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Afghanistan : information sur le recrutement forcé ou volontaire par des groupes armés illégaux et d'autres acteurs non étatiques (2004-2006)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa
Publication Date 23 February 2007
Citation / Document Symbol AFG101272.EF
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Afghanistan : information sur le recrutement forcé ou volontaire par des groupes armés illégaux et d'autres acteurs non étatiques (2004-2006), 23 February 2007, AFG101272.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/469cda58c.html [accessed 29 May 2023]
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En 2005, diverses sources ont fait état de méthodes de recrutement de groupes armés illégaux en Afghanistan. Dans sa publication de décembre 2005 sur ce pays, l'Observatoire des situations de déplacements internes (Internal Displacement Monitoring Centre – IDMC) indique que le recrutement forcé se déroule dans les régions du Nord et dans les hautes terres centrales du pays (NRC 2 déc. 2005, 25, 72). L'IDMC constate une augmentation des activités de recrutement (ibid., 26) et indique que l'incapacité à protéger le Nord est en grande partie due à la présence de commandants de groupes armés qui déclenchent des hostilités et qui exercent un contrôle quasi total sur la population civile (ibid., 148). L'IDMC explique que ces factions militaires concurrentes procèdent à du recrutement forcé, que ces activités affectent la population locale et les personnes déplacées à l'intérieur du pays qui cherchent une protection dans le nord de l'Afghanistan, ainsi que celles qui viennent de retourner dans la région (ibid., 71-72, 148).

Dans la province de Jawzjan à la frontière du Turkménistan, un fonctionnaire du ministère des Réfugiés et des Rapatriés de l'Afghanistan indique que deux factions armées opposées – le Jamiat-e Islami et le Jonbesh-e Melli Islami – ont entrepris des campagnes de recrutement forcé obligeant au moins 2 000 familles à quitter le pays (NRC 2 déc. 2005, 72). + la frontière du Tadjikistan, les forces du Jamiat-e Islami basées dans la province de Kunduz et qui opèrent sous les ordres du commandant Daoud auraient recruté des personnes de force dans la province voisine de Takhar (ibid., 27). Dans une publication de 2004, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) mentionne que les luttes de pouvoir entre les groupes armés dans la province de Faryab, à la frontière du Turkménistan, sont à l'origine des campagnes de recrutement forcé, surtout dans la circonscription d'Almar (OIM janv. 2004, 51).

L'IDMC souligne que les Pachtounes sont généralement sujets au recrutement forcé dans le Nord, mais ne fournit pas d'exemple particulier d'occasions où cela se serait produit (ibid., 26). Un conseil de Pachtounes déplacés à l'intérieur du pays ont déclaré à l'IDMC qu'ils étaient réticents à retourner chez eux après l'exode de 2001 et ont notamment mentionné leur peur des seigneurs de la guerre qui mènent des campagnes d'enrôlement et de travail forcés (ibid., 26, 146).

Recrutement en vue de servir dans des groupes armés illégaux

Dans sa stratégie de développement national de 2005, le gouvernement afghan décrit les conditions socioéconomiques qui, selon lui, contribuent au recrutement des groupes armés :

[traduction]

57 p. 100 de la population est âgée de moins de 18 ans, mais a peu d'espoir de trouver de l'emploi; dans la plus grande partie du pays, plus de 80 p. 100 des habitants sont illettrés; l'espérance de vie est de 46 ans; le recrutement de combattants est incroyablement peu coûteux; de plus, certaines familles envoient encore leurs fils dans les groupes armés en échange de la garantie qu'ils seront nourris (Afghanistan 19 déc. 2005, 45).

