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Kenya : information sur les braqueurs kalenjins (Kalenjin Raiders), y compris l'étendue du contrôle et de l'influence qu'ils exercent, en particulier à Nairobi; le traitement réservé aux membres du groupe ethnique kalenjin qui n'ont pas soutenu les braqueurs entre 2006 et 2008; la protection offerte par l'État (2013-novembre 2014)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 17 November 2015
Citation / Document Symbol KEN104998.EF
Related Document(s) Kenya: The Kalenjin Raiders, including extent of control and influence, particularly in Nairobi; treatment of members of the Kalenjin ethnic group that did not support the Raiders between 2006 and 2008; availability of state protection (2013-November 2014)
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Kenya : information sur les braqueurs kalenjins (Kalenjin Raiders), y compris l'étendue du contrôle et de l'influence qu'ils exercent, en particulier à Nairobi; le traitement réservé aux membres du groupe ethnique kalenjin qui n'ont pas soutenu les braqueurs entre 2006 et 2008; la protection offerte par l'État (2013-novembre 2014), 17 November 2015, KEN104998.EF, available at: https://www.refworld.org/docid/566e6d544.html [accessed 20 May 2023]
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1. Survol

Des sources font état d'une situation de violence postélectorale au Kenya en 2007-2008, à la suite de l'investiture du président Mwai Kibaki pour un second mandat en dépit du fait que le Mouvement démocratique Orange (Orange Democratic Movement - ODM), un parti d'opposition dirigé par le candidat Raila Odinga, ait affirmé que le résultat de l'élection avait été falsifié (BBC 8 oct. 2014; International Crisis Group 21 févr. 2008, i). Mwai Kibaki était le chef du Parti de l'unité nationale (Party of National Unity - PNU) (Open Society Justice Initiative s.d.; International Crisis Group 21 févr. 2008, i).

Dans le rapport Kenya in Crisis publié le 21 février 2008 par l'International Crisis Group, l'ODM et le PNU sont décrits comme suit :

[traduction]

Tant [l'ODM] que le Parti de l'unité nationale (PNU) comptent au nombre de leurs dirigeants des personnes venant des plus grandes communautés du pays, mais ils sont appuyés par des circonscriptions électorales à composante ethnique comprenant des partisans fanatiques. Dans le cas du PNU, il s'agit des Kikuyus, des Embus et des Merus, qui sont originaires des provinces du Centre et de l'Est et qui, par suite de la migration, ont une forte représentation dans la région de Nairobi, la province de la Côte et la vallée du Rift. Dans le cas de l'ODM, ce sont les Luos, Luyias et Kalenjins, qui sont originaires de la province du Nyanza, des provinces de l'Ouest et de la vallée du Rift et sont tout aussi fortement représentés dans les grandes villes (ibid.).

Selon le rapport de l'International Crisis Group, la violence a éclaté en 2007-2008 quand des partisans de l'ODM [version française de l'International Crisis Group] « sont descendus dans les rues pour manifester violemment » contre la présidence de M. Kibaki, que les forces de sécurité ont réagi avec une grande brutalité et que des partisans de l'ODM ont été la cible d'attaques violentes de la part de partisans de Kibaki (ibid., 1). On peut lire dans un rapport de la Commission nationale des droits de la personne du Kenya (Kenya National Commission on Human Rights - KNCHR) [1], intitulé On the Brink of the Precipice: A Human Rights Account of Kenya's Post-2007 Election Violence, que la violence suivant les élections de 2007 a été

[traduction]

caractérisée par des massacres, de façon généralisée ou ciblée sur des ethnies, du pillage et des destructions de biens appartenant à des communautés fidèles au PNU par des partisans de l'ODM […] [et par des] contre-attaques visant à tuer des personnes et à détruire les biens de communautés fidèles à l'ODM (août 2008, 7).

De même, la CBC a déclaré que des membres de la tribu kikuyu ont été ciblés par des groupes accusant Mwai Kibaki d'avoir [traduction] « volé » l'élection (26 janv. 2008).

