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Burundi : information sur la tentative de coup d'État de mai 2015, y compris sur ses instigateurs, son déroulement, les incidents de violence qui l'ont accompagnée et son issue; information sur le traitement exercé par le gouvernement contre ses instigateurs (mai 2015-octobre 2015)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 30 October 2015
Citation / Document Symbol BDI105338.F
Related Document(s) Burundi: The May 2015 coup attempt, including its instigators, how it unfolded, the violent incidents and the outcome; the treatment of the coup instigators by the government (May 2015-October 2015)
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Burundi : information sur la tentative de coup d'État de mai 2015, y compris sur ses instigateurs, son déroulement, les incidents de violence qui l'ont accompagnée et son issue; information sur le traitement exercé par le gouvernement contre ses instigateurs (mai 2015-octobre 2015), 30 October 2015, BDI105338.F, available at: https://www.refworld.org/docid/568fc3064.html [accessed 28 May 2023]
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1. Tentative de coup d'État de mai 2015

1.1 Mercredi 13 mai 2015

1.1.1 Déclenchement

Selon des sources, le 13 mai 2015 en après-midi, dans une caserne militaire, le général Godefroid Niyombare a annoncé devant des journalistes qu'il destituait le président du Burundi, Pierre Nkurunziza (The Guardian 13 mai 2015; BBC 13 mai 2015). Les mêmes sources signalent que le général Niyombare a ensuite diffusé son message à la radio (ibid.; The Guardian 13 mai 2015). Selon un article du Huffington Post et de l'Agence France-Presse (AFP), le général Niyombare a dit ce qui suit sur les ondes de la radio privée burundaise Isanganiro : « Le président Pierre Nkurunziza est destitué de ses fonctions, le gouvernement est dissous » (Le Huffington Post avec AFP 13 mai 2015b). Selon Radio France internationale (RFI), le général Niyombare a déclaré sur les ondes de la même radio qu'il « observ[ait] "avec désolation les violences, le cynisme qui ont caractérisé Pierre Nkurunziza" » et que « "[l]es forces de sécurité décid[ai]ent de prendre la destinée du pays en main, Nkurunziza est destitué" » (RFI 14 mai 2015a).

Un article du quotidien belge Le Soir coécrit avec l'AFP et Reuters signale que le général Niyombare a également annoncé qu'il souhaitait « une reprise du processus électoral » (Le Soir avec AFP et Reuters 13 mai 2015). Selon l'AFP, les manifestations s'étant déroulé au pays à partir du 25 avril 2015 contre la candidature de Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat à la présidence ont été utilisées par le général Niyombare comme « une des justifications du putsch » (AFP 15 mai 2015). Selon des sources, le général Niyombare, qui avait été nommé à la tête des services de renseignement [en novembre 2014 (Jeune Afrique 13 mai 2015)], a perdu son poste en février 2015, apparemment pour avoir déconseillé au président de briguer une troisième fois la présidence (Jeune Afrique 13 mai 2015; AFP 13 mai 2015b; RFI 14 mai 2015a). Pour plus de détails sur l'opposition au troisième mandat de Pierre Nkurunziza, veuillez consulter la réponse à la demande d'information BDI105276.

1.1.2 Réactions de la population

Selon le journal londonien The Guardian, une rumeur a circulé avant la diffusion de l'annonce du général Niyombare à la radio, et les Burundais se sont réunis autour de postes de radio (The Guardian 13 mai 2015). La même source note qu'après la radiodiffusion des déclarations du général Niyombare, [traduction] « les rues de Bujumbura [la capitale] ont été inondées de gens qui sautaient et criaient de joie en scandant "Paix au Burundi!" » (ibid.). Des sources signalent de même que, dans la capitale, l'annonce du général Niyombare a été célébrée par « de nombreux manifestants » (AFP 13 mai 2015b) ou [traduction] « des milliers de manifestants » (BBC 13 mai 2015). Selon le Conseil de sécurité des Nations Unies,

[l]'annonce a été favorablement accueillie par des milliers de personnes à Bujumbura et par certains dirigeants de l'opposition et de la société civile. Les manifestations spontanées d'appui au coup d'État étaient, dans une large mesure, limitées à Bujumbura. De nombreux autres Burundais ont condamné le coup d'État (Nations Unies 7 juill. 2015, paragr. 8).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé de renseignements sur les réactions de la population à l'extérieur de la capitale. Selon RFI, le soir du 13 mai 2015, « la société civile et l'opposition ne [s'étaient toujours] pas prononcées quant à leur positionnement dans cette crise » (RFI 14 mai 2015a).

