République centrafricaine : Association nationale des étudiants centrafricains (ANECA) (septembre 2002)

Les renseignements sur l'Association nationale des étudiants centrafricains (ANECA) trouvés parmi les sources consultées par la Direction des recherches, sont non seulement limités, mais également contradictoires.

Dans sa livraison du 3 juin 2002, Le Citoyen, quotidien centrafricain, notait qu'à Bangui, « le président [du pays] Patassé a dissout l'ANECA (Association nationale des étudiants centrafricains) en 1994 et a fait mettre en place une coordination qui ne joue pas son rôle et a plutôt une mission politique de casser la grève des étudiants ».

Par contre, jointe par téléphone à Bangui le 10 septembre 2002, une représentante de la Ligue centrafricaine de droits de l'homme (LCDH), affiliée à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), a signalé que l'ANECA existe toujours t que cette organisation étudiante est située à l'Université de Bangui. Son objectif, a-t-elle ajouté, est la défense des intérêts des étudiants, notamment en ce qui a trait à l'amélioration de leurs conditions de vie (ibid.). L'ANECA est connue surtout pour ses revendications auprès des autorités, soit pour la perception des bourses d'études qui sont souvent payées en retard, soit pour leur augmentation (ibid.).

Dans son rapport annuel 1999, la LCDH notait qu'en avril 1999, « M. Christian Panika, journaliste de la Radio Centrafrique (publique) et correspondant de la Radio France Internationale et l'Agence France Presse a été sanctionné par une mutation à l'Agence centrafricaine de presse. Il lui était reproché d'avoir laisser sur les ondes de la Radio Centrafrique, un communiqué de l'Association des étudiants centrafricains (ANECA), critique à l'égard du gouvernement ».

Le journal Centrafrique-presse faisait, quant à lui, mention des obsèques prévues pour le 15 septembre 2002 d'Albert Ndodet, « président de l'Association nationale des étudiants centrafricains (ANECA) en 1979 [qui] s'était illustré en conduisant la révolte des jeunes qui devait conduire à la chute du tyran de Bérengo en septembre de la même année » (14 sept. 2001).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Centrafrique-presse [Bangui]. 14 sept. 10, 02 201. « Albert Ndode, Alias "Malabar", a cessé le combat ». [Date de consultation : 9 sept. 2002]

Le Citoyen [Bangui]. 3 juin 2002. No 1377. « L'Université de Bangui se meurt, mais où est passée la coordination des étudiants? ». [Date de consultation : 9 sept. 2002]

Ligue centrafricaine des droits de l'homme (LCDH) [Bangui]. 10 septembre 2002. Entretien téléphonique avec une représentante.

_____. 1999. Centrafrique : situation des droits de l'homme-Rapport annuel 1999. [Date de consultation : 9 sept. 2002]

Autres sources consultées

Africa Confidential 2001-2002.

Africa Research Bulletin 2001-2002.

Bases de données de la CISR.

Dossier de pays du Centre de ressources. République centrafricaine.

Human Rights Watch. Rapports 2001-2002.

Keesing's Record of World Events 2001-2002.

La Lettre hebdomadaire de la FIDH 2001-2001.

LEXIS/NEXIS.

West Africa 2001-2002.

Sites Internet, y compris :

Africatime.

All Africa.

Amnesty International Online.

FIDH Online

Human Rights Watch Online.

MISNA.

PANA.

ReliefWeb.

Moteurs de recherche, y compris :

Google.

Lycos.

Yahoo.