Selon les Country Reports on Human Rights Practices for 2007 publiés par le Département d'État des États-Unis,

[traduction]

[e]ntre octobre et décembre, inclusivement, la violence interethnique entre les communautés kalenjin (y compris entre des sous-tribus kalenjins), kikuyu et kisii à Kuresoi et Molo a causé la mort d'au moins 20 personnes. La violence interethnique s'est intensifiée après l'annonce du résultat de l'élection le 30 décembre. Des foules et des groupes de guerriers traditionnels dans des bastions de l'opposition ont attaqué des Kikuyus et d'autres personnes soupçonnées d'appuyer le président sortant. À Nairobi[,] des bandes de Kikuyus ont attaqué des Luos ou des Luyias en guise de représailles (11 mars 2008).

Deux sources signalent que certains Kalenjins ont ciblé des membres de leur propre ethnie ayant appuyé ou étant soupçonnés d'appuyer le PNU lors des élections de 2007 (KNHCR août 2008, 64; Daily Nation 20 janv. 2014). Dans son rapport, la KNCHR ajoute que des Kalenjins ont vu leurs biens être détruits et que certains ont été forcés de donner de l'argent ou de la nourriture aux [traduction] « braqueurs kalenjins » (août 2008, 64).

Selon des sources, la violence postélectorale de 2007-2008 au Kenya a causé le déplacement d'environ 600 000 à 650 000 personnes (The New York Times 15 févr. 2008; BBC 8 oct. 2014; Daily Nation 16 août 2014) et a entraîné la mort de 1 000 personnes (ibid.; BBC 8 oct. 2014).

2. Braqueurs kalenjins

Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur d'histoire africaine de l'Université de Warwick, qui se penche sur la violence politique en Afrique de l'Est, a déclaré [traduction] « [qu']il n'existe officiellement aucun groupe ni organisation du nom de "braqueurs kalenjins" (Kalenjin Raiders). [L'appellation] sert simplement à désigner les bandes de Kalenjins qui ont attaqué des groupes non kalenjins dans la vallée du Rift lors de la violence ethnique qui a éclaté en 2008, et avant cela en 1997 et 1992-1993 » (24 oct. 2014). Dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, un professeur agrégé de science politique et d'études internationales de l'Université de Warwick, qui se spécialise dans le domaine de la politique kényane, y compris la violence entre les communautés, a déclaré que le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) [traduction] « a soutenu qu'au cours de la violence postélectorale de 2007-2008, il y avait un réseau kalenjin établissant un lien entre des politiciens, des médias, etc., et des groupes de jeunes ou "guerriers" kalenjins à l'échelle locale » (24 oct. 2014). De même, dans une communication écrite envoyée à la Direction des recherches, le directeur régional pour l'Afrique de l'Est, la Corne de l'Afrique et les Grands Lacs d'Amnesty International (AI) a déclaré qu'un groupe de miliciens associé à la communauté kalenjin et aux dirigeants politiques et commerciaux de celle-ci a commis des actes de violence dans la vallée du Rift en 2007-2008, et que le nom souvent utilisé pour désigner ce groupe était [traduction] « braqueurs kalenjins » (29 oct. 2014). Par ailleurs, on peut lire dans un article du New York Times publié en janvier 2008 au sujet de la violence postélectorale que [traduction] « [c]eux qui ont pris part aux tueries [y compris des membres du groupe ethnique kalenjin] disent que les attaques étaient une initiative communautaire, sanctionnée par les aînés et guidée par les traditions qui honorent la culture guerrière » (21 janv. 2008).

Dans son rapport publié en 2008, la KNCHR fait état de récits selon lesquels les [traduction] « braqueurs [kalenjins] étaient essentiellement des jeunes hommes âgés de 18 à 25 ans», et les armes utilisées par ceux-ci étaient « des armes kalenjins traditionnelles que tout enfant mâle apprend à utiliser dès sa circoncision », notamment des arcs et des bâtons pointus (août 2008, 65). Dans son rapport, l'International Crisis Group déclare que les guerriers kalenjins sont [traduction] « des bouviers, des fermiers et des commerçants qui mènent une vie routinière et ne sont mobilisés que lorsque la communauté est estimée être en danger. Les unités guerrières sont autonomes et non hiérarchiques, et elles n'ont pas de commandement central » (International Crisis Group 21 févr. 2008, 11). En revanche, on peut lire dans le même rapport que les guerriers kalenjins [traduction] « suivaient généralement les ordres des aînés de leurs campements qui exercent toujours une influence considérable dans certains secteurs ou communautés rurales » (ibid.).