1.1.3 Incidents de violence

Des sources signalent les incidents de violence suivants qui se sont produits le 13 mai 2015 dans la capitale dans le cadre de la tentative de coup d'État :

Selon des sources, des civils ont manifesté près des locaux de la Radio-Télévision nationale burundaise (RTNB), et des soldats loyalistes ont tiré en l'air pour les disperser (Jeune Afrique 13 mai 2015; Le Soir avec AFP et Reuters 13 mai 2015). Selon un article coécrit par Le Soir, l'AFP ainsi que Reuters, les manifestants se sont un peu éloignés, puis ils sont restés à proximité, « protégés par des militaires et des policiers » (ibid.).

Une journaliste de la BBC a vu des manifestants marcher jusqu'au centre-ville, accompagnés de soldats et de deux tanks (BBC 13 mai 2015). L'AFP signale aussi que des manifestants « fraternis[aient] avec les militaires et grimp[aient] sur des blindés » (AFP 13 mai 2015b). Selon la BBC, la police a tiré sur les soldats et la foule, et [traduction] « [a]u moins deux manifestants sont morts » (BBC 13 mai 2015). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé de renseignements allant dans ce sens. Jeune Afrique affirme cependant que « la police restait globalement absente » (Jeune Afrique 13 mai 2015).

La BBC signale que des manifestants ont pénétré dans la prison nationale et qu'ils ont libéré les manifestants qui y étaient détenus, puis qu'ils ont brûlé l'édifice (BBC 13 mai 2015), tandis que Human Rights Watch note que « des individus ont saccagé un centre de détention de la police connu sous le nom de Bureau spécial de recherche (BSR) et [qu'ils] ont libéré environ 50 détenus » (Human Rights Watch 29 mai 2015).

Radio Rema FM, une station proche du parti au pouvoir, a été la cible d'une attaque (ibid.; Radio Bonesha 14 mai 2015). Selon Radio Bonesha, une station burundaise indépendante, ce sont des manifestants et des militaires qui seraient les auteurs de cette attaque (ibid.).

Des sources signalent que l'hôpital Bumerec a été le site d'affrontements armés entre des militaires putschistes et des policiers et qu'un policier a été blessé (Human Rights Watch 29 mai 2015; RFI 17 mai 2015).

1.1.4 Réaction du président Nkurunziza

Au moment de la tentative de coup d'État, le président Nkurunziza se trouvait en Tanzanie pour assister à un sommet est-africain sur la situation politique au Burundi (AFP 13 mai 2015a; Jeune Afrique 13 mai 2015; Nations Unies 7 juill. 2015, paragr. 8). Selon The Guardian, il a affirmé à la radio, depuis la Tanzanie, que le coup d'État avait échoué, message relayé par les comptes Twitter et Facebook de la présidence du Burundi (The Guardian 13 mai 2015). Selon RFI, cette annonce a été affichée sur le compte Twitter de la présidence environ une heure après l'annonce radiodiffusée du général Niyombare (RFI 14 mai 2015a). D'autres médias signalent que la présidence a publié un communiqué de presse annonçant que les instigateurs de la tentative de coup d'État seraient « "traduits en justice" » (Huffington Post avec AFP 13 mai 2015; Jeune Afrique 13 mai 2015).

1.1.5 Conclusion de la première journée de la tentative de coup d'État

Le général Niyombare a ordonné la fermeture des frontières et de l'aéroport de la capitale (RFI 14 mai 2015a; AFP 13 mai 2015b; Jeune Afrique 13 mai 2015). Selon Jeune Afrique, en fin d'après-midi, l'aéroport était fermé (ibid.).

La BBC signale que [traduction] « le calme semblait revenu en soirée » dans la capitale (BBC 13 mai 2015). Selon RFI, une fois la nuit tombée, les rues de Bujumbura étaient vides et le calme revenu (RFI 14 mai 2015a).

