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Liban : information sur la situation des chrétiens, y compris le traitement que leur réservent la société et les autorités; le traitement que leur réservent le Hezbollah et al-Qaïda; la protection de l'État (2011-2013)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 16 January 2014
Citation / Document Symbol LBN104728.EF
Related Document(s) Lebanon: Situation of Christians, including treatment by society and authorities; treatment of Christians by Hezbollah and Al-Qaeda; state protection (2011-2013)
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Liban : information sur la situation des chrétiens, y compris le traitement que leur réservent la société et les autorités; le traitement que leur réservent le Hezbollah et al-Qaïda; la protection de l'État (2011-2013), 16 January 2014, LBN104728.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/548170b64.html [accessed 21 May 2023]
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1. Contexte

Des sources signalent qu'il est difficile d'obtenir des statistiques sur l'appartenance religieuse, car le dernier recensement effectué au Liban remonte à 1932 (Middle East Online 12 sept. 2012; Christian Science Monitor 7 oct. 2012). D'après certaines sources, les chrétiens représentent environ 39 p. 100 de la population du Liban (ibid.; É.-U. 7 janv. 2013). L'International Religious Freedom Report for 2012 des États-Unis renferme les renseignements suivants sur la composition religieuse de la population du Liban, qui ont été fournis par Statistique Liban (Statistics Lebanon), entreprise de recherche de Beyrouth :

[traduction]

[L]es musulmans sunnites représentent approximativement 27 p. 100 de la population; les musulmans chiites, 27 p. 100; les chrétiens maronites, 21 p. 100; les Grecs orthodoxes, 8 p. 100; les Druzes, 5,6 p. 100; et les Grecs catholiques, 5 p. 100. Les membres de plus petits groupes chrétiens représentent les 6,5 p. 100 qui restent. On retrouve également dans la population de très petits nombres de juifs, de bahaïs, de bouddhistes d'hindous et de membres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (mormons) (20 mai 2013, 1).

On peut lire dans le même rapport que 12 groupes chrétiens sont officiellement reconnus : les maronites, les Grecs orthodoxes, les Grecs catholiques, les Arméniens orthodoxes (grégoriens), les Arméniens catholiques, les syriaques orthodoxes (jacobites), les syriaques catholiques, les Assyriens (nestoriens), les Chaldéens, les Coptes, les évangélistes (y compris les baptistes et les adventistes du septième jour), et les catholiques latins (catholiques romains) (ibid., 2).

2. Situation des chrétiens

Il ressort de l'International Religious Freedom Report for 2012 des États-Unis que, selon la constitution, les chrétiens et les musulmans doivent être représentés de manière égale [traduction] « au Parlement, dans le Cabinet et dans les postes de haut niveau au sein de la fonction publique [...] la constitution prévoit aussi que ces postes doivent être dotés proportionnellement par des membres des différents groupes religieux reconnus » (ibid.). Des sources font observer que d'après le [traduction] « Pacte national » (National Pact) de 1943, le président du Liban doit être un chrétien maronite; le premier ministre, un musulman sunnite; et le président de l'Assemblée nationale, un musulman chiite (ibid., 2-3; Freedom House 2013). Il est écrit dans l'International Religious Freedom Report for 2012 des États-Unis que des membres de [traduction] « groupes chrétiens "minoritaires" », comme des syriaques chrétiens, ont affirmé qu'ils avaient été exclus des postes ministériels et que la plupart des postes sont donnés aux maronites et aux chrétiens orthodoxes grecs (20 mai 2013, 5). Les Country Reports on Human Rights Practices for 2012 du Département d'État des États-Unis soulignent que les chrétiens coptes n'ont eu droit à aucun siège au Parlement (19 avr. 2013, 25).

Des sources attirent l'attention sur le fait que, selon un projet de loi appelé « loi du rassemblement orthodoxe » (Orthodox Gathering Law), lors d'une élection, les citoyens peuvent uniquement voter pour des candidats ayant la même appartenance religieuse qu'eux (Al Monitor 22 févr. 2013; Al Arabiya News 23 févr. 2013). Le projet de loi a été approuvé par les comités parlementaires du Liban, mais il doit être soumis au vote du Parlement avant de devenir une loi (ibid.; Al Monitor 22 févr. 2013). Naharnet, site de nouvelles en ligne au Liban (Naharnet s.d.), précise que le Parlement ne s'est pas réuni pour voter (ibid. 15 mai 2013). Il ajoute qu'un ancien député a proposé d'adopter [traduction] « une nouvelle loi électorale qui combine un système à sélection unique et la loi du rassemblement orthodoxe » (ibid. 3 déc. 2013). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement sur le sujet.

