction] « les valeurs et les principes fondamentaux » du Parti Semayawi et sa mission est

[traduction]

de fournir un soutien complet au Parti Semayawi; de fournir un forum pour les partisans du Parti Semayawi et les autres personnes aux vues similaires en Amérique du Nord afin qu'ils participent à la lutte; de diffuser des articles de recherche ou des documents et des renseignements pertinents au regard de l'Éthiopie, des partisans du Parti Semayawi et de la diaspora éthiopienne en Amérique du Nord (ibid.).

En décembre 2013 et en janvier 2014, Yilkal Getnet aurait rencontré des membres de la diaspora éthiopienne à Washington, à Atlanta, à Houston, à Dallas, à San Jose, à Los Angeles, à Las Vegas et à Seattle pour présenter le parti et obtenir un soutien moral et financier (AI Mariam 20 janv. 2014).

1.4 Statut juridique

Le Parti Semayawi est enregistré (sous le nom Parti Bleu) à titre de parti politique national auprès de la Commission électorale nationale d'Éthiopie (Éthiopie déc. 2012). D'après le discours du président, le Parti Semayawi est [traduction] « certifié » par la commission électorale, mais il a rencontré des « difficultés extrêmes » pour obtenir la certification (Semayawi Party s.d.b, 9). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens que ceux présentés ci-dessus.

1.5 Participation aux élections

Les dernières élections parlementaires et régionales en Éthiopie auraient eu lieu en 2010 et les prochaines élections sont prévues pour 2015 (Freedom House 2014). Le Parti Semayawi (ou le Parti Bleu) ne figurait pas sur la liste de la Commission électorale nationale d'Éthiopie des partis participant aux élections, mais les partis sur la liste se sont enregistrés en 2009 ou avant (Éthiopie déc. 2012).

2. Adhésion au parti

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune information sur les exigences et les procédures pour les membres du parti ni aucune information sur les cartes de membre.

3. Participation à des manifestations et traitement par les autorités

Selon AI, le Parti Semayawi a organisé plusieurs manifestations en 2013-2014 au cours desquelles un certain nombre de manifestants et d'organisateurs ont été arrêtés et détenus temporairement (AI 26 avr. 2014). De même, Freedom House signalait que le Parti Semayawi a dit que le gouvernement avait arrêté des groupes nombreux de ses membres et que ceux-ci ont été détenus sans accusation (Freedom House 2014).

Les Country Reports on Human Rights Practices for 2013 publiés par le Département d'État des États-Unis font observer que des gens ont été arrêtés en lien avec une manifestation tenue le 13 mars 2013 et organisée par le Parti Semayawi (É.-U. 19 avr. 2014, 15). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune autre information sur cette manifestation.

Plusieurs sources signalent que le 2 juin 2013, le Parti Semayawi a organisé la première manifestation permise par le gouvernement depuis 2005 (The Guardian 3 juin 2013; É.-U. 19 avr. 2014, 15; IHS Global Insight 4 juin 2013). La manifestation a eu lieu à Addis-Abeba (ibid.; The Africa Report 3 juin 2013; The Independent 5 juin 2013). Le gouvernement a estimé qu'il y avait entre 2 000 (VOA 3 juin 2013) et 4 000 manifestants (The Economist 8 juin 2013), alors que les organisateurs estimaient qu'il y en avait entre 15 000 et 20 000 (VOA 3 juin 2013). Des sources précisent que la manifestation était pacifique et que la police n'est pas intervenue (The Economist 8 juin 2013; SMNE 5 juin 2013). Des gens de différents partis, origines ethniques, religion et régions ont participé au rassemblement (ibid.). Par ailleurs, VOA a souligné que les participants représentaient [traduction] « un large spectre de la jeunesse éthiopienne » (VOA 3 juin 2013).

Des sources observent que des manifestants demandaient la libération de journalistes et de militants politiques emprisonnés; des mesures gouvernementales pour lutter contre le chômage, la corruption et l'inflation (The Africa Report 3 juin 2013; IHS Global Insight 4 juin 2013; The Independent 5 juin 2013). Ils ont également demandé que l'État cesse [traduction] « d'interférer dans les affaires religieuses » (IPS 6 juin 2013; SMNE 5 juin 2013).

Selon IHS Global Insight, en juin et en juillet 2013, le Parti Semayawi a organisé des manifestations dans le Nord de l'Amhara et la Région des nations, nationalités et peuples du Sud contre le [traduction] « harcèlement des membres de l'opposition et le controversé système de redistribution des terres » (IHS Global Insight 30 juill. 2013). Ils ont également menacé d'augmenter la fréquence des manifestations si le gouvernement ne libérait pas des prisonniers politiques avant août 2013 (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune autre information allant en ce sens ni aucun renseignement additionnel sur ces manifestations.