Des sources affirment que, le 13 mai 2015, l'issue de la tentative de coup d'État était incertaine (AFP 13 mai 2015a; The Guardian 13 mai 2015; BBC 13 mai 2015). Jeune Afrique explique que « [l]e rapport de force au sein de l'armée entre putschistes et loyalistes restait inconnu en fin de journée » (Jeune Afrique 13 mai 2015). Selon des sources, pendant la soirée, des discussions ont eu lieu entre les militaires des deux camps, qui affirmaient vouloir trouver une solution pacifique à la crise (RFI 14 mai 2015a; AFP 13 mai 2015b).

Selon des médias, le même soir, le général Niyombare a dit à la radio qu'il avait "beaucoup" d'appuis dans l'armée et la police (AFP 13 mai 2015a; RFI 14 mai 2015a).

Selon RFI, en fin de soirée, la crise était toujours dans une impasse (ibid.). Un article de Jeune Afrique et de l'AFP cite le chef d'état-major de l'armée burundaise, Prime Niyongabo, qui a affirmé sur les ondes de la RTNB, « dans la nuit de mercredi [13 mai 2015] à jeudi [14 mai 2015,] que la tentative de coup d'État avait […] "été déjouée" », et il a appelé « "les mutins à se rendre" » (Jeune Afrique avec AFP 14 mai 2015).

1.2 Jeudi 14 mai 2015

Un article de Jeune Afrique et de l'AFP signale que, le matin du 14 mai 2015, « la confusion la plus totale r[égnait] » au Burundi (ibid.). Les bureaux de la Radio publique africaine (RPA), de Radio Bonesha, de Radio Isanganiro et de la Radio-Télévision Renaissance ont été attaqués [le 14 mai 2015 (Human Rights Watch 29 mai 2015)], selon les sources, par « des personnes présumées fidèles au président » (Human Rights Watch 29 mai 2015) ou par des « forces pro-Nkurunziza » (AFP 15 mai 2015). L'AFP précise que ces radios diffusaient les messages des putschistes et qu'elles ont cessé leur diffusion dans la nuit [du 13 au 14 mai 2015] (ibid.). Dans un article daté du 29 mai 2015, Human Rights Watch signale que ces stations n'émettaient toujours pas (Human Rights Watch 29 mai 2015).

Selon l'article de Jeune Afrique et de l'AFP ainsi que selon une dépêche de l'AFP, des combats à l'arme lourde se sont produits le 14 mai 2015 entre forces loyalistes et militaires putschistes, ceux-ci tentant, sans succès, de prendre le contrôle de la RTNB (Jeune Afrique avec AFP 14 mai 2015; AFP 15 mai 2015). Un journaliste de l'AFP a signalé avoir vu « trois cadavres de militaires à environ un kilomètr[e] du site de la RTNB », soit les premiers morts constatés depuis le début de la tentative de coup d'État, selon l'AFP (ibid.). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé de renseignements allant dans ce sens.

Selon le compte rendu d'une entrevue radiodiffusée sur RFI, entrevue qui est disponible sur le site Internet de cette station, le général Niyombare a affirmé « que son objectif n'était pas de faire un coup d'État, mais d'exprimer son refus de la violation de la Constitution par le président Nkurunziza. […] Le général n'est pas contre une transition et il veut remettre le pouvoir aux civils » (RFI 14 mai 2015b). RFI souligne que cette entrevue a eu lieu avant que le président Nkurunziza « annonce sur Twitter son "retour au Burundi" » (ibid.). Le porte-parole de la présidence, Willy Nyamitwe, interviewé par RFI le même jour, s'est dit d'avis que la tentative de coup d'État avait échoué » (ibid.).

L'AFP signale que, selon un de ses proches, le président Nkurunziza est rentré au Burundi le 14 mai 2015 et qu'il s'est rendu à Ngozi, « "dans sa province natale" » (AFP 15 mai 2015). D'autres sources notent que, le 15 mai 2015, le président était de retour au Burundi (Nations Unies 7 juill. 2015, paragr. 9; Le Monde et al. 15 mai 2015), plus précisément à Bujumbura (ibid.).

L'AFP signale que le « numéro deux du mouvement » du général Niyombare, Cyrille Ndayirukiye, a annoncé le 14 mai 2015 à l'agence de presse l'échec du coup d'État, au moment où le retour du président Nkurunziza était annoncé (AFP 15 mai 2015). Selon l'AFP, Cyrille Ndayirukiye a déclaré ce qui suit : « "Nous avons rencontré une trop grande détermination militaire pour soutenir le système au pouvoir" » (ibid.).

