Last Updated: Tuesday, 23 May 2023, 12:44 GMT

Syrie : information sur les forces de l'opposition qui participent à des enlèvements et à des extorsions, y compris sur leurs zones d'activités au pays; fréquence des enlèvements et des extorsions de civils commis par des groupes rebelles; information indiquant si les groupes rebelles prennent pour cible des groupes sociaux en particulier, notamment les chrétiens (2013-juillet 2015)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 11 August 2015
Citation / Document Symbol SYR105231.EF
Related Document(s) Syria: Information on the opposition forces involved in abductions and extortions and their areas of operation in the country; frequency of abductions and extortion of civilians committed by rebel groups; whether rebel groups target particular social groups, including Christians (2013-July 2015)
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Syrie : information sur les forces de l'opposition qui participent à des enlèvements et à des extorsions, y compris sur leurs zones d'activités au pays; fréquence des enlèvements et des extorsions de civils commis par des groupes rebelles; information indiquant si les groupes rebelles prennent pour cible des groupes sociaux en particulier, notamment les chrétiens (2013-juillet 2015), 11 August 2015, SYR105231.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/55debd504.html [accessed 25 May 2023]
DisclaimerThis is not a UNHCR publication. UNHCR is not responsible for, nor does it necessarily endorse, its content. Any views expressed are solely those of the author or publisher and do not necessarily reflect those of UNHCR, the United Nations or its Member States.

1. Aperçu des groupes de l'opposition en Syrie

Le Congressional Research Service (CRS), un organisme législatif au sein de la Bibliothèque du Congrès (Library of Congress) des États-Unis qui présente des analyses stratégiques et juridiques aux membres du Congrès (É.U. s.d.), fait observer que, selon le service du renseignement des États-Unis, [traduction] « la force de l'insurrection en Syrie […] "compte de 75 000 à 80 000 insurgés, ou même de 110 000 à 115 000 insurgés, qui font partie de plus de 1 500 groupes ayant des allégeances politiques très variées" » (ibid. 27 juin 2014, 3).

Le groupe État islamique en Iraq et au Levant (EIIL), également connu sous le nom d'État islamique en Iraq et al-Cham (EIIS), d'État islamique (EI) [traduction] « ou "Daesh" en arabe » (ibid. 25 juin 2015, 1), de même que le Jabhat al-Nosra et Ahrar al-Cham, font partie des principales organisations constituant le Front islamique, une alliance s'opposant au président de la Syrie, Bachar al-Assad (ibid. 27 juin 2014, 5; Carnegie Endowment for International Peace 14 janv. 2014). Selon le CRS, les trois groupes comptent environ 26 000 membres (É.U. 27 juin 2014, 3). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

Le CRS signale que les groupes EIIL, Jabhat al-Nosra et Ahrar al-Cham représentent les [traduction] « forces de l'opposition les plus efficaces [contre l'État syrien] » (ibid.). Les Country Reports on Human Rights Practices for 2014 publiés par le Département d'État des États-Unis décrivent Jabhat al-Nosra comme une organisation extrémiste terroriste liée à al-Qaïda (É.U. 25 juin 2015, 3).

Le 29 juin 2014, le groupe EIIL a déclaré être un [traduction] « califat » [1] (É.U. 25 juin 2015, 1; Nations Unies 16 juin 2015, 5), et il s'est rebaptisé le groupe EI (ibid.). Des sources signalent que Racca [Al-Racca] est devenue la [traduction] « capitale non officielle » du groupe EIIL (MRG juill. 2015, 246; É.U. 25 juin 2015, 1) et que, depuis 2013, le groupe exerce un contrôle [traduction] « de plus en plus important » sur la ville de Deir Ezzor, située dans l'Est du pays (ibid.). Selon les Nations Unies, le groupe EIIL contrôle de vastes [traduction] « zones dans les gouvernorats d'Alep, de Racca, d'Idlib, d'Hassaké et de Deir Ezzor » (16 juin 2015, 5).