L'OIM explique que le recrutement par des agents non étatiques se fait sur une base volontaire en Afghanistan; toutefois, les tentatives de recrutement accompagnées d'intimidation, de violence et de contrainte afin d'enrôler des recrues qui sont ensuite forcées de servir dans des factions armées suscitent des inquiétudes (janv. 2004, 51). Des méthodes d'extorsion, notamment la taxation, sont utilisées contre les familles qui refusent de remettre leurs membres aux dirigeants des factions (OIM janv. 2004, 51, 52; NRC 2 déc. 2005, 25). On estime que les montants extorqués aux familles afin d'éviter le recrutement vont de 28 à 498 $CAN (ibid., 25-26; OIM janv. 2004, 52). L'OIM indique que les [traduction] " Pachtounes sont battus et doublement taxés – ils doivent payer des taxes à la fois pour soutenir les groupes armés et pour éviter aux jeunes hommes d'être enrôlés " (ibid.).

L'IDMC explique que dans certains cas, les familles sont obligées de vendre leur maison afin de se procurer les fonds nécessaires pour contrer les tentatives de recrutement de leurs fils (NRC 2 déc. 2005, 2). Dans d'autres cas, les communautés aident les familles à effectuer le paiement demandé (ibid., 26, 72). Parfois les recruteurs agressent et prennent de force les membres des familles lorsque ces dernières ne peuvent se procurer les fonds (ibid.). Par ailleurs, les familles envoient aussi leurs fils dans des pays voisins afin d'échapper au recrutement (ibid., 72). Dans un camp pour les personnes déplacées à l'intérieur de leur pays dans la province de Samangan, les résidants ont comploté afin de faire passer clandestinement la plupart des jeunes hommes dans un autre camp pour éviter le recrutement forcé (ibid., 26). Les personnes et les familles qui subissent ce type de recrutement ne le signalent généralement pas aux autorités chargées de l'application des lois parce que les autorités sont soupçonnées par nombre de personnes d'être contrôlées par les groupes armés (OIM janv. 2004, 52).

Recrutement de femmes, de filles et de garçons

La Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats rapporte que des garçons se sont volontairement engagés dans les milices ou ont été recrutés de force (Coalition 2005). La Coalition évalue le nombre d'enfants soldats actuel et passé à environ 8 000 (ibid.). L'OIM estime l'âge moyen des recrues enrôlées pour le combat à 16 ans (janv. 2004, 52).

L'OIM rapporte que des groupes armés enlèvent des femmes, ainsi que des filles et des garçons dès l'âge de quatre ans, les retiennent contre leur gré pendant différentes périodes, et que ces personnes sont victimes de viols individuels ou collectifs (janv. 2004, 36, 37). Selon l'OIM, on observe une tendance à agresser sexuellement les garçons dans les factions armées (OIM janv. 2004, 36, 37). Généralement, les commandants locaux recrutent des garçons pour que ces derniers participent à des fêtes de mariage et dansent lors de spectacles (ibid.; Nations Unies 26 juill. 2005), après quoi ils sont parfois violés et réduits en esclavage (OIM janv. 2004, 37). Dans un article publié le 26 juillet 2005, les Réseaux d'information régionaux intégrés des Nations Unies indiquaient que les seigneurs de la guerre continuaient à exploiter sexuellement les enfants dans certaines parties rurales du Nord, du Nord-Est et du Centre de l'Afghanistan.

La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes indique que les familles et les mécanismes judiciaires traditionnels sont impuissants face à ce qu'elle décrit comme [traduction] " des actes de violence déchaînée et despotique " contre les femmes (Nations Unies 15 févr. 2006, paragr. 55). Selon la rapporteuse, cette violence est perpétrée par des seigneurs de la guerre et leurs combattants, et consiste en des mariages forcés, des enlèvements et des viols (ibid., paragr. 55, 21). L'OIM et la Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats ont consigné des événements de 2004, et signalent que des commandants locaux ont forcé des jeunes filles à se marier de façon précoce et à travailler comme domestique sous leurs ordres (OIM janv. 2004, 32; Coalition 2005). Les groupes armés ont enlevé des femmes et des filles chez elles pour les marier de force et en faire des esclaves, et ce faisant, ont agressé et parfois assassiné les membres de leur famille qui tentaient de les contrer (OIM janv. 2004, 32, 33). Compte tenu du pouvoir et de l'autorité politique des groupes armés dans leur territoire, très peu de cas ont été signalés à la police (OIM janv. 2004, 32).