1.3 Vendredi 15 mai 2015 : issue de la tentative de coup d'État

Selon une dépêche de l'AFP, le vendredi 15 mai 2015 au matin, le général Niyombare a annoncé par téléphone à l'agence de presse « la reddition des membres de son mouvement […] Le porte-parole des putschistes, le commissaire de police Vénon Ndabaneze, a confirmé la reddition » à l'AFP par telephone « juste avant de se faire arrêter » (ibid.). Selon l'AFP, le porte-parole a dit ce qui suit : « "Nous avons décidé de nous rendre. Nous avons déposé les armes. Nous avons appelé le ministre de la Sécurité publique et le ministre de la Défense pour leur dire que nous n'avions plus d'armes" » (ibid.). Selon la même source, Cyrille Ndayirukiye se trouvait avec le porte-parole des putschistes (ibid.). L'AFP précise que son journaliste « est resté en ligne [téléphonique] pendant l'arrestation des trois hommes » (ibid.). Le Monde et al. signalent également que trois des officiers putschistes, dont Cyrille Ndayirukiye et le général Niyombare, ont été arrêtés (Le Monde et al. 15 mai 2015). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements sur l'arrestation des hauts responsables de la tentative de coup d'État de mai 2015.

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches a trouvé peu de renseignements sur ce qu'il est advenu du général Niyombare.

Dans un article de Human Rights Watch daté du 29 mai 2015, il est écrit [qu'o]n ignore où se trouve […] Godefroid Niyombare » (Human Rights Watch 29 mai 2015). En août 2015, IHS Global Insight, société de prévisions mondiales qui fournit des [traduction] « données économiques, financières et politiques » sur les pays et les industries (IHS Global Insight s.d.), a noté que le général Niyombare était à la tête d'une [traduction] « rébellion » (IHS Global Insight 10 août 2015). Dans un article daté du 7 octobre 2015, la BBC a signalé que les relations entre le Burundi et le Rwanda [traduction] « s'étaient encore plus détériorées » depuis que le Burundi avait accusé le Rwanda d'avoir accueilli le général Niyombare (BBC 7 oct. 2015).

2. Traitement exercé par le gouvernement contre les instigateurs de la tentative de coup d'État

Le Conseil de sécurité des Nations Unies signale que,

[s]elon les autorités burundaises, 12 des putschistes ont été tués, 35 ont été blessés, 40 se sont rendus et 9 ont été arrêtés, dont deux généraux et deux commissaires de police. Le 16 mai, 17 meneurs présumés du coup d'État ont comparu devant la Haute Cour de la Mairie de Bujumbura et ont par la suite été écroués (Nations Unies 7 juill. 2015, paragr. 9).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Dans une dépêche de l'Agence de presse africaine (APA) datée du 29 septembre 2015, on peut lire ce qui suit :

Vingt-huit (28) militaires et officiers présumés putschistes sont tous incarcérés depuis vendredi dernier dans la prison de Gitega (Centre du Burundi) suite au regroupement des détenus de la prison de Rumonge avec ceux qui étaient emprisonnés à Gitega où des cellules pour leur isolement individuel ont été érigées, a-t-on appris mardi [auprès] de leurs avocats.

Un d'entre eux, Me Lambert Nsabimana, a laissé entendre que les membres de leurs familles ne peuvent plus les voir et des militaires et policiers lourdement armés viennent régulièrement les intimider.

[…]

Depuis leur emprisonnement au lendemain du putsch manqué du 13 mai dernier, ces détenus n'ont jamais comparu devant le ministère public. Me Lambert espère cependant que le fait de les emprisonner dans une même prison aurait pour but de faciliter leur comparution qui serait prévue prochainement.

[…]

Parmi ces putschistes, figure le numéro deux du putsch, le général-major Cyrille Ndayirukiye, ancien ministre de la défense, le porte-parole des putschistes, le commissaire de police Zénon Ndabaneze (APA 29 sept. 2015).

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements sur le traitement réservé par le gouvernement aux instigateurs de la tentative de coup d'État de mai 2015.

