Congo-Brazzaville : la milice connue sous le nom de « Faucons » de Jacques-Jaochim Yhombi Opango et son rôle pendant les guerres civiles de 1993 et de 1997, y compris les incidents dans lesquels les membres de cette milice auraient été impliqués; information indiquant si cette milice existe toujours sur le territoire de la République du Congo

Dans son édition du 1er juillet 2000, African News Bulletin -Bulletin d'Information Africaine (ANB-BIA) signalait que plusieurs milices, y compris les Faucons de Jacques-Joachim Yhombi Opango ont été mises sur pied en 1991 au lendemain de la Conférence nationale souveraine. La même source d'information ajoute que depuis que le président Sassou Nguesso a déclaré une amnistie et particulièrement depuis qu'un cessez-le feu a été signé en octobre 1999 entre les Forces armées congolaises [FAC] et les miliciens, y compris les Faucons, les milices ont finalement décidé d'abandonner la violence (ibid.).

Un rapport intitulé Congo Brazzaville : l'arbitraire de l'État, la terreur des milices publié le 17 juin 1999 conjointement par la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et l'Observatoire congolais des droits de l'homme (OCDH) signale que « les Faucons et les Requins, en nombre réduit par rapport aux autres milices, agissaient respectivement pour le compte du Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD) de Yhombi Opango et du Rassemblement pour la démocratie et le progrès Social (RDPS) de Jean Pierre Thystère Tchicaya, alors Maire de Pointe-Noire ».

Les deux organisations notaient, dans un autre rapport publié en avril 1998, [qu'] « avant la prise de Brazzaville, les Cobras avaient livré, le 6 et 7 septembre 1997, une rude bataille à Owando et ses environs contre les Forces gouvernementales appuyées par des civils armés (Faucons) se réclamant de l'ex-Président Yhombi-Opango ».

Dans son rapport annuel de 2001, Amnesty International note qu'en avril 2000, 700 armes ont été rendues dans la ville d'Owando par la milice des Faucons, loyale à l'ancien premier ministre Joachim Yhombi Opango (ibid.).

Aucune information sur l'existence actuelle de la milice Faucons sur le territoire de la République du Congo n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

African News Bulletin-Bulletin d'Information africaine (ANB-BIA). 1er juillet 2000. « Congo-Brazza: Focus on the Private Militia ». [Date de consultation : 26 oct. 2001]

Amnesty International. 2001. Annual Report: Congo (Republic of the). [Date de consultation : 26 oct. 2001]

Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), Observatoire congolais des droits de l'homme (OCDH). 17 juin 1999. Congo-Brazzaville : l'arbitraire de l'État, la terreur des milices. [Date de consultation 18 oct. 2001]

_____. Avril 1998. Entre arbitraire et impunité : les droits de l'homme au Congo- Brazzaville [Date de consultation 18 oct. 2001]

Autres sources consultées

Africa Confidential [Londres] 1993-2001.

L'Autre Afrique [Paris] 1998- 2001.

Country Reports 1994-2001.

Dossier de pays du Centre de ressource. Congo. 1995-2001.

Jeune Afrique [Paris] 1993-2001.

Keesing's Record of World Events [Cambridge] 1993-2001.

La Lettre hebdomadaire de la FIDH [Paris] 1998-2001.

LEXIS/NEXIS.

West Africa [Londres] 1997-2001.

Sites Internet, y compris :

FIDH.

HRW.

MISNA.

ReliefWeb.