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Sri Lanka : information sur les médias sri-lankais, y compris leurs liens avec le gouvernement ou les partis de l'opposition (2011-2012)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 25 January 2013
Citation / Document Symbol LKA104267.EF
Related Document(s) Sri Lanka: Overview of Sri Lankan media sources, including affiliation or association with government or opposition parties (2011-2012)
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Sri Lanka : information sur les médias sri-lankais, y compris leurs liens avec le gouvernement ou les partis de l'opposition (2011-2012), 25 January 2013, LKA104267.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/513468382.html [accessed 25 May 2023]
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1. Liberté des médias au Sri Lanka

Dans son rapport de 2011 sur la liberté de la presse, Freedom House écrit que la liberté des médias au Sri Lanka est toujours [traduction] « restreinte » et que le « discours officiel » est « résolument hostile à l'égard de [journalistes et de médias] critiques » (2012). De même, Reporters sans frontières (RSF) affirme que les autorités sont de plus en plus [traduction] « intolérantes » à l'égard des médias (12 juill. 2012).

Selon un rapport de 2012 sur la liberté des médias au Sri Lanka, produit par Swaminathan Natarajan, un chercheur universitaire à l'Institut Reuters pour l'étude du journalisme (Reuters Institute for the Study of Journalism) de l'Université Oxford, les journalistes cingalais subissent des pressions pour adopter une position favorable au gouvernement (2012, 18). Les journalistes pratiqueraient l'autocensure (Natarajan 2012, 20; Freedom House 2012). Le ministre responsable des médias aurait suggéré que les médias s'abstiennent de publier des articles sur des questions pouvant [traduction] « nuire à l'intégrité » du Sri Lanka (Ceylon Today 23 mars 2012). Selon Freedom House, les journalistes n'écrivent pas d'articles critiquant le gouvernement ou la famille du président ou encore faisant état [traduction] « de présumés crimes de guerre entourant la défaite du mouvement rebelle des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (TLET) en 2009 » (2012). De même, dans une communication écrite envoyée par Natarajan, un défenseur des droits de la personne [traduction] « bien connu » (2012, 14), on peut lire que tant les médias de l'État que les médias privés [traduction] « acceptent le programme du gouvernement » en ce qui concerne les crimes de guerre, la responsabilisation, ainsi que les actes du secrétaire à la Défense et du président (2012, 16). Au cours d'un entretien avec RSF, le rédacteur en chef du Sunday Leader à l'époque a déclaré ce qui suit :

[translation]

Vous pouvez survivre tant et aussi longtemps que vous emboîtez le pas au gouvernement. Et c'est ce que la plupart des médias au Sri Lanka ont choisi de faire, tant les médias appartenant à l'État que les médias du secteur privé. Les conséquences sont trop importantes si vous choisissez d'agir autrement. C'est un prix que les responsables des médias ne veulent pas payer (12 juill. 2012).

Contrairement aux affirmations susmentionnées, la BBC déclare que les médias du secteur privé [traduction] « se livrent souvent à des débats politiques et critiquent les politiques du gouvernement » (23 oct. 2012).

La Fédération Internationale des Journalistes (International Federation of Journalists - IFJ), une organisation travaillant avec des organisations nationales de journalistes visant à améliorer les conditions de travail des journalistes et la qualité du journalisme (s.d.), est d'avis que peu de médias assurent une couverture [traduction] « équitable » de la communauté tamoule en raison du risque qu'ils courent d'être perçus comme « étant favorables aux terroristes ou ayant comme intention de trahir le gouvernement » ([2012]). Les journaux tamouls censureraient les commentaires critiques de politiciens tamouls à l'égard du gouvernement (Natarajan 2012, 16), et il semblerait que les rédacteurs en chef [traduction] « reconnaîtraient l'absence d'introspection » quant aux crimes commis par les TLET [également connus sous le nom de Tigres tamouls] (ibid., 17). Natarajan ajoute que la [traduction] « grande majorité » des médias tamouls au sein de la diaspora « ne critiquent pas » les TLET (ibid., 36).

D'après l'IFJ, des sites de nouvelles diffusées sur le Web qui affichent de l'information sur le Sri Lanka ont fait l'objet [traduction] « de modifications arbitraires à leurs règles et d'obstructions fréquentes » ([2012]). Le gouvernement aurait ordonné en novembre 2011 à tous les sites de nouvelles diffusées sur le Web de s'inscrire auprès du gouvernement (Human Rights Watch 29 oct. 2012; IFJ [2012]; Natarajan 2012, 36). Cinq sites Web, qui, selon Human Rights Watch [traduction], « auraient critiqué le gouvernement » (29 oct. 2012), ont été bloqués (Human Rights Watch 29 oct. 2012; IFJ [2012]). La Cour suprême aurait par la suite rejeté des requêtes contestant l'ordonnance du gouvernement concernant l'inscription, affirmant que la liberté d'expression ne constituait [traduction] « pas un droit absolu » (CPJ 17 mai 2012; Natarajan 2012, 36).

