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Liban et Syrie : information sur la situation des Syriens au Liban, la violence dont ils font l'objet, leur allégeance politique et la naturalisation qui leur a été accordée en 1994 (1994-2009)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa
Publication Date 17 November 2009
Citation / Document Symbol ZZZ103296.EF
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Liban et Syrie : information sur la situation des Syriens au Liban, la violence dont ils font l'objet, leur allégeance politique et la naturalisation qui leur a été accordée en 1994 (1994-2009), 17 November 2009, ZZZ103296.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/4b7cee671a.html [accessed 21 May 2023]
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Des sources affirment que des centaines de milliers de Syriens travaillent au Liban (Nations Unies 3 déc. 2007; ibid. 13 avr. 2009; Daily Star 8 nov. 2005; IWPR 21 mai 2008). Les estimations du nombre de syriens qui ont travaillé au Liban varient (Nations Unies 3 déc. 2007; Daily Star 8 nov. 2005; Chalcraft 2009, 145-148). Dans son livre intitulé The Invisible Cage: Syrian Migrant Workers in Lebanon, John Chalcraft, chargé de cours à l'École d'économie de Londres (London School of Economics), explique qu'il est difficile d'évaluer le nombre de Syriens travaillant au Liban étant donné que ceux-ci détiennent rarement un permis de travail et qu'il s'agit d'un sujet délicat pour le gouvernement du Liban, les travailleurs syriens et les employeurs libanais (ibid., 145). Alors que certaines sources estiment que pas moins de 1,4 million de Syriens ont travaillé au Liban dans les années 1990 (ibid., 147-148; voir aussi Daily Star 13 juin 2005), John Chalcraft croit que, les estimations les plus justes sont les suivantes : 200 000 travailleurs en 1992, 450 000 à 700 000 en 1995-1996 et 225 000 à 450 000 en 2000 (Chalcraft 2009, 147-148). D'après les Réseaux d'information régionaux intégrés (IRIN) des Nations Unies, des économistes de Beyrouth jugent que 500 000 Syriens travaillaient au Liban avant février 2005 et qu'il en restait [traduction] « des centaines de milliers » en 2007 (Nations Unies 3 déc. 2007). Selon d'autres sources, le Liban compterait de 300 000 (Nations Unies 13 avr. 2009) à 400 000 travailleurs syriens (Daily Star 8 nov. 2005; IWPR 21 mai 2008). Les IRIN affirment que 15 p. 100 de la main d'oeuvre de la Syrie occupe un emploi au Liban (Nations Unies 13 avr. 2009).

Les Syriens au Liban ne sont pas tous des travailleurs; John Chalcraft souligne que certains sont des étudiants, d'autres des professionnels ou des touristes (Chalcraft 2009, 147). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune estimation concernant le nombre de Syriens qui habitent au Liban, mais qui ne sont pas des travailleurs.

Des sources signalent que les Syriens au Liban travaillent pour un salaire moins élevé que les Libanais (Gambill automne 2005; AFP 23 oct. 2001; Los Angeles Times 10 août 2001), mais plus élevé que ce qu'ils obtiendraient dans leur pays (ibid.; IWPR 21 mai 2008). La majorité des travailleurs syriens au Liban occupe un emploi manuel (ibid.; Nations Unies 3 déc. 2007; ibid. 13 avr. 2009), notamment dans les domaines de la construction (ibid.; ibid. 3 déc. 2007; Gambill automne 2005) et de l'agriculture saisonnière (ibid.; Daily Star 13 juin 2005; Nations Unies 3 déc. 2007). De nombreux travailleurs syriens au Liban vivent dans de piètres conditions; plusieurs d'entre eux partagent de petits appartements (Gambill automne 2005; Nations Unies 13 avr. 2009), alors que d'autres vivent dans des tentes (Los Angeles Times 10 août 2001; Nations Unies 3 déc. 2007; Chalcraft 2009, 196), des cabanes (ibid., 179; Nations Unies 3 déc. 2007) ou sur les chantiers de construction où ils travaillent (ibid. 13 avr. 2009). Deux sources signalent que les Syriens au Liban ont peu de droits en matière de travail (ibid.; Chalcraft 2009, 142).

D'après des sources, au Liban, les Syriens sont victimes de [traduction] « discrimination » (Nations Unies 13 avr. 2009; É.-U. 25 févr. 2009, sect. 5; Chalcraft 2009, 224). Selon John Chalcraft, les conditions dans lesquelles vivent les travailleurs syriens au Liban sont [traduction] « hostiles et précaires » (Chalcraft 2009, 205). Des sources avancent que certains Libanais soulagent leurs frustrations par rapport au régime syrien en s'en prenant aux travailleurs syriens (Nations Unies 3 déc. 2007; IWPR 21 mai 2008).