Des sources font observer que, à la fin de 2013, plusieurs groupes de milices islamistes ont annoncé la création du Front islamique (É.U. 27 juin 2014, 5; Carnegie Endowment for International Peace 14 janv. 2014). Carnegie Endowment for International Peace, un réseau international regroupant des centres de recherche sur les politiques (ibid. s.d.), précise que le Front est constitué des sept factions rebelles suivantes :

le mouvement islamique Ahrar al-Cham : [traduction] « un groupe islamiste fondamentaliste ayant des cellules partout en Syrie »;

les brigades Suqour al-Cham : « une faction puissante présente essentiellement dans la province d'Idlib, dans le Nord-Ouest de la Syrie »;

la brigade Tawhid : « possiblement le groupe le plus puissant à Alep »;

la brigade Haq : « exerce une grande influence à Homs »;

le bataillon Ansar al-Cham : « établi dans le Nord de Lattaquié et à Idlib »;

l'Armée islamique : « une faction puissante originaire de l'Est de Damas »;

le Front islamique kurde : « une petite faction d'islamistes kurdes comptant peu de membres » (ibid. 14 janv. 2014).

Selon le CRS, les groupes armés suivants constituent le [traduction] « noyau » du Front islamique et ils sont les « premiers signataires de sa charte » : « mouvement islamique Ahrar al-Cham, brigades Suqur al-Cham, bataillons Ansar al-Cham, Jaish al-Islam, Liwa al-Tawhid et Liwa al-Haqq » (É.U. 27 juin 2014, 5-6).

D'après Reuters, il y a des tensions entre les groupes islamistes et les groupes qui appuient le sécularisme en Syrie (25 sept. 2013). Le Daily Beast, un média indépendant qui publie des articles sur [traduction] « la politique, la culture populaire, les nouvelles internationales et d'autres sujets » (Daily Beast s.d.), signale que les groupes séculaires et les groupes islamistes associés à l'Armée syrienne libre (Free Syrian Army - FSA) [un groupe armé ne relevant pas de l'État (Human Rights Watch 29 janv. 2015, 521)], [traduction] « sont de plus en plus corrompus » (ibid. 1er déc. 2013). Selon Human Rights Watch, la FSA est responsable d'enlèvements en Syrie (Human Rights Watch 29 janv. 2015, 521). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

2. Extorsion

Le Financial Times (FT), un journal et une organisation d'information internationale sur le monde des affaires, fait observer que le groupe EIIL participe à des extorsions en Syrie (FT 5 janv. 2015). Selon cette même source, la population locale [traduction] « se plaint » du fait que le groupe EIIL « détourne ses ressources » (ibid.). Le Financial Times fait également remarquer que le groupe EIIL retire un million de dollars par jour du pétrole et des rackets d'extorsion, et que le groupe a [traduction] « pris le contrôle de trois digues et d'au moins deux usines de gaz en Syrie » (ibid.). De même, les Nations Unies signalent que le groupe EIIL a étendu son contrôle sur les ressources naturelles de la Syrie, de manière à [traduction] « consolider » les capacités financières du groupe (16 juin 2015, 5). D'après le National Post, le groupe EIIL contrôle [traduction] « environ 60 p. 100 des champs de pétrole de la Syrie » (28 août 2014). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

3. Enlèvements de civils par des groupes de l'opposition

3.1 Fréquence des enlèvements

Il ressort des Country Reports 2014 que les enlèvements ont connu une [traduction] « hausse marquée à Alep » et dans d'autres régions du Nord du pays qui ne sont pas sous le contrôle du gouvernement (É.-U. 25 juin 2015, 26). Selon la même source, la Commission d'enquête des Nations Unies sur la Syrie a fait état d'une [traduction] « hausse spectaculaire du nombre de prises d'otage, qui étaient souvent de nature sectaire » (ibid., 25). Al Jazeera signale que [traduction] « des dizaines de milliers de personnes sont disparues sans laisser de traces » et que les « enlèvements dans l'Ouest de la province d'Idlib font ressortir le problème de plus en plus important » des disparitions partout au pays (14 oct. 2013).

Selon Amnesty International (AI), des groupes armés se sont rendus responsables de [version française d'AI] « nombreux enlèvements et arrestations » (25 févr. 2015, 356). Selon les Country Reports 2014, cette année-là, [traduction] « le groupe EIIL a détenu 486 femmes et 455 enfants, et d'autres groupes armés ont détenus 580 femmes et 1 000 enfants » (É.U. 25 juin 2015, 5).

