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Guyana : information sur les dispositions législatives interdisant le harcèlement criminel et leur efficacité (2000-2005)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa
Publication Date 17 November 2005
Citation / Document Symbol GUY100763.EF
Reference 2
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Guyana : information sur les dispositions législatives interdisant le harcèlement criminel et leur efficacité (2000-2005), 17 November 2005, GUY100763.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/45f1473e2f.html [accessed 29 May 2023]
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Peu d'information plus récente que celle fournie dans réponse à la demande d'information GUY35239.E du 27 septembre 2000 a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Un du gouvernement publié en novembre 2000 affirme [traduction] « qu'il n'y a pas de dispositions législatives traitant de façon exhaustive du harcèlement sexuel et criminel » au Guyana (Guyana nov. 2000).

Bien qu'ils ne mentionnent pas le harcèlement criminel en particulier, les Country Reports 2004 signalent que la loi portant répression de la violence familiale (Domestic Violence Act) du Guyana contient des mécanismes qui permettent aux femmes de se protéger contre les mauvais traitements; ils précisent qu'une demande d'ordonnance de protection contre un agresseur peut être présentée par la victime, un travailleur social ou un agent de police (États-Unis 28 févr. 2005, sect. 5). Après la délivrance d'une ordonnance de protection provisoire, un juge évalue s'il faut la rendre permanente (ibid.).

L'association des droits de la personne du Guyana (Guyana Human Rights Association – GHRA) a déclaré qu'on refuse en général d'admettre l'étendue de la violence faite aux femmes au Guyana (Stabroek News 24 mai 2005). Selon la GHRA, bien que les allégations selon lesquelles les femmes et les filles sont souvent victimes de harcèlement criminel, de meurtres et de violences soulèvent [traduction] « la colère et l'indignation » dans la population guyanaise, ces actes [traduction] « continuent de se produire au même rythme » (ibid.).

Un sondage de l'opinion publique réalisé en mars et en avril 2005 par l'organisation non gouvernementale (ONG) d'aide et de refuge Help and Shelter a révélé que la majorité des répondants considéraient que [traduction] « l'agression verbale et le harcèlement criminel ne devraient pas être punissables en vertu de la loi » (Help and Shelter juin 2005, 1, 6).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

États-Unis. 28 février 2005. Department of State. « Guyana ». Country Reports on Human Rights Practices for 2004. [Date de consultation : 15 nov. 2005]

Guyana. Novembre 2000. « Annex 25: Gender Issues ». National Development Strategy (2001-2010): A Policy Framework. [Date de consultation : 31 oct. 2005]

Help and Shelter. Juin 2005. « Rapid Assessment – Awareness and Attitudes to Domestic Violence and Child Abuse in Guyana ». (Community/Police Outreach of the Domestic Violence Prevention Initiative Funded Through the UNIFEM Trust Fund for Violence Against Women.) [Date de consultation : 31 oct. 2005]

Stabroek News [Georgetown]. 24 mai 2005. « Brochure Pushes 18 as Age of Consent ». [Date de consultation : 15 nov. 2005]

Autres sources consultées

Sources orales : L'Association antillaise pour la recherche et l'action féministes (CAFRA), l'ONG Help and Shelter et le National Development Strategy Secretariat of Guyana n'ont pas répondu à une demande de renseignements dans les délais prescrits.

Les tentatives faites pour joindre le Red Thread Women's Development Collective ont été infructueuses.

Sites Internet, y compris : Comité de América Latina y el Caribe para la Defensa de los Derechos de la Mujer (CLADEM), Factiva, The Guyana Chronicle, National Development Strategy Secretariat of Guyana, site Internet du PNUD pour la Barbade et l'Organisation des États des Caraïbes orientales, Women Watch.

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