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Ouganda/Kenya : information concernant l'attitude du Kenya vis-à-vis des Ougandais dans ce pays, 1988-89

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada
Publication Date 26 October 1989
Citation / Document Symbol UGA2436
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Ouganda/Kenya : information concernant l'attitude du Kenya vis-à-vis des Ougandais dans ce pays, 1988-89, 26 October 1989, UGA2436, available at: https://www.refworld.org/docid/3ae6ac0268.html [accessed 21 May 2023]
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Un enseignant ougandais du nom de Gregory Byaruhanga a été arrêté dans la ville kenyane de Kisii le 13 mars 1987 suite à une attaque d'autobus, et il est mort quelques jours plus tard dans un hôpital où il avait été conduit par la police après maltraitements [ Keesing's Record of World Events, vol.33, octobre 1987: 35431-2; Clark C. 1987, "Kenya: Political Arrests Ignite Opposition to Moi in the Year of Discipline", Christian Science Monitor, 11-17 mai 1987.].

Cet incident a envenimé les relations entre l'Ouganda et le Kenya qui a par la suite (à la fin du mois de mars 1987) déporté 600 Ougandais présents sur le territoire kenyan [ Idem: 35432.]. Les autorités kenyanes ont alors ordonné aux ressortissants ougandais de quitter les lieux dans un très court laps de temps, ne leur permettant pas de ramasser leurs biens avec eux [ Legum C. ed. 1988, African Contemporary Records 1986-87, New York et Oxford: Africana: B474.]. Le support du gouvernement Museveni au mouvement d'opposition Mwakenya auquel il donne asile a justifié, aux yeux du gouvernement kenyan, l'expulsion d'Ougandais au Kenya [ Atsutse Kokouvi Agbobli, 1987, "Refoulement au Kenya et en Tanzanie", Jeune Afrique, 22 avril 1987; Brittain V. 1987, "Kenya's Brute Force", Manchester Guardian Weekly, 19 avril 1987.]. Des problèmes frontaliers opposent également gouvernements kenyan et ougandais, en justifiant l'expulsion de leurs ressortissants respectifs et l'asile accordé aux mouvements d'opposition bannis [ "A Buffer Town is a Beginning", Africa Events, janvier 1988: 7.].

En décembre 1988, la Commission des enseignants du Kenya (Teachers' Service Commission) a démis de leurs fonctions 2000 Ougandais enseignant au Kenya sous prétexte qu'il y avait assez de Kenyans qui possédaient les qualifications nécessaires [British Broadcasting Corporation, 1989, "Kenya: Government Sacks 80 Ugandan Doctors", Summary of World Broadcasts, 26 janvier 1989, 1000 GMT.]. Le gouvernement kenyan lui-même mettait fin à l'emploi de 80 docteurs ougandais dans les hôpitaux d'Etat du Kenya en janvier 1989 [ Idem.].

En avril 1989, la presse kenyane rapportait que 300 réfugiés ougandais vivant dans le camp de Thika avaient été rapatriés [ British Broadcasting Corporation, 1989, "Kenya Sends Home Ugandan Refugees", Summary of World Broadcasts, 8 avril 1989.]. Un représentant du Haut Commissariat aux réfugiés à Nairobi a cependant déclaré qu'il ne pouvait pas confirmer si le rapatriement avait été volontaire ou non, étant donné l'implication d'unités policières fortement armées dans l'évacuation des réfugiés [ Idem.].

NOTES

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