Al Jazeera fait état d'un important surpeuplement attribuable au fait qu'environ un million de réfugiés syriens ont fui au Liban (Al Jazeera 20 oct. 2013). Il fait également état du fait que, dans la [traduction] « collectivité de Jdeideh-Fakehe, constituée principalement de chrétiens et située dans la vallée de la Bekaa, [...] la demande a été considérablement élevée en ce qui concerne l'eau, l'électricité et la production alimentaire, entraînant des pénuries de plusieurs mois » (ibid.). D'après le maire de Jdeideh-Fakehe [dans la vallée de la Bekaa], qui a été cité par Al Jazeera, le Hezbollah a aidé les [traduction] « "familles chrétiennes et musulmanes touchées par la pauvreté à se procurer de l'essence et de la nourriture" » dans cette région surpeuplée en raison de l'arrivée de réfugiés syriens (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

3. Traitement

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un chargé de cours sur les droits de la personne invité à l'Université Saint-Joseph à Beyrouth, qui a également travaillé pour plusieurs organisations internationales dans les pays arabes, a fourni des renseignements en s'appuyant sur ses connaissances personnelles (chargé de cours invité 5 janv. 2014). À son avis,

[traduction]

les chrétiens - en tant que communauté - au Liban n'ont pas fait l'objet d'actes de violence ciblés [de 2011 à 2013] du fait de leur appartenance religieuse. Les chrétiens qui sont morts lors d'incidents de sécurité pendant cette période n'étaient pas particulièrement pris pour cibles; ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment (ibid.).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

Le chargé de cours invité a aussi écrit ceci :

[traduction]

Sur une base individuelle, des incidents visant des chrétiens sont survenus dans certaines régions (dans la ville de Tripoli et le Sud du pays, à savoir Saïda, des villages à l'Est de Saïda, Tyr et des zones environnantes). Cependant, l'analyse de cette tendance permet de conclure que ces incidents sont principalement liés aux activités professionnelles des personnes visées (par exemple la vente de boissons alcoolisées et la gestion de pubs ou de boîtes de nuit) et non pas à leur appartenance religieuse. Il se trouve qu'un nombre important de personnes se livrant à de telles activités dans les régions musulmanes sont des chrétiens, car pour de nombreux musulmans, il serait embarrassant sur le plan social de mener ce type d'activités professionnelles. Toutefois, les données sur ces incidents montrent que des commerces de musulmans ont également été pris pour cibles presque aussi souvent et intensément, d'où la conclusion selon laquelle ces attaques n'ont aucun lien avec l'appartenance religieuse et sont plutôt liées au type d'entreprises exploitées, qui, pour certains groupes, ne respectent pas les « valeurs islamiques » (du moins selon leur propre définition) (ibid.).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

Des médias signalent qu'en janvier 2014, une librairie de Tripoli appartenant à un prêtre grec orthodoxe a été incendiée, ce qui a endommagé des milliers de livres, après que des rumeurs selon lesquelles le prêtre aurait rédigé un [traduction] « tract fustigeant l'islam » aient circulé (AP 9 janv. 2014; AFP 3 janv. 2014). L'Associated Press (AP) précise que des musulmans et des chrétiens se sont portés volontaires pour réparer le [traduction] « commerce » (AP 9 janv. 2014). L'Associated Press précise aussi que deux jours avant l'incident, des hommes armés ont tiré sur un employé de la librairie (ibid.). De plus, au dire de membres de la famille du prêtre, on le [traduction] « harcel[ait] [...] depuis des années pour qu'il déménage » (ibid.). L'Agence France Presse (AFP) souligne que les actes de [traduction] « violence sectaire visant des chrétiens ont été extrêmement rares dans la ville au cours des dernières années » (3 janv. 2014).