Travail forcé

Une publication de l'OIM en 2004 indique que les Afghans faisaient l'objet de traite et étaient envoyés au Pakistan pour faire du travail forcé; toutefois, elle n'identifie pas les groupes responsables de la traite (janv. 2004, 55, 40, 45). Les adultes et les enfants font l'objet de traite de l'Afghanistan au Pakistan et sont assujettis à la servitude pour dette, surtout dans les provinces de Jawzjan et de Sar-i-Pul au nord de l'Afghanistan (OIM janv. 2004, 40). Au Pakistan, un nombre non précisé d'enfants afghans vivant dans le camp de réfugiés de Shamshatoo a été recruté et envoyé dans la province pakistanaise du Pendjab où ils ont été contraints à travailler dur (ibid., 45).

D'autres formes de travail forcé en Afghanistan sont liées à la culture du pavot et au trafic de la drogue (OIM janv. 2004, 52; voir aussi Danemark nov. 2004, 61). Ces opérations sont souvent coordonnées par des seigneurs de la drogue et des commandants régionaux, dont plusieurs occupent des postes au gouvernement (The Christian Science Monitor 13 mai 2005). L'OIM rapporte que des groupes armés illégaux recrutent des hommes et les réduisent en esclavage pour cultiver les champs de pavot asiatique (janv. 2004, 52; voir aussi Danemark nov. 2004, 61). Selon l'OIM, les commandants régionaux [traduction] " intimident " les villageois afin qu'ils leur procurent des ouvriers pour récolter le pavot et [traduction] " contraignent " les garçons et les hommes à faire ce travail (OIM janv. 2004, 52-53). Il y a eu des plaintes contre le travail forcé dans le nord de l'Afghanistan; par ailleurs, on préfèrerait confier la récolte du pavot aux Afghans d'origine turkmène parce qu'ils auraient des compétences en la matière (ibid.). En Afghanistan, la saison de la récolte du pavot s'étend de mai à juillet selon la région, et les ouvriers seraient forcés de faire la récolte pendant environ deux semaines avant d'être libérés (ibid.)

Selon le rapport de 2004 de l'OIM, des enfants afghans auraient été kidnappés et assassinés dans le but de faire du trafic de stupéfiants, pratique plus fréquente sous les talibans, mais qui se poursuivrait au moment de la publication du rapport (janv. 2004, 53). L'OIM a aussi indiqué que des personnes dont l'âge n'a pas été précisé avaient été menacées de violence et forcées de transporter de la drogue vers des pays voisins en les avalant ou en les insérant dans des orifices (janv. 2004, 53). Aucune information corroborante sur le trafic forcé de stupéfiants n'a pu être trouvée par la Direction des recherches dans les délais prescrits.

Recrutement effectué par les talibans

Des médias et des associations de défense des droits de la personne indiquent que les talibans sont actifs dans le sud de l'Afghanistan, près de la frontière pakistanaise (AFP 4 juin 2006; AI 14 nov. 2003, 21), y compris dans les provinces de Kandahar, Helmand, Zaboul et Orouzgan (BBC 2 juin 2006). La British Broadcasting Corporation (BBC) rapporte que les talibans et al-Qaïda sont très actifs dans les provinces de l'est du pays situées à la frontière du Pakistan (ibid.; voir aussi AI 14 nov. 2003, 21), et qu'ils recruteraient des résidants en distribuant des DVD (BBC 25 avr. 2006). De plus, l'Institut du reportage de guerre et de paix (Institute for War and Peace Reporting – IWPR) mentionne que les talibans entreprennent de nouvelles activités dans les provinces du nord du pays, soit Balkh, Jawzjan, Sar-i-Pul et Badakhshan (15 juin 2006, 5).

