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Yémen : information sur le traitement réservé aux musulmans sunnites par les Houthis dans les régions sous le contrôle des Houthis (2014-septembre 2017)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 10 October 2017
Citation / Document Symbol YEM105985.EF
Related Document(s) Yemen: Treatment of Sunni Muslims by Houthis in areas under Houthi control (2014-September 2017)
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Yémen : information sur le traitement réservé aux musulmans sunnites par les Houthis dans les régions sous le contrôle des Houthis (2014-septembre 2017), 10 October 2017, YEM105985.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/5a09a9c84.html [accessed 19 May 2023]
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Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Aperçu

Selon des sources, le mouvement houthiste est aussi appelé Ansar Allah (Al Jazeera 29 mars 2015; Adaki printemps-été 2015). Des sources signalent que les Houthis appartiennent à la secte zaydite [zaydiste] de l'islam chiite (BBC 17 mars 2015; Clausen sept. 2015, 20; É.-U. 15 août 2017, 1). Selon des sources, les Houthis sont des alliés des forces fidèles à l'ancien président Ali Abdullah Saleh (ibid.; Amnesty International s.d.).

D'après un article rédigé par Roland Popp [1], publié en 2015 dans CSS Analyses in Security Policy par le Centre d'études sur la sécurité (Center for Security Studies, CSS) de l'École polytechnique fédérale de Zurich (Eidgenössische Technische Hochschule Zürich, ETH Zurich), 99 p. 100 de la population du Yémen est musulmane, et de 35 à 45 p. 100 d'entre eux sont des chiites zaydites; le reste sont des musulmans sunnites (Popp juin 2015, 3). Maria-Louise Clausen, une chercheuse postdoctorale à l'Institut d'études internationales du Danemark (Danish Institute for International Studies, DIIS) dont les recherches portent sur le groupe État islamique (DIIS s.d.), soutient, dans un article publié dans The International Spectator [2], que [traduction] « [l]es zaydites comptent pour environ un tiers de la population du Yémen, alors que la majorité, en particulier dans le Sud du Yémen et dans les régions côtières, appartient à la branche chaféite de l'islam sunnite » (Clausen sept. 2015, 22).

Des sources signalent que le conflit au Yémen est politique plutôt que sectaire (SAM for Rights and Liberties 26 sept. 2017; associé de recherche 19 sept. 2017). Des sources précisent que le sectarisme n'est pas un problème important au Yémen (ibid.; ECFR s.d.b). Des sources font observer qu'on a vu des Yéménites de différentes sectes prier dans les mêmes mosquées (ibid.; Adaki printemps-été 2015). Le European Council on Foreign Relations (ECFR), un groupe de réflexion international qui mène des [traduction] « recherches indépendantes » et qui fait la promotion des « débats éclairés sur le rôle de l'Europe dans le monde » (ECFR s.d.a), soutient que les [traduction] « [m]ariages entre sunnites et zaydites sont considérés comme courants » (ibid. s.d.b).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le directeur exécutif de SAM for Rights and Liberties, une ONG établie à Genève et fondée [traduction] « en Europe, [en 2015, par] un groupe composé de militants des droits de la personne, d'universitaires et de professionnels, qui tente de suivre la situation des droits de la personne au Moyen-Orient et de porter les infractions liées à des violations à la connaissance des institutions décisionnelles [i]nternationales » (SAM for Rights and Liberties s.d.), a précisé que, sur le terrain, on ne fait pas de différence entre les termes [traduction] « "musulmans sunnites" » et « "Houthis" », et il a ajouté que les Houthis se définissent comme des zaydites éprouvant des difficultés dans un pays sunnite, mais que cette lutte pour les droits est en fait une question politique (ibid. 26 sept. 2017). De même, dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un directeur exécutif au sein de la Mwatana Organization for Human Rights (Mwatana), [traduction] « une organisation indépendante du Yémen qui s'emploie à défendre et à protéger les droits de la personne » (Mwatana s.d.), a également signalé que « le conflit au Yémen n'a jamais opposé les sunnites aux chiites [et ... q]u'il a toujours opposé les partis politiques/groupes/groupes armés/pays de la région, etc., pour des motifs politiques » (ibid. 24 sept. 2017).