On peut lire dans l'International and Religious Freedom Report for 2012 des États-Unis que

[traduction]

le 7 mai 2012, des inconnus ont enlevé un prêtre chrétien sous la menace d'une arme dans la Bekaa, apparemment parce qu'il a baptisé une femme chiite qui a fui son domicile après s'être convertie au christianisme. Les ravisseurs ont libéré le prêtre après plusieurs heures. Le prêtre a dit que les ravisseurs cherchaient à découvrir où se trouvait la femme (É.-U. 20 mai 2013, 6).

On peut également lire dans l'International and Religious Freedom Report for 2012 des États-Unis que des actes de vandalisme ont été commis sur certaines églises, y compris l'église catholique arménienne de la Sainte-Croix (Holy Cross Armenian Catholic Church) (ibid., 7).

3.1 Traitement que réservent le Hezbollah et al-Qaïda aux chrétiens

Il ressort de l'International Religious Freedom Report for 2012 des États-Unis sur le Liban qu'on a [traduction] « signalé périodiquement des tensions et des affrontements occasionnels au sein des groupes religieux, lesquels sont exacerbés par les différences politiques, l'héritage de la guerre civile et la violence en Syrie, pays voisin » (ibid., 6). L'International Crisis Group fait état du fait que les chrétiens sont préoccupés par [traduction] « la montée de l'islamisme et le nombre croissant de réfugiés syriens » (International Crisis Group 13 mai 2013, 14). Il fait également état du fait que [traduction] « les chrétiens libanais éprouvent de manière généralisée et profonde un sentiment de vulnérabilité; ils ont peur parce que l'équilibre démographique qui existe depuis des décennies entre eux et les musulmans est fragilisé, la balance ayant commencé à pencher en faveur de ces derniers » (ibid., 15). L'Associated Press fait observer que

[traduction]

les tensions croissantes semblent avoir alimenté les anciennes rancoeurs des fondamentalistes musulmans qui accusent les chrétiens de dénigrer leur foi. Cette question est particulièrement délicate à Tripoli, ville à majorité musulmane qui est située au Nord de la capitale, Beyrouth, et où l'on trouve une importante minorité de chrétiens (9 janv. 2014).

Des sources font remarquer que, sur le plan politique, les chrétiens sont divisés en deux camps : l'Alliance du 8-mars et l'Alliance du 14-mars (Freedom House 2013; International Crisis Group 13 mai 2013, 7, 14). Selon l'International Crisis Group,

[traduction]

l'Alliance du 14-mars tire son nom d'une grande manifestation anti-syrienne organisée le 14 mars 2005. À l'époque, l'Alliance regroupait entre autres le Courant du futur [(Future Current)], mouvement formé principalement de sunnites; les Forces libanaises [(Lebanese forces)] et les Phalanges [(Phalanges)], deux partis chrétiens dirigés respectivement par Samir Gaegea et l'ancien président Amine Gemayel; et Walid Joumblatt, chef de la communauté druze. Walid Joumblatt s'est retiré de l'Alliance en 2009 (ibid., 14).

L'International Crisis Group explique aussi que le nom « Alliance du 8-mars »

[traduction]

renvoie à une importante manifestation organisée par des partis libanais pro-syriens le 8 mars 2005 pour exprimer leur gratitude envers Damas. L'Alliance est entre autres formée par les deux principaux mouvements chiites, le Hezbollah et le mouvement Amal, et d'autres partis pro-syriens. Le Courant patriotique libre [(Free Patriotic Movement)], mouvement chrétien dirigé par Michel Aoun, a rejoint la coalition après qu'elle eut formé une alliance avec le Hezbollah en 2006 (13 mai 2013, 7).

Le chargé de cours invité a fourni les renseignements suivants concernant les différences entre le Hezbollah et al-Qaïda :

[traduction]

Le Hezbollah et al-Qaïda sont de nature différente. Il faut en tenir compte au moment d'analyser la façon dont ils traitent les chrétiens et les communautés chrétiennes. Le Hezbollah est une organisation hiérarchique structurée qui a une fonction de commandement et de contrôle centralisée et qui respecte très rigoureusement les règles de conduite (imposées par le niveau hiérarchique supérieur). Al-Qaïda est un ensemble de petites cellules décentralisées dont les idées sont similaires, mais qui ne suivent pas nécessairement la même orientation opérationnelle ou ligne de commandement. Le Hezbollah est composé uniquement de Libanais, alors qu'al-Qaïda est formée de djihadistes libanais et non libanais. Il existe une autre différence importante, à savoir que le Hezbollah contrôle exclusivement certaines régions du [Liban] (la région de la frontière avec Israël, la banlieue sud de Beyrouth, et Baalbeck et Hermel dans la Bekaa) alors que ce n'est pas le cas des groupes affiliés à al-Qaïda [...] (chargé de cours invité 5 janv. 2014).