Les talibans recrutent, entre autres, en faisant des sermons dans les mosquées (AFP 4 juin 2006; IWPR 15 juin 2006, 4) et lors de rassemblements pour la prière (ibid.). De plus, selon un commandant des forces de la coalition en Afghanistan, quand les forces talibanes sont décimées comme cela s'est produit en juillet et en août 2005, elles recrutent des combattants plus jeunes, notamment des garçons de 14 à 16 ans (Nations Unies 26 juill. 2005; AP 23 août 2005). Selon un journal de Kaboul, Cheragh, les talibans recrutent des citoyens et des membres démobilisés des forces armées de l'Afghanistan insatisfaits du gouvernement (23 oct. 2005). Les recrues grossiraient également les rangs des talibans parce qu'elles ont peu d'autres moyens de survivre (IWPR 15 juin 2006, 4). Après leur renversement en 2001, les talibans ont mis sur pied des camps d'entraînement dans le nord-ouest du Pakistan où, d'après la BBC, ils recrutent activement de nouveaux membres dans les écoles religieuses appelées madrasas et dans les camps de réfugiés afghans (BBC 2 juin 2006, 3).

La signification de talib, appellation des membres des talibans, est [traduction] " personne qui cherche à acquérir des connaissances religieuses " (RFE/RL 22 févr. 2006). Le rapport de l'OIM décrit une tendance aux études religieuses forcées en Afghanistan, surtout pour les garçons, et même s'il ne précise aucune période, ces études semblent être continues (janv. 2004, 53-54). Selon ce rapport, les recruteurs ciblent les jeunes qui sont pauvres, impressionnables et qui dépendent encore de leur famille, et les envoient acquérir une formation religieuse dans le système scolaire confessionnel non réglementé des madrasas (OIM janv. 2004, 53-54). En 2004, l'OIM citait des récits non confirmés selon lesquels les talibans recrutaient des garçons pour les envoyer acquérir une éducation religieuse au Pakistan (ibid., 54). De plus, selon Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), les enfants afghans fréquentent des écoles confessionnelles au Pakistan, lesquelles serviraient de centres de recrutement pour les talibans (22 févr. 2006; OIM janv. 2004, 54). D'après le document de l'OIM, dans certains cas, des jeunes afghans ont été victimes d'agressions sexuelles dans des écoles confessionnelles pakistanaises affiliées aux talibans (OIM janv. 2004, 54).

En août 2005, l'Associated Press (AP) a rapporté que dans la province orientale de Paktika, située à la frontière du Pakistan, les talibans menaient une [traduction] " campagne désespérée " pour trouver des recrues en vue des élections nationales et [traduction] " vidaient " les madrasas de leurs étudiants (23 août 2005). Au début de 2006, RFE/RL rapportait que les talibans brûlaient systématiquement les écoles de l'État afin de décourager les idées qu'elles véhiculaient et de forcer les parents à envoyer leurs enfants dans les madrasas du Pakistan pour y suivre des études religieuses (22 févr. 2006). Selon RFE/RL, environ 12 écoles, dont certaines dans le sud de la province d'Helmand, avaient été incendiées plusieurs mois avant février 2006 (22 févr. 2006).

