Last Updated: Friday, 26 May 2023, 13:32 GMT

Costa Rica : réseau de pédophiles homosexuels offrant ses services à des agents de police et à d'autres personnes à San José; information indiquant si des recours sont offerts aux victimes de tels pédophiles et, le cas échéant, les autorités auprès desquelles une plainte peut être déposée (1995-2002)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada
Publication Date 20 December 2002
Citation / Document Symbol CRI40049.EF
Reference 2
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Costa Rica : réseau de pédophiles homosexuels offrant ses services à des agents de police et à d'autres personnes à San José; information indiquant si des recours sont offerts aux victimes de tels pédophiles et, le cas échéant, les autorités auprès desquelles une plainte peut être déposée (1995-2002), 20 December 2002, CRI40049.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/3f7d4d8123.html [accessed 31 May 2023]
DisclaimerThis is not a UNHCR publication. UNHCR is not responsible for, nor does it necessarily endorse, its content. Any views expressed are solely those of the author or publisher and do not necessarily reflect those of UNHCR, the United Nations or its Member States.

Aucune information sur un réseau de pédophiles homosexuels actif à San José n'a pu être trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Les renseignements suivants proviennent de Casa Alianza, organisme sans but lucratif indépendant de San José voué à la réadaptation et à la défense des enfants de la rue en Amérique centrale. Dans un courriel du 17 décembre 2002 le directeur général de Casa Alianza a écrit ce qui suit :

[traduction]

nous ne savons rien d'un réseau de pédophiles qui offre des « services » à la police. Selon certaines plaintes d'enfants faisant l'objet d'une exploitation sexuelle commerciale, certains représentants de la police auraient demandé à ces enfants des faveurs sexuelles, en échange de quoi ils les laisseraient continuer à « travailler » dans la rue.

En ce qui a trait aux recours offerts aux victimes de pédophiles, les renseignements suivants ont été fournis par le directeur général de Casa Alianza :

[traduction]

les victimes peuvent engager des poursuites civiles contre les auteurs de crimes commis à leur endroit, et ces poursuites sont généralement associées à une affaire criminelle. Dans le cas récent du réseau de pédophiles, nous avons réussi à obtenir une indemnisation financière pour deux des victimes [voir le document du 8 juillet 2001 en annexe pour en savoir plus sur cette affaire].

Toute personne qui désire porter plainte officiellement peut s'adresser à l'OIJ (Organismo de Investigacion Judicial) [Organisme des enquêtes judiciaires] ou appeler le PANI (Patronato Nacional de la Infancia) [Fondation nationale de l'enfance] si elle est mineure, ou elle peut appeler Casa Alianza (17 déc. 2002).

En outre, d'après un article paru en mai 2002, les [traduction] « agents d'application de la loi se sont véritablement améliorés » en ce qui concerne l'exploitation sexuelle des enfants; par exemple, depuis la création de [traduction] « l'équipe spéciale de lutte contre les crimes sexuels sur des jeunes » en 1998, on a constaté une augmentation du nombre de condamnations (Times-Picayune 12 mai 2002). En décembre 2002, Casa Alianza a qualifié de [traduction] « peine exemplaire » la condamnation de cinq membres d'un réseau de pédophiles accusés d'avoir échangé de la pornographie enfantine et d'avoir commis des [traduction] « actes indécents contre des enfants costaricains démunis » (5 déc. 2002). Les cinq hommes – Cristian Araya Monge, Gillio Marin Rojas, Marco Antonio Vargas Carrillo, Jorge Salas Bermudez et Cristian Morales Espinoza – ont reçu [traduction] « de longues peines de prison [...] après avoir passé des années à exploiter sexuellement une multitude d'enfants démunis » (Casa Alianza 5 déc. 2002).

Veuillez vous reporter à la section 5 (sous la rubrique « Children ») des

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Casa Alianza, San José. 17 décembre 2002. Courriel reçu du directeur général.

____. 5 décembre 2002. « Historic Sentence Against Child Abusers in Costa Rica ». (communiqué de presse) [Date de consultation : 17 déc. 2002]

Times-Picayune [Nouvelle-Orléans]. 12 mai 2002. James Varney.« Costa Rica Struggles with Child Sex Rings; Prostitution Moves from Cities to Coast ».(NEXIS)

Document annexé

Casa Alianza. 8 juillet 2001. « Pedophile Ring Busted in Costa Rica ». (Last Minute News)

Autres sources consultées

Bases de données de la CISR

NEXIS

World News Connection (WNC)

Sites Internet :

Costa Rica, Casa Presidencial

La Nacion [San José]

The Tico Times [San José]

Moteur de recherche :

Google

Copyright notice: This document is published with the permission of the copyright holder and producer Immigration and Refugee Board of Canada (IRB). The original version of this document may be found on the offical website of the IRB at http://www.irb-cisr.gc.ca/en/. Documents earlier than 2003 may be found only on Refworld.

Search Refworld

Countries