3.2 Personnes visées par les enlèvements

Des sources signalent que des groupes armés enlèvent des civils (Human Rights Watch 29 janv. 2015, 517; É.U. 25 juin 2015, 25; AI 25 févr. 2015, 356). Des sources font observer que des groupes armés enlèvent également des sympathisants présumés du gouvernement, des journalistes, des travailleurs humanitaires et des militants (ibid.; É.U. 25 juin 2015, 25), de même que des chefs religieux et des membres des forces du régime (ibid.). Selon Amnesty International, des groupes armés ont soumis nombre de leurs victimes à [version française d'AI] « des actes de torture et à d'autres mauvais traitements, et dans plusieurs cas, à des exécutions sommaires et arbitraires » (AI 25 févr. 2015, 356). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

De même, les Nations Unies signalent que, en 2014, des journalistes et des défenseurs des droits de la personne ont été enlevés par le groupe EIIL ou [traduction] « ont disparu » (16 juin 2015, 8). Dans les Country Reports 2014, il est écrit que, selon la Commission d'enquête des Nations Unies, il existe une [traduction] « tendance documentée » voulant que les travailleurs médicaux, notamment les médecins, soient détenus par des membres du groupe EIIL et que les journalistes, les femmes, les enfants et les membres de minorités fassent l'objet d'enlèvements (É.U. 25 juin 2015, 5, 29).

Les Nations Unies font observer que le groupe EIIL a pris pour cible des groupes religieux et des groupes ethniques (16 juin 2015, 8). De même, Minority Rights Group International (MRG) signale que, en 2014, le groupe Jabhat al-Nusra et le groupe EIIL ont pris des groupes minoritaires pour cible en raison de leurs croyances (MRG juill. 2015, 242). La même source ajoute que des milices de l'opposition ont pris pour cible des minorités, notamment [traduction] « des alaouites, des chrétiens, des Druzes, des ismaéliens, des Kurdes, des Turkmènes, des duodécimains et des yézidis […] en supposant qu'elles appuyaient le régime » (ibid., 240). Des sources signalent que les chrétiens sont considérés comme des sympathisants du gouvernement en place (ibid.; Christian Freedom International s.d.; The Telegraph 2 août 2013).

Des sources font observer que les enlèvements sont devenus une source de revenus pour les groupes rebelles (aspirant au doctorat 26 juin 2015; SJAC 26 juin 2015; Church in Chains 13 juill. 2015). Dans les Country Reports 2014, il est écrit que [traduction] « des groupes armés s'opposant au gouvernement enlèvent des civils et des membres des forces du régime afin de pouvoir échanger des prisonniers et exiger des rançons » (É.U. 25 juin 2015, 25). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un aspirant au doctorat en sciences politiques à l'Université de la Colombie-Britannique, qui se spécialise dans la politique relative à l'insurrection et qui a effectué une étude sur le terrain, à Alep, au sujet de la Syrie et du groupe EIIL, a soutenu que les groupes rebelles s'en prennent souvent à la population pour obtenir de l'argent, plutôt qu'en fonction de leur appartenance ethnoreligieuse (aspirant au doctorat 26 juin 2015).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le directeur général du Centre de justice et de responsabilisation de Syrie (Syria Justice and Accountability Centre - SJAC), une organisation syrienne qui veille à ce que les violations des droits de la personne soient consignées adéquatement afin que ces données puissent être utilisées dans le cadre de la [traduction] « justice transitionnelle et de la consolidation de la paix » (SJAC s.d.), a écrit ce qui suit :

[traduction]

[L]es enlèvements et les extorsions de civils commis par des groupes rebelles se sont produits à une échelle limitée et, habituellement, les victimes sont prises pour cible en raison de leurs opinions politiques, [y compris en raison de leurs] relations avec le gouvernement Assad (ibid. 26 juin 2015).

La même source a également expliqué que d'autres groupes de criminels, qui n'entretiennent pas de liens directs avec un [traduction] « parti [politique] en guerre », profitent de l'absence de « sécurité de base » et procèdent à l'enlèvement de civils en raison de leur richesse et non de leurs opinions politiques ou religieuses (ibid.).

3.3 Enlèvements par des groupes de l'opposition

Des sources signalent que, en mai 2015, les groupes Jabhat al-Nosra et EIIL ont enlevé 153 enfants kurdes (MRG juill. 2015, 242; Human Rights Watch 29 janv. 2015, 517). Selon Human Rights Watch, les enfants ont par la suite été libérés (ibid.).

D'après Human Rights Watch, en août 2013, environ 54 femmes et enfants alaouites ont été enlevés [traduction] « par des groupes armés ne relevant pas de l'État » au cours d'une offensive militaire dans la ville de Lattaquié et, le 29 janvier 2015, ils étaient toujours détenus par les « moudjahidin » (29 janv. 2015, 521). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun autre renseignement allant dans le même sens.