Dans un article publié le 20 janvier 2014, le Daily Nation cite un témoin à charge dans une cause de la CPI se rapportant à la violence postélectorale de 2007-2008, témoin selon lequel des jeunes Kalenjins armés [traduction] « avaient érigé des barrages routiers » et pris part à la violence. De plus, le 21 février 2008, l'Irish Times a signalé que [traduction] « des jeunes Kalenjins ont utilisé des arcs, des flèches et des machettes pour poursuivre des membres de la tribu kikuyu perçus comme étant fidèles au président Mwai Kibaki ».

3. Traitement réservé aux membres du groupe ethnique kalenjin qui n'ont pas soutenu les braqueurs kalenjins entre 2006 et 2008

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune information sur le traitement réservé aux membres du groupe ethnique kalenjin qui n'ont pas soutenu les guerriers. Cependant, l'information qui suit peut s'avérer utile.

On peut lire dans un article publié en juillet 2008 dans le Journal of Eastern African Studies que [traduction] « des bandes kalenjins » ont commis des actes de violence contre des Kikuyus dans la région d'Eldoret de la vallée du Rift et ailleurs au pays (Mueller 1er juill. 2008, 203). Selon l'article, [traduction] « [d]es familles entières de Kikuyus ont été brûlées vives dans une église » et des propriétés ont été incendiées (ibid.). De même, un article de l'agence Reuters signale qu'une bande kalenjin a brûlé vif plus de 30 Kikuyus dans une église près de la ville d'Eldoret (8 sept. 2013).

On peut lire dans le rapport de 2008 de l'International Crisis Group que, selon des sources interrogées dans la région d'Eldoret, les [traduction] « guerriers kalenjins » sont financés par de « riches athlètes » qui ont investi dans des terres agricoles et d'autres biens immobiliers et utilisent les Kalenjins pour contrôler leurs biens (International Crisis Group 21 févr. 2008, 12). Le rapport signale que certains de ces athlètes ont des antécédents militaires et, [traduction] « [qu']ils formeraient aussi et commanderaient parfois les braqueurs » (ibid.). Par ailleurs, l'article du Irish Times cite le directeur pour l'Afrique de l'International Crisis Group qui aurait dit : [traduction] « Nous sommes convaincus que [des athlètes kalenjins] font partie de l'équation. Ils représentent une élite montante qui voit son potentiel de leadership et ses perspectives économiques limités par le fait qu'ils sont marginalisés politiquement à l'échelle nationale » (Irish Times 21 févr. 2008). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucun renseignement allant dans le même sens.

Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a trouvé aucune information sur l'étendue du contrôle et de l'influence qu'exercent les braqueurs kalenjins, en particulier à Nairobi.

4. Protection offerte par l'État en général

4.1 Assistance offerte aux personnes déplacées en raison de la violence de 2007-2008

Dans un article publié en septembre 2013, la BBC cite un représentant du Réseau national des personnes déplacées (National IDPs Network) du Kenya [2] selon lequel [traduction] « il y a encore 46 camps [de personnes déplacées à l'intérieur du pays] ici et là dans le pays, qui comptent quelque 200 000 résidents » (10 sept. 2013). De même, on peut lire dans les Country Reports on Human Rights Practices for 2013 publiés par le Département d'État des États-Unis que, selon l'Observatoire des situations de déplacement interne (Internal Displacement Monitoring Centre - IDMC), en 2012, on estimait que 200 000 des 350 000 personnes déplacées en raison de la violence postélectorale de 2007-2008 n'étaient pas retournées chez elles (27 févr. 2014, 27).