Cependant, il ressort d'un rapport publié par le Minority Rights Group International (MRG) que, [traduction] « [d]ans le contexte où l'extrémisme religieux est en croissance [au Yémen], la menace de violence ciblée entre les sunnites et les musulmans chiites zaydites » s'est accrue (jan. 2016). Reuters souligne que, le 17 octobre 2014, des [traduction] « combattants houthistes chiites du Yémen et des partisans du parti musulman sunnite Islah se sont affrontés au centre du Yémen », ce qui a été qualifié de « signe d'une guerre sectaire » (18 oct. 2014).

Maria-Louise Clausen affirme que, [traduction] « [m]ême si les Houthis jouissent d'un vaste soutien auprès de la communauté zaydite, le mouvement compte également des musulmans sunnites, [ce qui explique pourquoi] certains zaydites ont dénoncé le mouvement houthiste » (sept. 2015, 22). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le directeur exécutif de SAM for Rights and Liberties a également avancé que de nombreux zaydites s'opposent au mouvement houthiste (SAM for Rights and Liberties 26 sept. 2017).

Pour obtenir de plus amples renseignements sur les Houthis au Yémen, veuillez consulter les réponses aux demandes d'information YEM105787 d'avril 2017 et YEM105341 de novembre 2015.

1.1 Territoire contrôlé par les Houthis

Selon des sources, en septembre 2014, les Houthis ont pris le contrôle de la capitale, Sanaa (BBC 17 mars 2015; É.-U. 14 oct. 2015, 1), et de grandes parties du pays (ibid.). On peut lire dans un article publié par Al Jazeera en 2014 que les Houthis contrôlent les provinces de Saada et d'Amran, qui sont situées au nord de la capitale, et qu'ils se sont emparés des villes d'al-Hudaydah et de Dhamar (15 oct. 2014). En mars 2015, Reuters a fait observer que des combattants houthistes ont pris le contrôle de la ville de Taïz et que la [traduction] « progression des Houthis dans les régions majoritairement sunnites du Centre et de l'Ouest [du pays] a mené à des mois d'affrontements contre les tribus locales et Al-Qaïda » (22 mars 2015). En avril 2017, Gulf News, un journal régional de langue anglaise établi à Dubaï, a signalé que les Houthis contrôlaient Sanaa et les [traduction] « provinces les plus au nord, y compris Hodeidah, Ibb, Mahweet, Yareem, Amran, Baydha et Hajja » (2 avr. 2017). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un associé de recherche à l'Institut du Moyen-Orient de Londres (London Middle East Institute) à l'Université de Londres, qui participe à des recherches sur le Yémen depuis des décennies et dont les publications portent sur les crises au Yémen, a affirmé que la majeure partie du territoire contrôlé par les Houthis est :

[traduction]

habitée par des zaydites. Mais ils ont également beaucoup de partisans sunnites dans les régions qu'ils contrôlent au sud de Dhamar, notamment à Taïz. Le gouvernorat d'Al Baidha, qui est sous leur contrôle, est presque entièrement habité par des chaféites (le groupe sunnite local présent partout au Yémen) (associé de recherche 19 sept. 2017).

