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Djibouti : information sur le corps blindé (camp Cheik Osman) (Djiboutiville); information indiquant si le corps blindé ou une partie du corps blindé est intervenu durant la guerre civile à partir de 1993 ou à d'autres moments ultérieurement, jusqu'en août 2001; les circonstances et les conséquences de cette intervention, le cas écheant

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada
Publication Date 13 January 2003
Citation / Document Symbol DJI40659.F
Reference 7
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Djibouti : information sur le corps blindé (camp Cheik Osman) (Djiboutiville); information indiquant si le corps blindé ou une partie du corps blindé est intervenu durant la guerre civile à partir de 1993 ou à d'autres moments ultérieurement, jusqu'en août 2001; les circonstances et les conséquences de cette intervention, le cas écheant, 13 January 2003, DJI40659.F, available at: https://www.refworld.org/docid/3f7d4d8c1c.html [accessed 29 May 2023]
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L'information qui suit provient d'un docteur en histoire, spécialiste du Djibouti et auteur de Djibouti : une nation en otage, qui se trouve en France actuellement. Selon cette source,

La guerre civile, de 1991 à 1994, a mis aux prises les forces djiboutiennes avec un front armé (Front pour la restauration de l'unité et de la démocratie - FRUD). L'affrontement était total. Le corps blindé a été sollicité tout au long de ces années.

L'événement le plus dramatique dans lequel le camp Cheik Osman était impliqué a débuté dès janvier 1991, suite au prétendu coup d'Etat d'Ali Aref (ancien président du Conseil de gouvernement). Le camp a alors servi de prison durant toute l'année 1991. Les militaires afars y ont été torturés et incarcérés dans le plus grand secret. Ensuite, durant l'événement appelé « le massacre d'Arhiba » (18 décembre 1991). Cette cité populaire de Djibouti-ville habitée principalement par l'ethnie afare a été prise d'assaut par des troupes djiboutiennes composées de militaires, de gendarmes et de policiers, cette tuerie, dans laquelle le camp Cheik Osman serait également impliqué, s'est soldée par la mort de 54 civils.

Il est par ailleurs avéré que le général Zakaria qui commande ce camp aujourd'hui passe pour un « criminel de guerre », dans la mesure où il aurait fait assassiner plusieurs civils dans le nord du pays entre 1991 et 1994, notamment dans la région de Bankoualé et et de Wé'ima. [...]

subi la foudre du gouvernement (docteur en histoire spécialiste du Djibouti 13 janv. 2003).

En outre, la source précise que « le camp Cheik Osman correspond à une forteresse destinée à défendre le pouvoir en place. Le général Zakaria, commandant du Camp Cheik Osman, est un Mamassane, appartenant au clan du chef de l'État ».

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Référence

Docteur en histoire spécialiste du Djibouti. 13 janvier 2003. Correspondance envoyée à la Direction des recherches.

Autres sources consultées

Comité international de la Croix-rouge, Djibouti.

Ligue djiboutienne des droits humains.

Programme alimentaire mondial (PAM), Djibouti.

Site Internet :

All Africa News

Moteur de recherche :

Google

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