D'après le chargé de cours invité,

[traduction]

la manière dont le Hezbollah traite les chrétiens dépend des intérêts stratégiques de l'organisation. Il y a d'abord la sécurité de l'organisation en tant que telle. Par conséquent, toute personne (qu'elle soit chrétienne ou non) qui est considérée comme une menace réelle ou imminente pour la sécurité de l'organisation sera surveillée de près et neutralisée (au moyen notamment de l'intimidation, de la détention ou du meurtre). Il n'y a aucun compromis à cet égard. Deuxièmement, tout conflit interne inutile doit être évité. C'est pourquoi le Hezbollah, qui est composé uniquement de chiites, a déployé beaucoup d'efforts pour que ses activités bénéficient d'une couverture « chrétienne » en formant une alliance politique avec le Courant patriotique libre, dirigé par l'ancien premier ministre et commandant général de l'armée Michel Aoun. Cela se traduit par l'adoption, par le Hezbollah, d'une attitude exagérée de tolérance et d'intégration envers les chrétiens qui vivent dans des régions sous son contrôle (bien entendu, toujours à la condition que ces chrétiens ne représentent pas une menace pour la sécurité de l'organisation). Cette volonté manifeste de montrer que les chrétiens sont des « partenaires égaux » et sont « protégés » ne comprend pas la prise de mesures concrètes pour accroître la participation des chrétiens au processus décisionnel, pouvoir que les chrétiens ont perdu après la fin de la guerre en 1990 (ibid.).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

Des sources signalent que le Hezbollah achète des terres auprès de chrétiens (Slate 13 janv. 2011; Ya Libnan 4 janv. 2012). Ya Libnan, distributeur de nouvelles libanais créé après l'assassinat de l'ancien premier ministre du Liban, Rafic Hariri (Ya Libnan, s.d.), souligne que [traduction] « des politiciens et des citoyens [chrétiens et druzes] sont préoccupés par le fait que le Hezbollah acquiert des terres » (ibid.). Human Rights Watch écrit que [traduction] « certaines municipalités ont annoncé qu'elles empêcheront les chrétiens de vendre leurs terres et leurs maisons aux musulmans en refusant d'approuver les transactions » (16 déc. 2012).

Des médias font état d'attaques commises par des groupes affiliés à al-Qaïda au Liban (Reuters 19 nov. 2013; Naharnet 4 janv. 2014). Le chargé de cours invité affirme

[traduction]

[qu'] al-Qaïda et les groupes qui y sont affiliés adoptent une position plus rigoureuse par rapport aux non-sunnites, y compris les chrétiens. Pour eux, les non-sunnites sont des apostats qui devraient être rééduqués ou tués. Cependant, ces groupes n'ont le contrôle exclusif d'aucune région du Liban. Même s'il y avait très peu de cellules au Liban au cours des 20 ou 30 dernières années, le pays a vu ces groupes proliférer depuis 2011, en partie en raison du débordement du conflit syrien au Liban. Quelques incidents ont été attribués à ces groupes, en particulier dans le Nord du Liban (Tripoli et Akkar), mais ils ne visaient pas uniquement des chrétiens. Ces groupes n'ont pas atteint depuis 2011 une taille assez importante pour représenter une menace réelle pour les chrétiens ou d'autres groupes non sunnites présents au Liban. De plus, leur priorité consiste à limiter l'influence du Hezbollah et des chiites; les attaques contre les chrétiens ne font pas partie de leurs priorités.