2. Liens avec la presse écrite anglophone et les médias sur Internet

Selon Natarajan, [traduction] « les médias sont très divisés selon les groupes ethniques » et ils sont la propriété et sont sous le contrôle financier « en grande partie, de personnes ayant leurs propres visées politiques » (2012, 20). Freedom House constate que, au cours des dernières années, les médias sont de plus en plus regroupés sous les mêmes propriétaires, et de nombreux médias privés sont maintenant la propriété de dirigeants gouvernementaux ou de leurs [traduction] « proches associés » (2012). De même, l'IFJ affirme que le gouvernement exerce un contrôle considérable sur les médias en ce qui concerne la propriété, les dépenses pour la publicité et les décisions relatives au contenu ([2012]). Une ONG de Copenhague, International Media Support (IMS), qui a été créée en 2001 afin [traduction] « d'appuyer les médias locaux dans les pays touchés par un conflit armé, l'insécurité des personnes et une transition politique » (s.d.a), affirme aussi que le gouvernement exerce un contrôle sur la plupart des médias privés [traduction] « en étant propriétaire ou en exerçant une influence sur les activités » (s.d.b).

2.1 Médias appartenant au gouvernement

La maison d'édition de journaux Associated Newspapers of Ceylon Ltd. (Lake House) appartient au gouvernement (Sri Lanka s.d.; RSF 23 mars 2012). Établie à Colombo, elle compte des succursales à Kandy, Maradana, Nagegoda, Anuradhapura, Kataragama, Matara et Jaffna (Lake House s.d.d). Elle publie des journaux quotidiens, hebdomadaires (ibid. s.d.c) et mensuels (ibid. s.d.e) en anglais, en singhalais et en tamoul (ibid. s.d.c). Les publications en anglais sont le journal quotidien Daily News (ibid. s.d.a) et le journal hebdomadaire Sunday Observer (ibid. s.d.b).

D'après un correspondant de la BBC au Sri Lanka, [traduction] « certains journaux officiels comme le Daily News traitent parfois de critiques légères à l'égard de diverses pratiques du gouvernement » (cité dans Natarajan 2012, 12). Le correspondant serait d'avis, toutefois, que certains médias de l'État constituent des [traduction] « outils de propagande » présentant des « des nouvelles […] fondées sur une idéologie nationaliste » et « regorgeant d'inexactitudes sur le plan des faits » (ibid.).

2.2 Médias privés au Sri Lanka
2.2.1 Ceylon Today

Sur son site Web, Ceylon Today, qui est établi à Colombo et qui a été fondé en novembre 2011, déclare qu'elle présente [traduction] « une position éditoriale indépendante » et « une couverture fiable, objective, impartiale et non partisane de l'actualité » (s.d.).

Cité par Natarajan, le correspondant de la BBC au Sri Lanka a déclaré en mai 2012 que Ceylon Today appartient au politicien Tiran Alles, mais qu'il [traduction] « présente une position éditoriale indépendante » (2012, 17). L'IFJ écrit qu'Alles est un [traduction] « homme d'affaires ayant des intérêts dans divers secteurs et un profil politique de longue date » et qu'il avait auparavant des liens avec un politicien de l'opposition, Mangala Samaraweera ([2012]). L'IFJ affirme qu'Alles était lié à un ancien général de l'armée sri-lankaise, Sarath Fonseka, qu'il avait appuyé lors des élections présidentielles en 2010, dans le cadre d'une [traduction] « formation politique faisant partie de l'opposition, mais perçue par l'opposition [Parti de l'unité nationale (United National Party - UNP)] comme un allié tacite du régime Rajapaksa » ([2012], 10).

Des sources signalent qu'en juin 2012, le rédacteur en chef du journal a été congédié subitement (IFJ [2012]; RSF 22 juin 2012). RSF signale qu'on aurait demandé au rédacteur en chef de démissionner sans qu'aucune lettre de congédiement ne lui soit transmise, et que celui-ci aurait constaté trois jours plus tard que l'accès à son ordinateur de travail avait été bloqué (ibid.). Bien que RSF affirme que les motifs du congédiement sont inconnus, quatre collègues du rédacteur à Ceylon Today auraient exprimé leurs préoccupations au président quant à [traduction] « la persécution fondée sur de fausses présomptions d'appartenance et d'allégeance politiques et idéologiques » (ibid.).