2. Traitement réservé à l'opposition

Le directeur exécutif de SAM for Rights and Liberties a signalé que les personnes qui s'opposent aux Houthis, notamment les journalistes, les défenseurs des droits de la personne ou les militants de [traduction] « toute [sorte] sont arrêtés et victimes d'autres types de violation grave des droits de la personne, notamment de torture, d'enlèvement, de disparition et d'assassinat » (SAM for Rights and Liberties 26 sept. 2017). La même source affirme qu'une personne [traduction] « "normale" » ne sera pas beaucoup touchée par les Houthis, à moins qu'elle s'oppose à eux, qu'elle les confronte ou qu'elle parle contre le contrôle des Houthis sur l'éducation et les pratiques religieuses (ibid. 26 sept. 2017). De même, le directeur exécutif à Mwatana a affirmé ceci :

[traduction]

[Les] Houthis ont procédé à l'arrestation arbitraire de nombreuses personnes dans différentes régions du Yémen, notamment parce qu'elles désapprouvaient le discours des Houthis ou en raison de leurs antécédents politiques et [le cas échéant] parce qu'elles sont considérées comme des opposants (Mwatana 24 sept. 2017).

On peut lire ce qui suit dans un rapport sur le conflit au Yémen publié par Amnesty International :

[version française d'Amnesty International]

Le groupe armé houthi, soutenu par les forces de sécurité de l'État, est responsable d'une vague d'arrestations parmi ses opposants, notamment les défenseurs des droits humains, les journalistes et les universitaires, capturant des adversaires de manière arbitraire et sous la menace d'une arme, et soumettant certains d'entre eux à une disparition forcée dans le cadre d'une campagne visant à étouffer la dissidence dans des zones du Yémen se trouvant sous son contrôle (Amnesty International s.d.).

Le directeur exécutif de SAM for Rights and Liberties a déclaré que les Houthis [traduction] « ont recours aux forces policières pour contrôler la communauté » et que « les gens sont emprisonnés sans que les procédures juridiques adéquates aient été suivies » (SAM for Rights and Liberties 26 sept. 2017).

2.1 Traitement réservé aux musulmans sunnites

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un chercheur qui se spécialise dans les affaires arabes et islamiques à la New America Foundation, un groupe de réflexion établi à Washington, a avancé ce qui suit :

[traduction]

Étant donné que les Houthis ont pris le contrôle du pays, ils se méfient des sunnites. Le groupe croit que les personnes qui ne leur prêtent pas allégeance collaborent avec la coalition dirigée par l'Arabie saoudite. Par conséquent, les sunnites font l'objet de discrimination. Même si cela a une incidence sur leur bien-être économique, ils ne reçoivent pas moins de services que les autres groupes au pays.

Les sunnites font l'objet d'une discrimination à laquelle les personnes de foi zaydite, dont font partie les Houthis, ne sont pas exposées. Cela inclut les femmes (chercheur 21 sept. 2017).

La même source a également affirmé ce qui suit :

[traduction]

Selon les Yéménites à qui j'ai parlé, les Houthis recrutent des Yéménites de toutes les confessions afin qu'ils combattent à leurs côtés. Les personnes qui ont demandé l'asile aux États-Unis font valoir que les sunnites qui refusent de le faire sont mis dans le même sac que les espions de l'Arabie saoudite. Les personnes qui viennent de l'Arabie saoudite sont considérées comme des espions du seul fait qu'ils arrivent du royaume. Étant donné que les institutions gouvernementales ne fonctionnent pas, les Yéménites victimes de discrimination disposent de peu de ressources vers lesquelles se tourner afin d'obtenir une protection et des recours (ibid. 21 sept. 2017).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les Yéménites qui reviennent de l'Arabie Saoudite, veuillez consulter la réponse à la demande d'information YEM105787 d'avril 2017.

La BBC soutient que, [traduction] « [s]elon les rumeurs, les Houthis prennent les mosquées sunnites pour cible dans la capitale et remplacent leurs imams », tout en précisant que l'appel à la prière est passé de la version sunnite à la version zaydite (BBC 17 mars 2015). Il ressort ce qui suit du International Religious Freedom Report for 2016, publié par les États-Unis :

[traduction]

Dans les territoires du Nord, traditionnellement sous le contrôle des zaydites, il a été signalé que les Houthis déploient des efforts constants pour imposer leurs coutumes religieuses aux résidents non zaydites, notamment en interdisant la musique et en exigeant que les femmes portent le voile intégral.