Des sources soulignent que le 31 août 2013, les autorités ont effectué une descente au siège du Parti Semayawi (É.-U. 19 avr. 2014, 15; Ethiomedia 1er sept. 2013; AI 5 sept. 2013). Selon AI, des agents de la police fédérale et des agents du renseignement sont entrés de force dans leur bureau de Ginfle, à Addis-Abeba, alors que des membres se préparaient pour une manifestation devant avoir lieu le lendemain; toutes les personnes présentes (environ 60 à 90 personnes) ont été arrêtées et détenues, mais elles ont été libérées plusieurs heures plus tard sans accusation (ibid.). Un certain nombre de membres du parti ont dit à AI qu'eux et de nombreuses autres personnes ont été [traduction] « violemment battus » et ont subi des blessures pendant leur détention (ibid.). Des sources affirment qu'entre 60 et 100 personnes ont été détenues temporairement et que certaines d'entre elles ont été battues (ibid.; É.-U. 19 avr. 2014, 15; BBC 2 sept. 2013). De plus, la police aurait confisqué de l'équipement au bureau (AI 5 sept. 2013; Human Rights Watch 2014). Human Rights Watch souligne que la manifestation a été annulée en raison de la descente (ibid.). AI a signalé qu'un porte-parole du gouvernement a nié qu'une mesure a été prise contre le Parti Semayawi, mais AI a remarqué que les allégations [version française d'AI] » s'inscrivent dans une longue série de témoignages crédibles et récurrents dénonçant des actes d'intimidation contre des manifestants pacifiques et des partis politiques » (AI 5 sept. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens que ceux présentés ci-dessus.

Selon l'Ethiopian Review, les autorités ont détenu les dirigeants et membres suivants du parti alors qu'ils quittaient le bureau, le 11 octobre 2013 : le président, le vice-président, le chef des Affaires juridiques, le chef du Bureau, la chef de la Condition féminine, un membre du Comité central, un membre du Conseil central et cinq autres membres (Ethiopian Review 12 oct. 2013).

Selon le site Internet du Parti Semayawi, 14 membres du parti, y compris le chef des Affaires organisationnelles, le chef des affaires juridiques, le chef des relations publiques et le chef de la Jeunesse ont été arrêtés dans la ville de Gonder, en février 2014, pour avoir tenté d'organiser une manifestation publique pacifique (Semayawi Party 17 mars 2014).

Des sources signalent qu'en mars 2014, sept femmes membres du Parti Semayawi ont été arrêtées après avoir scandé des slogans pour la liberté, la justice et la libération de prisonniers politiques durant une marche pour souligner la Journée internationale de la femme (Mariam 16 mars 2014; AI 26 avr. 2014). Selon AI, les femmes ont été libérées sans accusations après avoir passé 10 jours en détention (ibid.). Al Mariam, professeur de sciences politiques à l'Université d'État de Californie à San Bemadino, qui se spécialise en droit constitutionnel et en politique africaine et qui se déclare partisan du Parti Semayawi, a écrit dans un article de blogue que les femmes ont été victimes de menaces et d'agressions physiques en détention (Mariam 16 mars 2014).

Des sources affirment qu'en mars 2014, des responsables de la sécurité à l'aéroport d'Addis-Abeba ont retenu le président du Parti Semayawi et l'ont empêché de se rendre aux États-Unis pour participer à une séance de formation pour leaders africains parrainée par les États-Unis (Ethiomedia 22 mars 2014; Semayawi Party 22 mars 2014).

Aux dires d'AI, le Parti Semayawi lui a dit que 20 de ses membres, y compris le vice-président, ont été arrêtés les 24 et 25 avril 2014 et détenus dans divers postes de police d'Addis-Abeba (AI 26 avr. 20 14). Le président aurait également été détenu à ce moment-là, mais il a plus tard été libéré (ibid.).

Selon AI et Human Rights Watch, Yeshewas Asefa, membre du Parti Semayawi a été arrêté avec trois autres membres d'autres partis politiques relativement à des accusations de [traduction] « "terrorisme" » (Human Rights Watch 19 juill. 2014; AI 10 juill. 2014). D'après AI, il était détenu au centre de détention de la police fédéral Maikelawi à Addis-Abeba et les membres du Parti Semayawi qui ont tenté de lui rendre visite en détention se sont vu refuser l'accès jusqu'à la fin de l'enquête policière (ibid.). Selon AI et Human Rights Watch, les détenus à Maikelawi sont parfois soumis à la [traduction] « torture » pendant les interrogatoires (ibid.; Human Rights Watch 2014). Les accusations de [traduction] « "terrorisme" » sont « souvent utilisées comme prétexte pour mettre les dissidents derrière les barreaux en Éthiopie », a précisé AI (AI 10 juill. 2014). Selon Freedom House, en 2011, plus de 100 membres de partis d'opposition ont été détenus aux termes de la loi de 2009 contre le terrorisme (Freedom House 2014).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