Activités de recrutement d'al-Qaïda

Peu d'information sur les activités de recrutement d'al-Qaïda en Afghanistan ont été trouvées parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Cependant, en décembre 2005, un article du magazine Newsweek indiquait qu'al-Qaïda avait besoin de plus de recrues pour mener à bien ses activités dans ce pays (4 déc. 2005). L'article souligne aussi l'augmentation de la participation des femmes aux activités d'al-Qaïda, lesquelles se transforment en bombes humaines, et l'attribue au manque de recrues en Afghanistan et dans d'autres pays (Newsweek 4 déc. 2005). Certaines veuves et parents de membres d'al-Qaïda participeraient à ces activités pour se venger de la mort de leur proche ou pour soutenir la cause de celui-ci (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

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Agence France-Presse (AFP). 4 juin 2006. " Aid to Southern Afghanistan Must be Quicker, Says ISAF Commander ". (site Internet de ReliefWeb) [Date de consultation : 21 juin 2006]

Amnesty International (AI). 14 novembre 2003. " Afghanistan ". Out of Sight, Out of Mind: the Fate of the Afghan Returnees. (ASA 11/014/2003) [Date de consultation : 21 juin 2006]

Associated Press (AP). 23 août 2005. Daniel Cooney. " Commander: Taliban Recruiting at Schools ". (Factiva)

British Broadcasting Corporation (BBC). 2 juin 2006. " Afghanistan: Taleban's Second Coming, Guest Journalist Writer Ahmed Rashid on Why Afghanistan is Facing a Resurgent Taleban Movement ". [Date de consultation : 21 juin 2006]
_____ . 25 avril 2006. " Taleban Threat to Kill UK Troops ". [Date de consultation : 25 avr. 2006]

Cheragh [Kaboul, en dari]. 23 octobre 2005. " Failure of Reconciliation and Beginning of Fierce Attacks ". (BBC Monitoring South Asia)

The Christian Science Monitor [Boston]. 13 mai 2005. Scott Baldauf et Faye Bowers. " Afghanistan Riddled with Drug Ties ". [Date de consultation : 10 août 2006]

Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats. 2005. " Afghanistan ". Child Soldiers Global Report 2004. [Date de consultation : 7 juill. 2006]

Danemark. Novembre 2004. Udlændingestyrelsen. The Political Conditions, the Security and Human Rights Situation in Afghanistan, Report on Fact-Finding Mission to Kabul, Afghanistan. (site Internet du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme) [Date de consultation : 25 avr. 2006]

Institute for War and Peace Reporting (IWPR). 15 juin 2006. Wahidullah Amani. " Afghanistan: A Long, Bloody Summer Ahead ". [Date de consultation : 21 juin 2006]

Nations Unies. 26 juillet 2005. Réseaux d'information régionaux intégrés (IRIN). " Afghanistan: Child Soldier Demobilisation Effort Moves Westward ". [Date de consultation : 21 juin 2006]
_____ . 15 février 2006. Conseil économique et social des Nations Unies. Integration of the Human Rights of Women and a Gender Perspective: Violence Against Women. Report of the Special Rapporteur on Violence Against Women, its Causes and Consequences, Yakin Ertürk. Addendum: Mission to Afghanistan 9 to 19 July 2005. (E/CN.4/2006/61/Add.5) [Date de consultation : 12 juin 2006]

Newsweek. 4 décembre 2005. " Women and Terror ". (Factiva)

Norwegian Refugee Council (NRC). 2 décembre 2005. Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC). Afghanistan: Commitment to Development Key to Return of Remaining Displaced People. [Date de consultation : 21 juin 2006]

Organisation internationale pour les migrations (OIM). Janvier 2004. Trafficking in Persons, An Analysis of Afghanistan. [Date de consultation : 21 juin 2006]

Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL). 22 février 2006. " Afghanistan: Militants are Targeting Schools ". [Date de consultation : 21 juin 2006]

Autres sources consultées

Sources orales : l'Association révolutionnaire des femmes en Afghanistan (RAWA), le bureau de Kaboul de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ainsi que deux experts indépendants sur l'Afghanistan n'ont pas fourni de l'information dans les délais prescrits.

Sites Internet : Internationale des résistant(e)s à la guerre; Programme alimentaire mondial des Nations Unies, United Nations Assistance Mission in Afghanistan (UNAMA); Watch List on Children and Armed Conflict.

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