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Tunisie : Union générale des étudiants tunisiens (UGET); fondateurs, implication des étudiants, activités, objectifs, structure et fonctionnement; localisation; manifestations; régime des Certificat d'aptitude pédagogique de l'enseignement secondaire (C.A.P.E.S.)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada
Publication Date 26 September 2000
Citation / Document Symbol TUN35379.F
Reference 7
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Tunisie : Union générale des étudiants tunisiens (UGET); fondateurs, implication des étudiants, activités, objectifs, structure et fonctionnement; localisation; manifestations; régime des Certificat d'aptitude pédagogique de l'enseignement secondaire (C.A.P.E.S.), 26 September 2000, TUN35379.F, available at: https://www.refworld.org/docid/3df4bf0e6.html [accessed 4 June 2023]
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Selon un article paru en mai 2000 dans la revue parisienne L'Express,

l'Union générale des étudiants tunisiens (UGET), qui fut longtemps le principal syndicat étudiant, est devenue un groupuscule d'extrême gauche, ultra-minoritaire. (18-24 mai 2000, 63)

L'Union générale des étudiants tunisiens (UGET) a été fondée à Paris en 1953, avec l'appui du parti Néo-Destour dirigé par Habib Bourguiba, à l'époque où la Tunisie était encore sous administration française (Youth Movements in the World 1990, 536; IPS 29 avr. 1988). L'UGET s'est effondrée en 1971 à la suite de querelles intestines entre la faction des étudiants de gauche et celle des étudiants affiliés au Parti socialiste destourien (PSD), le parti au pouvoir, devenu par la suite le Rassemblement pour la constitution et la démocratie (RCD) (IPS 29 avr. 1988). L'UGET a repris ses activités en 1988 à la suite d'un congrès étudiant tenu sur le campus de l'Université de Tunis (ibid.).

En 1993, L'UGET a déploré le fait que les autorités tunisiennes utilisent le prétexte de la lutte contre l'intégrisme musulman pour restreindre les libertés fondamentales (Le Monde 19 mars 1994). En mai 1993, les autorités tunisiennes ont procédé à l'arrestation de Naoufal Ziadi, secrétaire-général de l'UGET, à la suite de mouvements de grève étudiants pour protester contre un projet de réforme de l'enseignement supérieur (ibid. 21 mai 1993). En décembre 1995, Bachir Abid, membre du bureau de direction de l'UGET, figure parmi les étudiants arrêtés à la suite de grèves étudiantes survenues dans les universités tunisiennes (AFP 12 déc. 1995).

En mars 1998, une douzaine d'étudiants membres et sympathisants de l'UGET, parmi lesquels se trouvaient Taha Sassi, Ali Jallouli, Rachid Trabelsi, Ridha Oueslati, Habib Hasni, Qaïs Oueslati, Lotfi Hammami, Haikal Mannai, Imen Derouiche, Noureddine Benticha, Jalal Bouraoui et Najib Baccouchi, ont été arrêtés à l'issue de manifestations étudiantes pour protester contre les conditions d'étude dans les universités tunisiennes (Amnesty International mars 2000). Les Country Reports 1998 indiquent que ces étudiants ont été accusés de [traduction] « diffamation, de dissémination de fausses informations, d'association avec le Parti des travailleurs (communiste) interdit, après que ces derniers eurent critiqué les politiques des universités et du gouvernement » (Févr. 1999, Section 2a).

Un article publié dans le site Internet « In Defense of Marxism » signale que des manifestations d'étudiants ont eu lieu en 1999 en Tunisie pour protester principalement contre une réforme portant sur le Certificat d'aptitude pédagogique de l'enseignement secondaire (C.A.P.E.S.). Les étudiants ont également manifesté contre la majoration de 100 pour cent du prix des tickets de repas qui ont passé de 100 à 200 millimes, et la majoration des frais d'inscriptions qui ont atteint les 30 dinars.

Un document intitulé English in Tunisia préparé par le British Council en Tunisie signale que, depuis 1997,

[traduction]

le C.A.P.E.S est obligatoire pour enseigner dans le secteur public de l'éducation en Tunisie. Le C.A.P.E.S. est un examen national auquel peuvent s'inscrire les diplômés dans leur champs de spécialisation deux années après l'obtention de leur premier diplôme. Le C.A.P.E.S. rend son titulaire admissible à des postes d'enseignant au primaire et au secondaire.

Aucune information supplémentaire sur l'UGET et le C.A.P.E.S. du

secondaire n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches dans les délais prescrits pour la réponse à cette demande d'information.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Agence France Presse (AFP). 12 décembre 1995. « Tunisia Dissidents Could Face Torture: Amnesty » (NEXIS)

Amnesty International. Mars 2000. Tunisia: The Administration of Justice in Tunisia. Index AI: MDE 30/04/00.

[Date de consultation : 25 sept. 2000]

The British Council, Tunisia. Avril 2000. « English in Tunisia ». [Date de consultation : 25 sept. 2000]

Country Reports on Human Rights Practices 1998. 1999. Département d'État des États-Unies. Washington, DC. [Date de consultation : 25 sept. 2000]

L'Express [Paris]. 12-18 mai 2000. Dominique Lagarde. La Tunisie sous la répression : la fronde des jeunes.

In Defense of Marxism. Avril 2000. « Tunisia: Mass Protests Against the Regime ». [Date de consultation : 25 sept. 2000]

Inter Press Service (IPS). 29 avril 1988. Mahfoudh Dhaoui. « Tunisia: Students on Verge of Reviving Union ». (NEXIS)

Le Monde [Paris]. 21 mai 1993. « Tunisie : arrestation du secrétaire général de l'Union générale des étudiants ». (NEXIS)

_____. 19 mars 1994. Jacques de Barrin. « La Tunisie tétanisée : les élections présidentielles et législatives ne devraient pas modifier notablement une vie politique paralysée par la menace islamiste ». (NEXIS)

Angel, William. D. 1990. Youth Movements of the World. Londres : Longman Group UK.

Autres sources consultées

Bases de données de la CISR

REFMONDE

Sources Internet, y compris :

Wolrd News Connection.

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