Selon le rapport Kenya: Discrimination Against Rift Valley Displaced publié par Human Rights Watch en janvier 2013, le ministère des Programmes spéciaux, agence chargée d'aider les personnes déplacées au Kenya, n'avait pas inscrit ni aidé au nom du gouvernement la [traduction] « grande majorité » des « quelque 300 000 » Kalenjins déplacés durant la violence postélectorale de 2007-2008 (Human Rights Watch 17 janv. 2013). En outre, selon le rapport, bien que le gouvernement affirme [traduction] « fournir une aide équitable aux personnes de toutes les communautés déplacées à l'intérieur du pays », il favorise le groupe ethnique kikuyu en accordant à ses membres la priorité lors de l'attribution de nouvelles maisons, de terres ou d'argent (ibid.). Il semblerait que le gouvernement refuse de recueillir les données ventilées selon l'ethnie des bénéficiaires de l'aide du gouvernement (ibid.). Le rapport signale aussi que [traduction] « le fait que le gouvernement n'ait pas su arrêter et accuser les responsables de la violence postélectorale de 2007-2008 a intensifié la tension en laissant les responsables de la violence libres de répéter leurs actions » (ibid.). Selon Human Rights Watch, [traduction] « [s]eules trois personnes » ont été jugées coupables des [traduction] « crimes d'incendie criminel, des meurtres et des viols commis au cours de cette période » (ibid.).

4.2 Programmes de protection des témoins associés à la violence de 2007-2008

L'Agence de protection des témoins (Witness Protection Agency) du Kenya été établie en 2011 (É.-U. 27 févr. 2014, 13). On peut lire dans les Country Reports 2013 que l'Agence de protection des témoins s'est occupée de cas liés à la violence postélectorale de 2007-2008 (ibid.). La même source souligne que l'Agence de protection des témoins est [traduction] « mal financée, et que son indépendance fait couramment l'objet de doutes », ajoutant que l'Agence a déclaré « [qu']elle ne pouvait aider que 30 témoins seulement, en raison du manque de fonds » (ibid.).

En 2010, la CPI a lancé une enquête sur la violence postélectorale de 2007-2008 (ibid., 5). Elle a convoqué des fonctionnaires et des membres des forces de sécurité (ibid.). Selon les Country Reports 2013, il y a eu [traduction] « de nombreux cas d'ingérence et de pressions exercées sur les témoins dans le cadre de la procédure judiciaire de la CPI » (ibid.). De même, selon un article publié en janvier 2014 dans le Journal of Eastern African Studies au sujet du Kenya et des causes entendues par la CPI, des témoins à la CPI sont [traduction] « intimidés, soudoyés et tués » (Mueller 22 janv. 2014, 9). Selon l'article également, le gouvernement ne protège pas les témoins, ni les victimes (ibid.). De même, on peut lire dans les Country Reports 2013 que l'Agence de protection des témoins [traduction] « ne protégeait aucun des témoins à la CPI » concernant la violence postélectorale de 2007-2008 (27 févr. 2014, 13). Le directeur régional pour l'Afrique de l'Est, la Corne de l'Afrique et les Grands Lacs d'AI a aussi déclaré que [traduction] « de nombreuses » victimes de la violence de 2007-2008 hésitent à demander la protection de l'État à cause des risques auxquels elles sont exposées; il a ajouté que les personnes à risque sont celles qui exigent des comptes pour la violence (29 oct. 2014).

4.3 Élections de 2013

Uhuru Kenyatta de la Coalition du jubilé (Jubilee Coalition) a été élu en mars 2013 (27 févr. 2014, 1; Reuters 8 sept. 2013). Selon un rapport publié par Human Rights Watch en 2014, « [d]iverses divisions politiques ont donné lieu à des tensions avant les élections » et « l'Alliance du jubilé (Jubilee Alliance) a rapproché les Kikuyus et les Kalenjins, et réduit les tensions entre eux » (24 avr. 2014, 10-11). Cependant, on peut lire dans un article publié par Reuters en septembre 2013 que la victoire de l'Alliance du jubilé en 2013 [traduction] « a peu fait pour cicatriser les plaies sur le terrain entre les clans kikuyus de Kenyatta et kalenjins de Ruto » (8 sept. 2013).

D'après l'article publié en 2014 dans le Journal of Eastern African Studies, depuis l'élection de 2013, un nombre croissant de témoins dans les causes devant la CPI se sont rétractés, et [traduction] « on s'inquiète de l'élimination des témoins. Les témoins sont conscients de la grandeur et de la puissance de l'appareil de sécurité dont disposent les dirigeants du Kenya » (Mueller 22 janv. 2014, 11). De même, on peut lire dans un article publié en 2013 par la BBC que [traduction] « [d]es témoins disparaissent, ou se rétractent », et que, selon les procureurs, « certains ont été menacés, d'autres soudoyés » (10 sept. 2013).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Notes

[1] La KNCHR est une ONG (enregistrée en 1994) (KNHCR s.d.b), et une institution nationale autonome de défense des droits de la personne établie au titre de l'article 59 de la constitution du Kenya de 2010 (KNCHR s.d.a). Elle a pour mandat de promouvoir et de défendre les droits de la personne au Kenya et de surveiller la situation en la matière (ibid.).