En [2016], il a été signalé que des rebelles houthistes ont exercé des pressions sur des imams dans des mosquées sunnites afin qu'ils prononcent des sermons imposés; il semble que la conformité était inégale. En outre, des gardiens houthistes auraient exercé des pressions sur des fidèles dans les mosquées sunnites afin qu'ils signent des pétitions de nature politique afin de protester contre la campagne de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite qui s'oppose aux rebelles du groupe des Houthis-Saleh (É.-U. 15 août 2017, 6).

Le directeur exécutif de SAM for Rights and Liberties a précisé que la participation des femmes n'est plus comme elle était avant que les Houthis prennent le pouvoir, alors qu'il y avait [traduction] « une plus grande ouverture de la part des partis politiques à l'égard des femmes et une amélioration des droits des femmes et de leur participation » (SAM for Rights and Liberties 26 sept. 2017). Depuis que les Houthis ont pris le contrôle, la participation des femmes dans les territoires sous leur contrôle a été présentée comme un [traduction] « engagement religieux » (ibid.). La même source a également affirmé que :

[traduction]

les difficultés du mouvement féministe sont réapparues et les tribus ont repris leur contrôle sur les femmes, réduisant ainsi leur liberté et leurs droits. Les Houthis ont exercé leur pouvoir pour recruter des femmes afin qu'elles participent aux conflits en mettant sur pied des forces de sécurité féminines qui contribuent à briser les manifestations féminines. Il a également été constaté que plusieurs dirigeants Houthis ont pris part à des mariages forcés à de nombreux endroits (ibid.).

La même source a également affirmé que, en ce qui concerne des questions comme l'éducation, le programme a été modifié par les Houthis afin d'être [traduction] « plus sectaire et [intolérant] » et que :

[traduction]

[l]es écoles ne fonctionnent pas bien et un grand nombre d'enseignants ont été expulsés de leurs écoles et remplacés par des enseignants houthistes fidèles au groupe. Les Houthis ont également converti de nombreuses écoles en camps et en centres d'entraînement militaire, et d'autres écoles ont été converties en prisons et en centres de détention (ibid.).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens, ni aucun renseignement additionnel.

2.2 Al-Islah

Al Jazeera décrit Al-Islah comme un parti [traduction] « islamiste sunnite » et le « rival politique des Houthis » (29 mars 2015). D'après Human Rights Watch, [traduction] « les Houthis et d'autres autorités établies à Sanaa […] ont détenu arbitrairement, torturé et fait disparaître de force de nombreux opposants », y compris ceux étant soupçonnés d'entretenir des liens avec Islah (17 nov. 2016). Dans un rapport publié par Amnesty International sur la détention et les disparitions forcées dans les zones du Yémen contrôlées par les Houthis, il est écrit que, selon des listes établies par des organisations et des militants du Yémen, la [traduction] « grande majorité [des] centaines de personnes qui ont été détenues et qui sont gardées dans des prisons contrôlées par les Houthis et les autorités alliées, sans qu'aucune accusation ne soit portée contre eux et sans procès », sont des membres d'Al-Islah (Amnesty International mai 2016, 6). La même source soutient que des Houthis armés :

[traduction]

ont procédé à la mise en détention dans les maisons, devant des membres de la famille, à des postes de contrôle de sécurité, dans des lieux de travail ou des endroits publics comme des mosquées, sans mandat d'arrestation et sans donner d'explication sur les motifs ou les raisons de la détention, et sans fournir d'information sur le lieu de détention (ibid.).

Le directeur exécutif de SAM for Rights and Liberties a affirmé que les Houthis s'en prennent aux sunnites qui collaborent avec les partis politiques, soulignant que lorsque les Houthis ont pris le contrôle d'Amran, plutôt que de s'en prendre à tous les sunnites, ils ont pris pour cible ceux qui étaient impliqués dans des partis politiques sunnites, notamment Al-Islah, le Congrès yéménite et Nasseris (SAM for Rights and Liberties 26 sept. 2017).