Des sources signalent que, le 9 décembre 2013, Razan Zeitouneh, un défenseur des droits de la personne bien connu, ainsi que trois autres militants, ont été enlevés à Douma, une ville située près de Damas (AI 11 déc. 2013; Human Rights Watch 29 janv. 2015, 521), qui est sous le contrôle de groupes armés de l'opposition, notamment de l'Armée de l'Islam (ibid.). D'après Human Rights Watch, le 29 janvier 2015, les victimes n'avaient toujours pas été libérées (ibid.).

4. Persécution ciblée de chrétiens

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le directeur du Centre d'études sur le Moyen-Orient (Center of Middle East Studies) de l'Université de l'Oklahoma, un spécialiste de la politique syrienne, a soutenu que les groupes rebelles s'en prennent à des groupes en particulier, notamment aux chrétiens (26 juin 2015).

Des sources précisent que, dans les régions contrôlées par le groupe EIIL, les chrétiens ont reçu l'ordre de se convertir à l'islam et de payer la djizya (une taxe religieuse), à défaut de quoi ils risquaient la mort (BBC 25 févr. 2015; Nations Unies 14 nov. 2014, 5; MRG juill. 2015, 246). Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur la djizya, veuillez consulter la Réponse à la demande d'information SYR105229.

Selon Church in Chains, un organisme de bienfaisance situé en Irlande qui vient en aide aux chrétiens persécutés partout dans le monde (Church in Chains s.d.), les chrétiens sont victimes d'enlèvements parce qu'ils sont considérés comme des personnes bien nanties, bien que les enlèvements visent également les pauvres (ibid. 13 juill. 2015). D'après Open Doors USA, la section américaine de Open Doors, une organisation internationale qui s'emploie à aider les chrétiens persécutés et à leur donner les moyens d'agir (Open Doors USA s.d.b), les chrétiens font l'objet d'enlèvements [traduction] « pour des motifs financiers, politiques et idéologiques » (Open Doors USA s.d.a). Le directeur général du SJAC a par ailleurs affirmé que, [traduction] « à sa connaissance, aucun groupe rebelle n'a pris des chrétiens pour cible parce qu'ils étaient chrétiens; ils ont plutôt été pris pour cible en raison de leur rôle au sein du régime » (SJAC 26 juin 2015).

Pour obtenir des renseignements supplémentaires sur le traitement réservé aux chrétiens dans les secteurs contrôlés par le groupe EIIL, veuillez consulter la Réponse à la demande d'information SYR105229.

4.1 Enlèvements de chrétiens

Des sources font état des enlèvements de chrétiens suivants :

En avril 2013, l'archevêque orthodoxe syrien, Yohanna Ibrahim, et l'archevêque orthodoxe grec, Paul Yazigi, ont été enlevés par des inconnus (É.U. 28 juill. 2014, 9).

En juillet 2013, le père Paolo Dall'Oglio, un prêtre jésuite, a été enlevé à Racca par le groupe EIIL (ibid.).

En septembre 2013, des rebelles entretenant des liens avec al-Qaïda ont enlevé 15 chrétiens après avoir [traduction] « assiégé » le village de Maaloula (Church in Chains 13 juill. 2015).

En décembre 2013, un groupe de religieuses a été pris en otage par des combattants rebelles à Maaloula (CNN 24 janv. 2014; É.U. 28 juill. 2015, 9). Selon des sources, elles ont été libérées après trois mois de détention (The New York Times 9 mars 2014; The Christian Science Monitor 10 mars 2014).

En octobre 2014, Hanna Jallouf, un prêtre franciscain, et environ 20 de ses paroissiens ont été enlevés par le Jabhat al-Nosra; le 25 juin 2015, on ignorait toujours où ils se trouvaient (É.U. 25 juin 2015, 26).

En février 2015, de 70 à 220 chrétiens assyriens [2] ont été enlevés dans le Nord-Est de la Syrie par le groupe EIIL (Nations Unies 26 févr. 2015; International Business Times 24 févr. 2015; AP 1er mars 2015). Crux, un site Internet consacré à [traduction] « l'institution qu'est l'Église catholique à l'échelle internationale » (Crux s.d.), fait observer que, [traduction] « selon des sources au sein de l'Église chrétienne assyrienne, environ 15 des 350 personnes prises en otage par le groupe EIIL […] ont été tuées par balle, décapitées, ou les deux » (26 févr. 2015). D'après le Huffington Post, le groupe aurait relâché 19 otages en mars 2015, mais, le 2 mars 2015, le sort des 200 autres otages [traduction] « demeurait incertain » (2 mars 2015).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] Un califat est [traduction] « un État gouverné selon le droit islamique » (BBC 29 juin 2015).