The Africa Report. 3 juin 2013. Konye Obaji Ori. « Ethiopia: Dissenting Voices Take to the Streets ». (Factiva)

Amnesty International (AI). 10 juillet 2014. « Ethiopia: End the Onslaught on Dissent as Arrests Continue ». [Date de consultation : 3 oct. 2014]

_____. 26 avril 2014. « Ethiopia: Multiple Arrests in Major Crackdown on Government Critics ». [Date de consultation : 3 oct. 2014]

_____. 5 septembre 2013. « Ethiopia: End Stifling of Peaceful Protests ». [Date de consultation : 3 oct. 2014]

British Broadcasting Corporation (BBC). 2 septembre 2013. « Ethiopia Denies Crackdown on Semayawi Opposition ». [Date de consultation : 3 oct. 2014]

The Economist. 8 juin 2013. « Ethiopia: Free to Protest, Just a Bit ». (Factiva)

États-Unis (É.-U.). 19 avril 2014. « Ethiopia ». Country Reports on Human Rights Practices for 2013. [Date de consultation : 3 oct. 2014]

Ethiomedia. 1er septembre 2013. « Ethiopian Security Forces Reportedly Raid Opposition Party HQ ». (Factiva)

_____. 22 mars 2014. « Ethiopia Bars Opposition Leader from Travelling to US ». (Factiva)

Ethiopian Review. 12 octobre 2013. « 12 Leaders and Members of Ethiopian Opposition Semayawi Party Arrested ». [Date de consultation : 10 oct. 2014]

Éthiopie. Décembre 2012. National Electoral Board of Ethiopia. « List of Registered Political Parties ». [Date de consultation : 14 oct. 2014]

Freedom House. 2014. « Ethiopia ». Freedom in the World. [Date de consultation : 3 oct. 2014]

The Guardian. 3 juin 2013. « Ethiopians Take to Streets Over Political Rights ». (Factiva)

Human Rights Watch. 19 juillet 2014. « Ethiopia: Drop Case Against Bloggers, Journalists ». [Date de consultation : 3 oct. 2014]

_____. 2014. « Ethiopia ». World Report 2014. [Date de consultation : 3 oct. 2014]

IHS Global Insight. 30 juillet 2013. Emma Gordon. « Protests by Ethiopia Opposition Gather Pace as They Lobby Aggrieved Communities ». (Factiva)

_____. 4 juin 2013. Gus Selassie. « Opposition Party Holds Rare Anti-Government Protest in Ethiopia ». (Factiva)

The Independent. 5 juin 2013. Jim Armitage. « "I Suffer but Democracy Cannot Be Defeated" ». (Factiva)

Inter Press Service (IPS). 6 juin 2013. William Lloyd-George. « Ethiopia's Protest Leaders Say No Change in Government ». [Date de consultation : 3 oct. 2014]

Mariam, Al. 16 mars 2014. « Rise the Daughters of Ethiopia ». [Date de consultation : 9 oct. 2014]

_____. 20 janvier 2014. « On Behalf of Semayawi Party, Thanks! ». [Date de consultation : 9 oct. 2014]

Semayawi Party. 22 mars 2014. « Eng Yilkal is Barred from Boarding His Flight to the US ». [Date de consultation : 3 oct. 2014]

_____. 17 mars 2014. « Blue Party Leaders and Members are Arrested in the Town of Gonder ». [Date de consultation : 3 oct. 2014]

_____. S.d.a. The Program of the Semayawi Party. (Fourni dans une communication écrite d'un professeur de sciences politiques de la California State University, San Bernardino)

_____. S.d.b. Speech at US Embassy.[Date de consultation : 10 oct. 2014]

Semayawi Support North America. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 3 oct. 2014)

Solidarity Movement for a New Ethiopia (SMNE). 5 juin 2013. Obang Metho. « SMNE Calls on Prime Minister Hailemariam Desalegn to Lead Ethiopia Towards Change by Answering the Demands of the People [document] ». (Factiva)

_____. S.d. « Who We Are ». [Date de consultation : 6 Oct. 2014]

Sudan Tribune. 5 septembre 2013. « Ethiopia: Opposition Vows to Stage Anti-Government Protests ». (Factiva)

La Voix de l'Amérique (VOA). 3 juin 2013. « Opposition Protest Could Mark Change in Ethiopian Policy ». (Factiva)

Autres sources consultées

Sources orales : Les tentatives faites pour joindre des représentants des organisations suivantes ont été infructueuses dans les délais voulus : Semayawi Party; Semayawi Support North America; Solidarity Movement for a New Ethiopia.

Sites Internet, y compris : Africa Confidential; Africa Research Bulletin; ecoi.net; Europa World Online; Factiva; Fédération internationale des ligues des droits de l'homme; International Crisis Group; Nations Unies - Refworld; Political Handbook of the World.

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