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

4. Protection de l'État

Selon le chargé de cours invité, [traduction] « il n'existe aucun mécanisme de protection précis pour les chrétiens ou les autres groupes qui composent la population du Liban » (5 janv. 2014). Il a ajouté que [traduction] « la nature du système libanais et les ressources mises à la disposition des forces policières ou des autres institutions de l'État ne permettent pas d'assurer une protection efficace aux citoyens libanais » (5 janv. 2014). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement sur le sujet ni aucun renseignement allant dans le même sens que ceux présentés ci-dessus.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Agence France Presse (AFP). 3 janvier 2014. « Important Library in North Lebanon Torched: Security Source ». [Date de consultation : 13 janv. 2014]

Al Arabiya News. 23 février 2013. « Lebanon's Orthodox Gathering Vote Law 'Cannot Pass': PM Mikati ». [Date de consultation : 15 janv. 2014]

Al Jazeera. 20 octobre 2013. Stephanie d'Arc Taylor. « Lebanese Christians 'Prefer' Assad Victory ». [Date de consultation : 10 janv. 2014]

Al Monitor. 22 février 2013. Elie Hajj. « March 14 Bloc Threatened by Draft Lebanese Electoral Law ». [Date de consultation : 15 janv. 2014]

Associated Press (AP). 9 janvier 2014. « Books are Latest Victim of Lebanon's Violence ». [Date de consultation : 10 janv. 2014]

_____. 20 octobre 2012. « WORLD; Lebanon; Car Bomb Hits a Nerve ». (Factiva)

Chargé de cours invité, Saint Joseph University, Beyrouth. 5 janvier 2014. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Christian Science Monitor. 7 octobre 2012. Justin Salhani. « Can a Dying Language Revive Lebanon's Christian Population? » [Date de consultation : 15 janv. 2014]

États-Unis (É.-U.). 7 janvier 2013. Central Intelligence Agency. « Lebanon ». The World Factbook. [Date de consultation : 15 janv. 2014]

_____. 20 mai 2013. Department of State. « Lebanon ». International Religious Freedom Report for 2012. [Date de consultation : 9 janv. 2014]

_____. 19 avril 2013. Department of State. « Lebanon ». Country Reports on Human Rights Practices for 2012. [Date de consultation : 13 janv. 2014]

Freedom House. 2013. « Lebanon ». Freedom in the World 2013. [Date de consultation : 13 janv. 2014]

Human Rights Watch. 16 décembre 2012. Nadim Houry. « Time for an Anti-discrimination Law ». [Date de consultation : 13 janv. 2014]

International Crisis Group. 13 mai 2013. Too Close for Comfort: Syrians in Lebanon. [Date de consultation : 10 janv. 2014]

Middle East Online. 12 septembre 2012. « Lebanese Christians: From Majority to Minority ». [Date de consultation : 15 janv. 2014]

Minority Rights Group International. 2013. State of the World's Minorities and Indigenous Peoples 2013: Events of 2012. [Date de consultation : 13 janv. 2014]

Naharnet. 4 janvier 2014. « ISIL Claims Responsibility for Haret Hreik Bombing ». [Date de consultation : 13 janv. 2014]

_____. 3 décembre 2013. « Lawmaker Suggests New Electoral Law that Combines Orthodox Gathering, Winner-Takes-All ». [Date de consultation : 16 janv. 2014]

_____. 15 mai 2013. « Geagea: Orthodox Gathering Law Never Had Chance to Succeed ». [Date de consultation : 16 janv. 2014]

_____. S.d. « About Naharnet ». [Date de consultation : 16 janv. 2014]

Reuters. 19 novembre 2013. Laila Bassam et Erika Solomon. « Suicide Bombings Kill 23 near Iran Embassy in Beirut ». [Date de consultation : 13 janv. 2014]

Slate. 13 janvier 2011. Hanin Ghaddar. « Is There No Place for People like Me in Lebanon? ». [Date de consultation : 13 janv. 2014]

Ya Libnan. 4 janvier 2012. « Christians, Druze Question Hezbollah's Controversial Land Purchases ». [Date de consultation : 13 janv. 2014]

_____. S.d. « About Ya Libnan ». [Date de consultation : 16 janv. 2014]

Autres sources consultées

Sources orales : Les tentatives faites pour joindre les personnes et les organisations suivantes dans les délais voulus ont été infructueuses : bureau principal de l'Église maronite à Montréal; Centre libanais des droits humains; professeur agrégé de sciences politiques, University of Toronto. La Our Lady of Lebanon Parish n'a pas pu fournir de renseignements pour la présente réponse.

Sites Internet, y compris : Al Manar TV Lebanon; Amnesty International; Catholic News Agency; Christianity Today; Conciliation Resources; Daily Star; ecoi.net; Human Rights Watch; International Christian Concern; Jamestown Foundation; Liban - Agence nationale de l'information, Government of Lebanon; Nations Unies - Refworld.

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