2.2.2 Daily Mirror et Sunday Times

Le Daily Mirror appartient à Wijeya Newspapers Ltd. (Sri Lanka 31 déc. 2010, 32; Daily Mirror 14 févr. 2008). Les responsables du journal le décrivent comme [traduction] « le quotidien anglophone indépendant le plus vendu au Sri Lanka », qui aurait un tirage de 30 000 exemplaires et un lectorat d'environ 150 000, et qui présenterait « une position éditoriale indépendante » et offrirait « une présentation fiable et équilibrée de l'actualité » (ibid.). En 2010, RSF a déclaré qu'il s'agissait de l'une des rares publications qui [traduction] « osaient toujours critiquer la politique du gouvernement » (9 mars 2010). En 2012, toutefois, le Toronto Star a décrit le Daily Mirror comme étant un journal favorable au gouvernement (13 juill. 2012). Selon le Daily News, le fondateur et président de Wijaya Newspapers Ltd. est Ranjith Wijewardene (13 févr. 2010). Wijaya Newspapers est aussi propriétaire du Sunday Times (Sri Lanka 31 déc. 2010, 32).

2.2.3 Groundviews

Groundviews se décrit comme [traduction] « un site Web de journalisme citoyen qui a recours à divers genres et divers médias pour faire ressortir les points de vue critiques sur la gouvernance, la réconciliation, les droits de la personne, les arts et la littérature, la démocratie et d'autres questions » (s.d.). Il a été créé dans le cadre du projet Voices of Reconciliation Project, mené par le Centre de politiques alternatives (Centre for Policy Alternatives - CPA) à Colombo en 2005-2006 (Groundviews s.d.). Il se trouve au CPA, et, depuis la fin de 2010, le financement de base est fourni par la Fondation Ford (ibid.). Le CPA est une organisation indépendante et non partisane financée à l'échelle internationale qui joue un rôle [traduction] « proactif et interventionniste » en matière de politique publique et qui « vise à faire connaître et à défendre les politiques alternatives pour la résolution non violente des conflits et la gouvernance démocratique » (CPA s.d.).

D'après Natarajan :

[translation]

Il y a plus d'articles d'universitaires récemment et moins de messages de citoyens journalistes. Il offre une plateforme aux personnes appuyant le gouvernement ainsi qu'aux personnes le critiquant. En offrant un espace aux deux parties concernées, Groundviews joue un rôle de médiation très important dans le Sri Lanka d'après-guerre (2012, 36).

Freedom House écrit que [traduction] « les médias comme Groundviews […] présentent l'actualité et différents points de vue, même sur des situations et des sujets délicats qui sont à peine traités par les médias grand public » (2012).

2.2.4 The Island

The Island est établi à Colombo et appartient à Upali Newspapers Ltd. (Sri Lanka 31 déc. 2010, 29-30). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement à ce sujet.

2.2.5 The Nation

The Nation, un journal hebdomadaire, est établi à Colombo et appartient à la Rivira Media Corporation (PVT) Ltd. (ibid., 24-25). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement à ce sujet.

2.2.6 Sri Lanka Mirror

Des sources soulignent que le site de nouvelles Sri Lanka Mirror est lié à l'UNP (IFJ [2012]; The Island 7 juill. 2012; Ceylon Today 11 juill. 2012). The Island signale que, selon Ruwan Ferdinandez, le responsable d'un autre site de nouvelles appartenant à l'UNP (The Island 7 juill. 2012; RSF 29 juin 2012) qui a déjà travaillé au Sri Lanka Mirror (IFJ [2012]; RSF 29 juin 2012), le Sri Lanka Mirror appartient à la division des médias de l'UNP (The Island 7 juill. 2012). Des sources décrivent Ferdinandez de diverses façons, soit comme un protégé (ibid.), un secrétaire particulier (Ceylon Today 11 juill. 2012) et un proche associé politique (IFJ [2012]) de Mangala Samaraweera, un politicien de l'UNP (ibid.; Ceylon Today 11 juill. 2012).

Le Sri Lanka Mirror était l'un de divers sites de nouvelles diffusées sur le Web qui auraient été bloqués par le gouvernement en novembre 2011 (RSF 28 févr. 2012; AP 7 Nov. 2011) pour avoir insulté des dirigeants politiques (ibid.). En juin 2012, la police de Colombo a fait une descente dans ses bureaux (Human Rights Watch 29 oct. 2012; RSF 4 juill. 2012; IFJ [2012]), puis aurait confisqué le matériel de bureau et aurait procédé à l'arrestation du personnel (ibid.; RSF 29 juin 2012). RSF signale que, selon la police, les huit journalistes auraient été arrêtés pour avoir publié de [traduction] « fausses nouvelles » pouvant être utilisées pour « discréditer le président et susciter l'agitation », mais qu'ils auraient été libérés par un juge le jour suivant (ibid. 4 juill. 2012)