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

Agence de presse africaine (APA). 29 septembre 2015. « Burundi : les 28 putschistes présumés regroupés dans une même prison ». (Factiva)

Agence France-Presse (AFP). 15 mai 2015. « Au Burundi, les putschistes annoncent leur reddition ». [Date de consultation : 5 oct. 2015]

_____. 13 mai 2015a. « Tentative de coup d'État au Burundi ». [Date de consultation : 5 oct. 2015]

_____. 13 mai 2015b. Esdras NDikumana et Ephrem Rugiririza. « Tentative de coup d'État au Burundi ». [Date de consultation : 5 oct. 2015]

British Broadcasting Corporation (BBC). 7 octobre 2015. « Burundi Expels Rwandan Diplomat for "Creating Insecurity" ». [Date de consultation : 29 oct. 2015]

_____. 13 mai 2015. « Burundi President Nkurunziza Faces Attempted Coup ». [Date de consultation : 15 oct. 2015]

The Guardian. 13 mai 2015. Abigail Higgins et Sam Jones. « Burundi Protesters Celebrate as General Launches Coup Attempt ». [Date de consultation : 10 oct. 2015]

Le Huffington Post avec Agence France-Presse (AFP). 13 mai 2015. Maxime Bourdier. « Burundi : ce qu'il faut savoir pour comprendre la tentative de coup D'État ». [Date de consultation : 15 oct. 2015]

Human Rights Watch. 29 mai 2015. « Burundi : riposte meurtrière par la police aux manifestations ». [Date de consultation : 28 oct. 2015]

IHS Global Insight. 10 août 2015. Jordan Anderson. « Assassination of Burundi's Army Chief Highlights Growing Prospects of Violence over Contested Election Escalating to Civil War ». (Factiva)

_____. S.d. « About ». [Date de consultation : 30 oct. 2015]

Jeune Afrique. 13 mai 2015. Mathieu Olivier. « Burundi : ce qu'il faut savoir de la situation au soir de la tentative de coup d'État ». [Date de consultation : 29 oct. 2015]

Jeune Afrique avec Agence France-Presse (AFP). 14 mai 2015. « Coup d'État au Burundi : combats entre loyalistes et putschistes à Bujumbura ». [Date de consultation : 5 oct. 2015]

Le Monde avec Agence France-Presse (AFP), Associated Press (AP) et Reuters. 15 mai 2015. « Au Burundi, après le coup d'État raté, le président Nkurunziza reprend la main ». [Date de consultation : 5 oct. 2015]

Nations Unies. 7 juillet 2015. Conseil de sécurité. Rapport du Secrétaire général sur la Mission électorale des Nations Unies au Burundi. (S/2015/510) [Date de consultation : 26 oct. 2015]

Radio Bonesha. 14 mai 2015. « Residents of Burundian Capital City Attack Pro-ruling Party Radio Station ». (Factiva)

Radio France internationale (RFI). 17 mai 2015. « Burundi : un hôpital attaqué lors de la traque des putschistes ». [Date de consultation : 29 oct. 2015]

_____. 14 mai 2015a. « Burundi : Revivez la tentative de coup d'État du 13 mai ». [Date de consultation : 5 oct. 2015]

_____. 14 mai 2015b. « Le général Godefroid Niyombaré et Willy Nyamitwe s'expriment sur RFI ». [Date de consultation : 29 oct. 2015]

Le Soir avec Agence France-Presse (AFP) et Reuters. 13 mai 2015. « Tentative de coup d'État au Burundi (les photos et vidéos). » [Date de consultation 15 oct. 2015]

Autres sources consultées

Sources orales : Amnesty International; Human Rights Watch; School of Oriental and African Studies, University of London.

Sites Internet, y compris : AllAfrica; Amnesty International; Association de réflexion et d'information sur le Burundi; Burundi - Ambassade du Burundi au Canada; Burundi Information; Le Figaro; Fédération internationale des ligues des droits de l'homme; Freedom House; International Crisis Group; IRIN; Ligue burundaise des droits de l'homme; Ligue des droits de la personne dans la région des Grands Lacs; Nations Unies - Conseil des droits de l'homme, Programme des Nations Unies pour le développement, Refworld; Organisation des médias d'Afrique Centrale; Pan African News Agency; Réseau documentaire international sur la région des Grands Lacs africains.

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