Violence envers les Syriens au Liban

Plusieurs sources font état de cas de violence envers les travailleurs syriens au Liban (Nations Unies 13 avr. 2009; ibid. 3 déc. 2007; IWPR 21 mai 2008; Chalcraft 2009, 145, 200-205; Daily Star 19 juill. 2007). John Chalcraft signale plusieurs attaques à l'endroit de travailleurs syriens en 2000 dans les villes de Sidon, Zahrani, Nabatiyé, Chebaa, Zahlé et Metn-Nord (Chalcraft 2009, 200-201). Trois de ces cas, qui ont eu lieu à Sidon, à Zahrani et à Nabatiyé, auraient comme auteur un groupe appelé les Libanais pour un Liban libre et indépendant (ibid.). Après une attaque à la dynamite dans un bidonville où vivent environ 1 500 travailleurs syriens en périphérie de Sidon, le groupe a diffusé un communiqué demandant le retrait des troupes et des citoyens étrangers du Liban (ibid.).

Plusieurs sources soulignent que la violence envers les Syriens au Liban était plus courante à la suite de l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais, Rafki Hariri, en février 2005, pour lequel beaucoup ont accusé les autorités syriennes (Nations Unies 3 déc. 2007; Chalcraft 2009, 202; IWPR 21 mai 2008; Daily Star 8 nov. 2005). Selon les IRIN, des [traduction] « "dizaines" » de travailleurs syriens ont été tués à l'époque (Nations Unies 3 déc. 2007). L'Institut pour la diffusion de l'information sur la guerre et sur la paix (Institute for War and Peace Reporting – IWPR), réseau international sans but lucratif voué à la défense des médias libres et objectifs (IWPR s.d.), signale que des Syriens ont été portés disparus à la suite de l'assassinat du premier ministre Hariri (IWPR 13 avr. 2008). John Chalcraft affirme qu'à l'époque, des attaques violentes envers des Syriens ont été commises partout au Liban, poussant la majorité d'entre eux à s'enfuir (Chalcraft 2009, 202). D'après M. Chalcraft, le retrait des troupes syriennes du Liban en avril 2005 a aidé à calmer l'hostilité envers les travailleurs syriens et, en automne 2005, la plupart d'entre eux étaient retournés au Liban, malgré des manifestations sporadiques de violence (ibid., 204).

Selon les IRIN, des Syriens se sont fait attaquer, voler, battre et parfois tuer entre 2006 et 2009 (Nations Unies 13 avr. 2009; ibid. 3 déc. 2007). De plus, les IRIN signalent que des travailleurs syriens vivant dans des tentes et des cabanes ont été victimes d'incendies criminelles (ibid.). Le journal libanais Daily Star signale qu'en juillet 2007, deux Syriens de la ville de Hamana, dans la région du Chouf, ont été poignardés; l'un est mort et l'autre a été grièvement blessé (19 juill. 2007). Les IRIN font état du meurtre de cinq Syriens au Liban en 2007 (Nations Unies 3 déc. 2007).

Selon l'IWPR, les journaux syriens ont signalé que 12 travailleurs syriens avaient été blessés par balle, poignardés et battus suivant l'occupation de certaines parties de Beyrouth par la milice pro-syrienne du Hezbollah en mai 2008, mais que peu de détails à propos de ces attaques ont pu être trouvés (IWPR 21 mai 2008; voir aussi Agence de presse Xinhua 12 mai 2008). Les IRIN font état du meurtre de deux Syriens en décembre 2008 (Nations Unies 13 avr. 2009).

John Chalcraft affirme que le schéma habituel des agressions envers les Syriens au Liban a dépassé les limites confessionnelles; les chiites, les sunnites, les maronites, les grecs-orthodoxes et les groupes arméniens ont fait preuve d'hostilité à l'endroit des travailleurs syriens (Chalcraft 2009, 201).

Toujours selon John Chalcraft, certains Syriens au Liban se sont sentis à la merci des attaques à la suite du retrait des troupes syriennes du Liban (Chalcraft 2009, 210). Les IRIN affirment qu'en mai 2007, après avoir reçu un rapport selon lequel environ quatre incidents par jour visaient des Syriens au Liban, le premier ministre libanais, Fouad Siniora, a demandé au peuple libanais de cesser ses attaques envers les Syriens (Nations Unies 3 déc. 2007). Des sources signalent que les travailleurs syriens sont souvent victimes de vol (ibid.; ibid. 13 avr. 2009; Chalcraft 2009, 203). D'après les IRIN, un grand nombre d'incidents impliquant des travailleurs syriens ne sont pas signalés (Nations Unies 13 avr. 2009). Selon certains juristes du Liban, dont les propos sont repris par les IRIN, la plupart des attaques à l'endroit des Syriens ne font pas l'objet d'une enquête ni d'une poursuite (ibid. 3 déc. 2007).