2.2.7 The Sunday Leader

Établi à Ratmalana, le Sunday Leader appartient à Leader Publications (PVT) Ltd. (Sri Lanka 31 déc. 2010, 17). Les responsables précisent [traduction] « que le journal est une propriété privée et qu'il est publié par Leader Publications, reconnu pour sa couverture franche de l'actualité » (The Sunday Leader s.d.). D'après le Toronto Star, il arrive en troisième place des journaux hebdomadaires du pays, avec un tirage de 48 000 exemplaires (13 juill. 2012). On peut aussi lire dans le Toronto Star que le journal s'est [traduction] « bâti une réputation grâce à ses enquêtes journalistiques réalistes » (13 juill. 2012). De même, la BBC affirme que le Sunday Leader est [traduction] « reconnu pour enquêter sans relâche sur des allégations de méfaits commis par le gouvernement » (21 sept. 2012). RSF a également écrit en 2010 que le journal est l'une des rares publications qui [traduction] « osent toujours critiquer la politique du gouvernement » (9 mars 2010).

Des sources signalent qu'une ancienne rédactrice en chef du journal aurait été menacée et insultée par le secrétaire à la Défense Gotabaya Rajapaksa, le frère du président, au cours d'un entretien téléphonique avec le secrétaire en juillet 2012 (Toronto Star 13 juill. 2012; RSF 12 juill. 2012). La rédactrice en chef aurait démissionné en septembre 2012, après que le nouveau propriétaire du journal lui eut demandé de cesser de publier des articles critiquant le président Mahinda Rajapaksa et sa famille (Human Rights Watch 29 oct. 2012; BBC 21 sept. 2012). Selon la BBC, le nouveau propriétaire serait lié à la famille Rajapaksa, dont de nombreux membres sont de hauts fonctionnaires du gouvernement, et qu'il détiendrait 72 p. 100 des actions dans le journal (ibid.). L'IFJ affirme que le nouveau propriétaire, qu'elle décrit comme détenant un [traduction] « pourcentage considérable des actions » du journal, est Asanga Seneviratne, un investisseur du marché boursier ([2012]). L'International Freedom of Expression Exchange (IFEX), qui est établi à Toronto, est composé de 90 organisations indépendantes du monde entier et veille à exposer les violations à l'échelle internationale du droit à la libre expression (s.d.), affirme qu'il est un [traduction] « allié » du président (19 oct. 2012). En octobre 2012, le journal aurait fait des excuses au ministre de la Défense pour avoir signalé les menaces faites à l'égard de l'ancienne rédactrice en chef (IFEX 19 oct. 2012).

2.2.8 TamilNet

Sur son site Web, TamilNet se décrit comme [traduction] « une agence de transmission indépendante sans but lucratif qui diffuse les dernières nouvelles, du point de vue tamoul, sur des questions concernant les Tamouls au Sri Lanka » (9 oct. 2005). Il dit ne pas avoir de bureau central et que [traduction] « le fondateur et les collègues dans différentes parties du monde » ne « prétendent pas à une responsabilité individuelle » (TamilNet s.d.). Il est financé au moyen de dons privés et de commandites, bien qu'il ait reçu en 1998 et 1999 du financement pour des projets d'un [traduction] « pays de l'Europe » (ibid.).

TamilNet est souvent décrit comme un site Web favorable aux TLET (BBC 23 oct. 2012; Natarajan 2012, 35). On peut lire dans un document publié par le ministère de la Défense (Ministry of Defence) du Sri Lanka que TamilNet fait partie du [traduction] « réseau des médias des TLET ou des médias favorables aux TLET » (juill. 2011, 26). Toutefois, TamilNet souligne qu'il n'a jamais reçu de financement des TLET et que ceux-ci n'ont jamais exercé un contrôle sur le site Web (s.d.). Selon Natarajan, le site prône un État tamoul distinct et [traduction] « continue de justifier le conflit armé » (2012, 35). Natarajan ajoute que, depuis la fin de la guerre civile, TamilNet a également publié des articles [traduction] « faisant ressortir les difficultés auxquelles se heurtent les Tamouls » (2012, 35). On peut lire sur le site Web qu'il fait l'objet d'une [traduction] « interdiction non officielle » au Sri Lanka (TamilNet s.d.). RSF a précisé en mars 2011 que le site était toujours bloqué au Sri Lanka (11 mars 2011) et que le fournisseur de services faisait l'objet [traduction] « d'attaques par déni de service distribué » pour interrompre la fréquentation du site Web (28 févr. 2012).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

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Autres sources consultées

Sites Internet, y compris : Amnesty International; Colombo Gazette; ecoi.net; Free Media Movement; Journalists for Democracy Sri Lanka; Oru Paper; Sri Lanka Press Institute; University of Colombo; Wijeya Newspapers.

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