[2] Le Réseau national des personnes déplacées a été créé en 2003 avec l'appui du Conseil national des églises du Kenya, du diocèse catholique de Nakuru et de la KHRC (Kamungi et Klopp juill. 2007, 52).

Références

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_____. 10 septembre 2013. Gabriel Gatehouse. « Kenya Violence: Survivors' Tales ». [Date de consultation : 24 oct. 2014]

Canadian Broadcasting Corporation (CBC). 26 janvier 2008. « 'Impunity Cannot Be Allowed' in Kenya, Says Annan ». [Date de consultation : 28 oct. 2014]

Daily Nation. 16 août 2014. « Gichangi's Role in ICC Case Against Top Leaders ». [Date de consultation : 27 oct. 2014]

_____. 20 janvier 2014. « I Recognised Raiders, Says ICC Witness ». [Date de consultation : 27 oct. 2014]

Directeur régional pour l'Afrique de l'Est, la Corne de l'Afrique et les Grands Lacs, Amnesty International (AI). 29 octobre 2014. Communication envoyée à la Direction des recherches.

États-Unis (É.-U.). 27 février 2014. Department of State. « Kenya ». Country Reports on Human Rights Practices for 2013. [Date de consultation : 25 oct. 2014]

_____. 11 mars 2008. Department of State. « Kenya ». Country Reports on Human Rights Practices for 2007. [Date de consultation : 1er nov. 2014]

Human Rights Watch. 24 avril 2014. "We Were Sent to Kill You": Gang Attacks in Western Kenya and the Government's Failed Response. [Date de consultation : 27 oct. 2014]

_____. 17 janvier 2013. « Kenya: Discrimination Against Rift Valley Displaced ». [Date de consultation : 31 oct. 2014]

International Crisis Group. 21 février 2008. Kenya In Crisis. Rapport Afrique No 137. [Date de consultation : 27 oct. 2014]

The Irish Times. 21 février 2008. Rob Crilly. « Kenya's Top Athletes Accused of Funding and Organising Violence ». (Factiva)

Kamungi, Prisca et Jacqueline M. Klopp. Juillet 2007. « Failure to Protect: Lessons from Kenya's IDP Network ». Forced Migration Review. No 28. [Date de consultation : 17 nov. 2014]

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Mueller, Susanne D. 22 janvier 2014. « Kenya and the International Criminal Court (ICC): Politics, the Election and the Law ». Journal of Eastern African Studies. Vol. 8, no 1.

_____. 1er juillet 2008. « The Political Economy of Kenya's Crisis ». Journal of Eastern African Studies. Vol. 2, no 2.

The New York Times. 15 février 2008. Jeffrey Gettleman. « Signs in Kenya of a Land Redrawn by Ethnicity ». [Date de consultation : 28 oct. 2014]

_____. 21 janvier 2008. Jeffrey Gettleman. « Signs in Kenya that Killings Were Orchestrated ». [Date de consultation : 28 oct. 2014]

Open Society Justice Initiative. S.d. International Justice Monitor. « Who's Who ». [Date de consultation : 17 nov. 2014]

Professeur agrégé de science politique et d'études internationales, University of Warwick. 24 octobre 2014. Communication envoyée à la Direction des recherches.

Professeur d'histoire africaine, University of Warwick. 24 octobre 2014. Communication envoyée à la Direction des recherches.

Reuters. 8 septembre 2013. James Macharia. « ICC Trials of Kenya's Leaders Threaten to Reopen Wounds ». [Date de consultation : 17 nov. 2014]

Autres sources consultées

Sites Internet, y compris : Africa Confidential; Africa Research Bulletin; AllAfrica; Associated Press; Council on Foreign Relations; ecoi.net; États-Unis - US Committee For Refugees and Immigrants, Overseas Security Advisory Council; Freedom House; Minority Rights Group International; Nations Unies - IRIN, ReliefWeb; Political Handbook of the World; Project Ploughshares; Reporters sans frontières; Reuters.

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