2.3 Liberté de mouvement

Le chercheur à la New America Foundation a affirmé que, même si les [traduction] « sunnites sont en mesure de se déplacer librement à l'intérieur du pays, comme les Houthis constituent une milice et non un État », lorsqu'ils se retrouvent dans une zone contrôlée par les Houthis, les « sunnites s'exposent à des comportements arbitraires, notamment à la mise en détention aléatoire » (chercheur 21 sept. 2017). Le directeur exécutif à Mwatana a fait observer que la [traduction] « population du Yémen est catégorisée du point de vue social et géographique, mais pas du point de vue religieux ou sectaire » (Mwatana 24 sept. 2017). La même source a expliqué ce qui suit :

[traduction]

[Par exemple], si quelqu'un (homme) qui vient du Nord souhaite se rendre dans le Sud, et que ses pièces d'identité montrent qu'il vient du Nord, il ne sera probablement pas autorisé à franchir les postes de contrôle et on lui demandera de rebrousser chemin, à moins qu'il puisse démontrer qu'il ne restera pas, comme s'il a un billet pour prendre l'avion depuis l'aéroport d'Aden. Nous, à Mwatana, avons entendu parler d'incidents où des personnes venant du Nord ont été renvoyées du Sud vers le Nord, en devant laisser derrière elles leurs propriétés, leurs entreprises, etc. (ibid.).

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un chercheur de Human Rights Watch au Yémen a affirmé que les sunnites ne peuvent pas circuler librement entre les zones contrôlées par les Houthis et celles contrôlées par le gouvernement, précisant ce qui suit :

[traduction]

Il y a encore des mouvements entre les zones contrôlées par le gouvernement et celles contrôlées par le groupe des Houthis-Saleh, mais ceux-ci sont de plus en plus difficiles pour diverses raisons. Il faut en effet traverser des lignes de front actives, mais aussi, comme des familles/des hommes en particulier ont été pris pour cible, ils sont repoussés s'ils ont un nom associé au Nord ou au Sud. Par exemple, en mai 2016, des centaines de personnes de Taïz auraient été expulsées de force d'Aden par les forces de sécurité. On nous a signalé que des personnes provenant de Taïz ont toujours de la difficulté à se rendre à Aden. Ces difficultés sont exacerbées par le fait que les seuls aéroports fonctionnels sont situés sur le territoire contrôlé par le gouvernement (chercheur 22 sept. 2017).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] Roland Popp est un chercheur principal au CSS à ETH Zurich; ses publications et ses intérêts en matière de recherche portent notamment sur [traduction] « la politique internationale et l'histoire du Moyen-Orient » (ETH Zurich s.d.).

[2] The International Spectator est une revue spécialisée examinée par les pairs consacrée aux questions relatives à la politique étrangère (Taylor & Francis Group s.d.).

Références

Adaki, Oren. Printemps-été 2015. « Yemen on the Brink ». The Journal of International Security Affairs. No 28. [Date de consultation : 8 sept. 2017]

Al Jazeera. 29 mars 2015. Saeed Al Batati. « Who Are the Houthis in Yemen? ». [Date de consultation : 8 sept. 2017]

Al Jazeera. 15 octobre 2014. « Houthi Rebels Seize Parts of Yemeni Port City ». [Date de consultation : 18 sept. 2017]

Amnesty International. Mai 2016. "Where Is My Father?": Detention and Disappearance in Huthi-Controlled Yemen. [Date de consultation : 13 sept. 2017]

Amnesty International. S.d. « Yemen: The Forgotten War ». [Date de consultation : 22 sept. 2017]

Associé de recherche, University of London, School of Oriental and African Studies, London Middle East Institute. 19 septembre 2017. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

British Broadcasting Corporation (BBC). 17 mars 2015. Safa AlAhmad. « Meeting the Houthis - and Their Enemies ». [Date de consultation : 8 sept. 2017]

Chercheur, Human Rights Watch. 22 septembre 2017. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Chercheur, New America Foundation. 21 septembre 2017. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches.