Allégeance politique

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé que peu de renseignements sur l'allégeance politique des Syriens au Liban. Au cours d'un entretien téléphonique avec la Direction des recherches le 19 octobre 2009, un rédacteur du Mideast Monitor, publication sans but lucratif offrant des analyses politiques sur des questions touchant le Moyen-Orient (s.d.), a dit que la plupart des Syriens se trouvant au Liban y étaient pour des raisons économiques plutôt que politiques. Il a affirmé que bon nombre d'entre eux ne participaient pas à la politique locale, mais qu'ils prenaient souvent part aux manifestations pro-syriennes, ce qui répondrait selon lui aux attentes des autorités syriennes (Mideast Monitor 19 oct. 2009). L'Institut de Washington pour la politique au Proche-Orient (Washington Institute for Near East Policy) signale qu'en novembre 2004, une manifestation pro-Syrie à Beyrouth, organisée par le Hezbollah, le mouvement Amal, le parti social nationaliste syrien et le parti Baas, a réuni un grand nombre d'immigrants et de travailleurs syriens (18 févr. 2005). Selon le rédacteur du Mideast Monitor, des travailleurs syriens ont également manifesté lors d'un rassemblement pro-Syrie le 8 mars 2005 (19 oct. 2009).

Le Globe and Mail fait état [traduction] « d'un nombre grandissant de jeunes dissidents syriens » s'établissant au Liban (21 nov. 2007). Le Daily Star et le journal jordanien The Star signalent eux aussi que des militants pour les droits de la personne et des dissidents syriens habitent au Liban (Daily Star 13 juin 2005; The Star 27 déc. 2008). Selon le Globe and Mail, certains dissidents syriens ont discuté de la possibilité de former une organisation politique au Liban pour faire campagne en faveur du changement en Syrie (The Globe and Mail 21 nov. 2007). Certains dissidents auraient affirmé jouir d'une plus grande liberté d'expression au Liban (ibid.; Daily Star 13 juin 2005). Toutefois, un militant pour les droits de la personne syrien s'est dit inquiet du fait qu'il se pourrait que des agents du service de renseignement syrien continuent de surveiller ses activités au Liban (The Star 27 déc. 2008).

Naturalisation de Syriens en 1994

Selon deux sources, de nombreux syriens musulmans habitant au Liban ont obtenu la citoyenneté libanaise en vertu de la loi de 1994 sur la naturalisation (Naturalization Act) (Washington Institute for Near East Policy 6 sept. 1996; LIC 2003, 5). Des sources soulignent que la population libanaise a ainsi connu une hausse d'environ 10 p. 100 (El Khazen hiver 2001; Washington Institute for Near East Policy 6 sept. 1996; Daily Star 22 avr. 2005). Les estimations quant au nombre de Syriens ayant été naturalisés varient (Farha mars 2008; Washington Times 15 août 1996). Selon un article paru dans le Mideast Monitor, plus de 160 000 Syriens et Palestiniens ont été naturalisés à l'époque (Farha mars 2008). Un représentant du Conseil des organisations libano-américaines (Council of Lebanese American Organizations) a affirmé que sur les 300 000 citoyens naturalisés, environ 200 000 étaient Syriens (Washington Times 15 août 1996).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune information sur les exigences et la marche à suivre prévues dans la loi de 1994 sur la naturalisation. Selon le rédacteur du Mideast Monitor, les exigences pour obtenir la naturalisation en 1994 n'ont jamais été clairement définies et étaient controversées (19 oct. 2009). Un article paru dans le Middle East Quarterly affirmait que le processus était [traduction] « problématique » et que le gouvernement n'avait pas suivi la procédure judiciaire ni correctement examiné les demandes (El Khazen hiver 2001; voir aussi Daily Star 22 avr. 2005).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune information sur les exigences et la marche à suivre après 1994 pour les Syriens habitant au Liban qui désirent obtenir la citoyenneté libanaise par naturalisation.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Agence France-Presse (AFP). 23 octobre 2001. « Brawl in South Lebanon Pits Local Residents Against Syrian Workers ». (Factiva)

Agence de presse Xinhua. 12 mai 2008. « Syria Condemns Attacks Against Its Citizens in Lebanon ». (Factiva)

Chalcraft, John. 2009. The Invisible Cage: Syrian Migrant Workers in Lebanon. Stanford, Californie : Stanford University Press.