[2] Les assyriens sont un ancien groupe ethnique appartenant à la secte des chrétiens syriaques (International Business Times 24 févr. 2014).

Références

Al Jazeera. 14 octobre 2013. Glen Johnson. « Syria's Rising Abductions ». [Date de consultation : 16 juill. 2015]

Amnesty International (AI). 25 février 2015. « Syria ». Amnesty International Report 2014/2015: The State of the World's Human Rights. (POL 10/0001/2015) [Date de consultation : 16 juill. 2015]

_____. 11 décembre 2013. « Syria: Razan Zaitouneh Among Four Activists Abducted ». [Date de consultation : 17 juill. 2015]

Aspirant au doctorat, Department of Political Science, University of British Columbia (UBC). 26 juin 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Associated Press (AP). 1er mars 2015. « Activists: Outreach Made to IS over Christian Captives ». [Date de consultation : 28 juill. 2015]

British Broadcasting Corporation (BBC). 29 juin 2015. « Is Islamic State Caliphate Here to Stay? ». [Date de consultation : 7 août 2015]

_____. 25 février 2015. « Syria's Beleaguered Christians ». [Date de consultation : 9 juill. 2015]

Cable News Network (CNN). 24 janvier 2014. Frederik Pleitgen. « Pro-Government Forces Find a Haven at Syrian Town's Christian Monastery ». [Date de consultation : 6 juill. 2015]

Carnegie Endowment for International Peace. 14 janvier 2014. « The Politics of the Islamic Front, Part 1: Structure and Support ». Syria in Crisis. [Date de consultation : 28 juill. 2015]

_____. S.d. « About ». [Date de consultation : 28 juill. 2015]

Christian Freedom International. S.d. « Persecution in Syria ». [Date de consultation : 10 juill. 2015]

The Christian Science Monitor. 10 mars 2014. Christa Case Bryant. « Release of Syrian Nuns Belies Persecution of Christians in Rebel Areas ». [Date de consultation : 16 juill. 2015]

_____. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 28 juill. 2015]

Church in Chains. 13 juillet 2015. « Country Profile: Syria ». [Date de consultation : 9 juill. 2015]

_____. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 28 juill. 2015]

Crux. 26 février 2015. Ines San Martin. « Syrian Sources say ISIS Executed 15 Christians - With More Killing to Come ». [Date de consultation : 16 juill. 2015]

_____. « About Crux: Covering all Things Catholic ». [Date de consultation : 10 août 2015]

The Daily Beast. 1er décembre 2013. « Syria's Rebel Rivalry Between Jihadist and FSA ». [Date de consultation : 28 juill. 2015]

_____. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 28 juill. 2015]

Directeur, Center for Middle East Studies, University of Oklahoma. 26 juin 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

États-Unis (É.-U.). 25 juin 2015. Department of State. « Syria ». Country Reports on Human Rights Practices for 2014. [Date de consultation : 15 juill. 2015]

_____. 28 juillet 2014. Department of State. « Syria ». International Religious Freedom Report for 2013. [Date de consultation : 14 juill. 2015]

_____. 27 juin 2014. Congressional Research Service. Christopher M. Blanchard, Carla E. Humud et Mary Beth D. Nikitin. « Armed Conflict in Syria: Overview and U.S. Response ». [Date de consultation : 28 juill. 2015]

_____. S.d. « Congressional Research Service Careers ». [Date de consultation : 28 juill. 2015]

The Financial Times (FT). 5 janvier 2015. Erika Solomon. « The ISIS Economy: Meet the New Boss ». [Date de consultation : 16 juill. 2015]

Freedom House. 2015. « Syria ». Freedom in the World 2015. [Date de consultation : 16 juill. 2015]

The Guardian. 3 mars 2015. Martin Chulov et Kareem Shaheen. « Christian Militia in Syria Defends Ancient Settlements Against Isis ». [Date de consultation : 6 juill. 2015]

The Huffington Post. 2 mars 2015. Carol Kuruvilla. « Who Are Assyrian Christians? Islamic State's Latest Captives Are Part of a Long-persecuted Group ». [Date de consultation : 9 juill. 2015]

Human Rights Watch. 29 janvier 2015. « Syria ». World Report 2015: Events of 2014. [Date de consultation : 14 juill. 2015]