Clausen, Maria-Louise. Septembre 2015. « Understanding the Crisis in Yemen: Evaluating Competing Narratives ». The International Spectator. Vol. 50, no 3.

Danish Institute for International Studies (DIIS). S.d. « Maria-Louise Clausen ». [Date de consultation : 18 sept. 2017]

Eidgenössische Technische Hochschule Zürich (ETH Zurich). S.d. Center for Security Studies (CSS). « Roland Popp ». [Date de consultation : 15 sept. 2017]

États-Unis (É.-U.). 15 août 2017. Department of State. « Yemen ». International Religious Freedom Report for 2016. [Date de consultation : 13 sept. 2017]

États-Unis (É.-U.). 14 octobre 2015. Department of State. « Yemen ». International Religious Freedom Report for 2014. [Date de consultation : 13 sept. 2017]

European Council on Foreign Relations (ECFR). S.d.a. « About ECFR ». [Date de consultation : 18 sept. 2017]

European Council on Foreign Relations (ECFR). S.d.b. Adam Baron. « Mapping the Yemen Conflict ». [Date de consultation : 18 sept. 2017]

Gulf News. 2 avril 2017. Saeed Al Batati. « Coalition Pounds Al Houthi Positions Across Yemen ». [Date de consultation : 19 sept. 2017]

Human Rights Watch. 17 novembre 2016. « Yemen: Abusive Detention Rife Under Houthis ». [Date de consultation : 12 sept. 2017]

Minority Rights Group International (MRG). Janvier 2016. Rania El Rajji. "Even War Discriminates": Yemen's Minorities, Exiled at Home. [Date de consultation : 13 sept. 2017]

Mwatana Organization for Human Rights (Mwatana). 24 septembre 2017. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par le directeur exécutif.

Mwatana Organization for Human Rights (Mwatana). S.d. « About ». [Date de consultation : 25 sept. 2017]

Popp, Roland. Juin 2015. « War in Yemen: Revolution and Saudi Intervention ». CSS Analyses in Security Policy. No 175. [Date de consultation : 12 sept. 2017]

Reuters. 22 mars 2015. Mohammed Mukhashef. « Houthis Seize Strategic Yemeni City, Escalating Power Struggle ». [Date de consultation : 19 sept. 2017]

Reuters. 18 octobre 2014. Mohammed Ghobari. « Houthis, Sunni Supporters Clash in Central Yemen ». [Date de consultation : 18 sept. 2017]

SAM for Rights and Liberties. 26 septembre 2017. Communication écrite envoyée à la Direction des recherches par le directeur exécutif.

SAM for Rights and Liberties. S.d. « About Us ». [Date de consultation : 25 sept. 2017]

Taylor & Francis Group. S.d. « Aims and Scope ». The International Spectator. [Date de consultation : 18 sept. 2017]

Autres sources consultées

Sources orales : Cairo Institute for Human Rights Studies; chercheurs spécialistes du Yémen et/ou du conflit au Yémen; Gulf Center for Human Rights; Yemen Peace Project.

Sites Internet, y compris : Associated Press; Comité international de la Croix-Rouge; ecoi.net; The Economist; Fédération internationale des ligues des droits de l'homme; Freedom House; The Guardian; Gulf Center for Human Rights; Haaretz; Human Rights Quarterly; Institute for War and Peace Reporting; International Crisis Group; IRIN; Jane's Intelligence Review; The Muslim World; Nations Unies - Bureau de la coordination des affaires humanitaires, Conseil des droits de l'homme, Haut-Commissariat aux droits de l'homme, Haut-Commissariat pour les réfugiés, Refworld; Radio France internationale; Radio Free Europe/Radio Liberty; Royaume-Uni - Home Office.

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