Daily Star [Beyrouth]. 19 juillet 2007. Maher Zeineddine. « Attack on Syrians Leaves One Dead, One Wounded ». (Factiva)
_____. 8 novembre 2005. John Thorne. « New Permit Plan for Syrian Workers; Increased Labor Costs Likely to be Reflected in Higher Housing Prices ». (Factiva)
_____. 13 juin 2005. Jim Quilty. « 'The Syrian Presence': More Than Spies and Laborers ». (Factiva)
_____. 22 avril 2005. Abdallah Bouhabib. « Christians and the Lions: from Hostility to Outright Rejection of Syria ». (Factiva)

El Khazen, Farid. Hiver 2001. « Lebanon – Independent No More. Disappearing Christians on the Middle East ». Middle East Quarterly. [Date de consultation : 16 oct. 2009]

États-Unis (É.-U.). 25 février 2009. Department of State. « Lebanon ». Country Reports on Human Rights Practices for 2008. [Date de consultation : 23 oct. 2009]

Farha, Mark. Mars 2008. « Demography and Democracy in Lebanon ». Mideast Monitor, vol. 3, no 1. [Date de consultation : 15 oct. 2009]

Gambill, Gary C. Automne 2005. « Syria After Lebanon: Hooked on Lebanon ». Middle East Quarterly. [Date de consultation : 16 oct. 2009]

The Globe and Mail. 21 novembre 2007. Mark MacKinnon. « Syrians Find New Friend in Beirut; Facebook Ban Marks Latest in Series of Restrictions That Have Driven Dissidents to Lebanon ». (Factiva)

Institute for War and Peace Reporting (IWPR). 13 août 2008. « Lebanon and Syrian Presidents to Discuss Missing Persons ». [Date de consultation : 30 oct. 2009]
_____. 21 mai 2008. « Syria Seeks Legal Redress for Assaults in Lebanon ». [Date de consultation : 30 oct. 2009]
_____. S.d. « About IWPR: Aims & Activities ». [Date de consultation : 12 nov. 2009]

Lebanese Information Center (LIC). 2003. « Human Rights in Lebanon – 2003 ». [Date de consultation : 16 oct. 2009]

Los Angeles Times. 10 août 2001. Michael Slackman. « Animosity Lurks Behind Deep Syria-Lebanon Bond ». (Factiva)

Mideast Monitor [Washington]. 19 octobre 2009. Entretien téléphonique avec un rédacteur.
_____. S.d. « About Mideast Monitor ». [Date de consultation : 29 oct. 2009]

Nations Unies. 13 avril 2009. Réseaux d'information régionaux intégrés (IRIN). « Wretched Conditions for Syrian Workers ». [Date de consultation : 8 oct. 2009]
_____. 3 décembre 2007. Réseaux d'information régionaux intégrés (IRIN). « Syrian Workers Living 'in a World of Enemies' ». [Date de consultation : 8 oct. 2009]

The Star [Amman]. 27 décembre 2008. Dalila Mahdawi. « Syrian Blogger Lives Precarious Life as Exile in Lebanon ». (Factiva)

Washington Institute for Near East Policy. 18 février 2005. Robert G. Rabil. « Syria and the Polarization of Lebanese Politics ». (Policy Watch, # 961) [Date de consultation : 15 oct. 2009]
_____. 6 septembre 1996. Habib Malik. « Parliamentary Elections in Lebanon: An Early Assessment ». (Policy Watch, # 216) [Date de consultation : 15 oct. 2009]

Washington Times. 15 août 1996. Daniel Nassif. « Syria's Control of Lebanon is a Danger to All ». (Factiva)

Autres sources consultées

Sources orales : Les tentatives faites pour joindre des représentants de l'ambassade du Liban à Ottawa et de l'ambassade de la République arabe syrienne à Ottawa, ainsi que des représentants du Syrian Human Rights Committee et de la London School of Economics ont été infructueuses. Un professeur à l'université de l'Oklahoma n'a pas pu fournir d'information.

Internet sites, y compris : Al Bawaba, Al Jazeera, Amnesty International (AI), European Country of Origin Network (ecoi.net), Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) – Refworld, Human Rights First (HRF), Human Rights Watch (HRW), International Crisis Group, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Syrian Human Rights Committee, U.S. Committee for Refugees and Immigrants (USCRI).

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