International Business Times. 24 février 2015. « Isis Syria: Dozens of Assyrian Christians Kidnapped and Thousands Displaced ». [Date de consultation : 16 juill. 2015]

Minority Rights Group International (MRG). Juillet 2015. « Middle East and Northern Africa ». State of the World's Minorities and Indigenous Peoples 2015: Events of 2014. [Date de consultation : 28 juill. 2015]

National Post. 28 août 2014. Amanda Macias et Jeremy Bender. « Farming, Extortion, Black-Market Oil and Carjacking: The Shady Ventures that Help ISIS Earn up to $4 Million Every Day ». [Date de consultation : 16 juill. 2015]

Nations Unies. 16 juin 2015. Conseil des droits de l'homme. Report of the Special Rapporteur on the Promotion and Protection of Human Rights and Fundamental Freedoms While Countering Terrorism, Ben Emmerson. (A/HRC/29/51) [Date de consultation : 28 juill. 2015]

_____. 26 février 2015. « Security Council Condemns Abduction of Syrian Christians by ISIL ». [Date de consultation : 16 juill. 2015]

_____. 25 février 2015. Conseil de sécurité. « Security Council Press Statement on Abduction of Syrian Christians by ISIL ». Communiqué de presse. [Date de consultation : 10 août 2015]

_____. 14 novembre 2014. Report of the Independent International Commission of Inquiry on the Syrian Arab Republic. Rule of Terror: Living Under ISIS in Syria. [Date de consultation : 10 juill. 2015]

The New York Times. 9 mars 2014. « Nuns Released by Syrians After Three-Month Ordeal ». [Date de consultation : 16 juill. 2015]

Open Doors. S.d.a. Open Doors USA. « Syria ». [Date de consultation : 17 juill. 2015]

_____.S.d.b. Open Doors USA. « Our Mission and Values ». [Date de consultation : 17 juill. 2015]

Reuters. 25 février 2015. Suleiman Al-Khalidi. « Islamic State in Syria Abducts at Least 150 Christians ». [Date de consultation : 6 juill. 2015]

_____. 25 septembre 2013. Erika Solomon. « Syria Rebels Reject Opposition Coalition, Call for Islamic Leadership ». [Date de consultation : 28 juill. 2015]

Syria Justice and Accountability Centre (SJAC). 26 juin 2015. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par le directeur général.

_____. S.d. « About SJAC ». [Date de consultation : 10 juill. 2015]

The Telegraph. 2 août 2013. Ruth Sherlock. « Syrian Christian Towns Emptied by Sectarian Violence ». [Date de consultation : 6 juill. 2015]

Autres sources consultées

Sources orales : Les personnes et les organisations suivantes n'ont pas pu fournir de renseignements : Mercy Corps; professeur adjoint, Department of Political Science, Northwestern University; professeur, Department of Political Science, University of British Columbia.

Les tentatives faites pour joindre les personnes et les organisations suivantes dans les délais voulus ont été infructueuses : Carnegie Endowment for International Peace; directeur, Centre for Critical Development, University of Toronto; professeur adjoint d'études sur le Moyen-Orient, Department of Political Science, Northwestern University; professeur adjoint, Woodrow Wilson Department of Politics, University of Virginia; professeur agrégé, Department of History, University of Notre Dame; professeur agrégé de politique, Catholic University of America; professeur d'anthropologie et de migration forcée, University of Oxford; professeur, Department of Middle Eastern and South Asian Languages and Cultures; professeur d'études arabes modernes, Columbia University; professeur d'histoire, University of California; Relief and Reconciliation for Syria; Syrian Observatory for Human Rights.

Sites Internet, y compris : Assyrian International News Agency; ecoi.net; Factiva; Gatestone Institute; GlobalSecurity.org; The Huffington Post; Institute for War and Peace Reporting; Internal Displacement Monitoring Centre; International Business News; International Crisis Group; IRIN; Jane's Information Group; Mercy Corps; The Middle East Media Research Institute; National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism; Nations Unies - Refworld; Relief & Reconciliation for Syria; Syrian Observatory for Human Rights; Transparency International; United States Institute of Peace; The Washington Times.

Date modified:

2015-08-13

Copyright notice: This document is published with the permission of the copyright holder and producer Immigration and Refugee Board of Canada (IRB). The original version of this document may be found on the offical website of the IRB at http://www.irb-cisr.gc.ca/en/. Documents earlier than 2003 may be found only on Refworld.

Search Refworld