Que se passe-t-il en Iraq ?
Entre 2014 et 2017, l’Etat Islamique (EI) a lancé une offensive violente contre l’armée irakienne. L’Etat Islamique a pris la deuxième plus grande ville du pays, Mossoul, est aurait occupé près d’un tiers du pays. Le groupe aurait commis des atrocités dans les zones occupées, comme le meurtre de milliers d’hommes, femmes et enfants Yézidi.
Au cours du conflit, plus de six millions de personnes ont été contraintes de fuir à cause des hostilités dans le pays (source). Les populations civiles ont été victimes d’exécutions de masses, de violences sexuelles et des actes de violences systémiques. Certaines régions ont connu des dommages importants à leurs infrastructures ainsi que la destruction délibérée du patrimoine culturel du pays. À l’apogée du conflit, beaucoup d’irakien ont cherché refuge dans le nord du pays, dans la région kurde où l’on estime qu’une personne sur quatre est réfugiée ou déplacée interne. En outre, des milliers de syriens ont également cherché refuge en Irak. Les autorités locales ont éprouvé des difficultés à gérer une telle pression sur les infrastructures et systèmes d’accueil dans le pays.
« C’est un miracle que nous soyons là. Notre foyer a été complètement détruit par un mortier. »
– Intisar, mère de trois enfant –
La communauté Yézidi a été la plus visée par l’EI. Les yézidis sont une communauté kurdophone en Irak, ils font partie des populations les plus anciennes de la Mésopotamie, où leur croyance est apparue il y a plus de quatre mille ans. La communauté a été la cible d’attaque atroce, qualifié de génocide par les nations unies (source). Des milliers d’hommes ont été exécutés tandis que des femmes et enfants furent victimes de traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelles.
Une coalition internationale s’est formée afin de repousser l’Etat Islamique ce qui a mené, fin 2017, à la libération du pays. La fin du conflit a instauré une période de calme mais la situation politique reste instable et l’avenir du pays est incertain. Angelina jolie, l’Émissaire du HCR, s’est rendue à Mossoul-Ouest près d’un an après la libération de cette ville, où elle a constaté que de nombreux quartiers sont toujours en ruine : « Dans ces rues qui sont tout sauf habitables, quelques familles encore choquées nettoient à mains nues les ruines de leur maison, bravant le risque des armements non explosés dissimulés dans les gravats. La semaine dernière, une explosion dans une maison a tué ou blessé 27 personnes. »
Plus de 80% des 6,1 millions des personnes déplacées ont pu rentrer chez eux (mars 2022). Néanmoins, environ un million de personnes sont encore déplacées au sein du pays. Pour 70% d’entre elles, cela fait plus de cinq ans qu’elles sont déplacées. Presque 300 000 personnes habitent dans des camps de réfugiés ou des abris informels (août 2022). Beaucoup de personnes ont perdu leurs papiers d’identité ou leur déclaration de naissance, ce qui les empêchera d’accéder aux services de bases et parfois d’accéder à des postes professionnels. Ceux qui rentrent chez ont besoin d’aide pour reconstruire leurs foyers ou accéder à des biens essentiels.
Quelle est l’aide apportée par le HCR ?
Le HCR est présent sur le terrain en Iraq. Nous nous engageons à protéger les réfugiés et les personnes déplacées et à leur fournir une aide d’urgence. En coopération avec ses partenaires et les administrations publiques, le HCR s’engage à fournir une assistance d’urgence vitale. Aujourd’hui, la paix permet de mettre l’accent sur un soutien plus précis auprès du gouvernement irakien afin de trouver des solutions pour mieux accueillir et intégrer les populations de personnes déplacées.
Le HCR soutient les familles vulnérables dans leurs besoins les plus élémentaires. Il s’agit d’abris et de produits de secours élémentaires (tentes, matelas, bâches en plastique, ustensiles de cuisine, seaux et d’autres articles de première nécessité). Nous fournissons également une aide en espèce.
Le HCR protège les réfugiés, les personnes déplacées et les rapatriés. Lors de leur enregistrement, par un soutien juridique et psychosocial, par la prévention et la lutte contre la violence, la maltraitance et l’exploitation sexuelle ; mais aussi la protection des enfants, la réunification familiale et la possibilité d’un retour volontaire en toute sécurité et dignité.
Dans les camps, le HCR s’efforce d’assurer un accueil adéquat, la provision de nourriture et d’eau, la mise à disposition d’installations d’éducation et de santé, et le renforcement des capacités des individus.
Le HCR participe à l’amélioration des processus administratifs, des lois et des bonnes conduites à adopter pour la protection des réfugiés. A titre d’exemple, nous participons à l’élaboration d’une nouvelle loi relative aux réfugiés ainsi qu’à la modification des procédures de demandes d’asiles.
Malgré un certain apaisement du conflit en Iraq, le pays reste en proie à l’instabilité et beaucoup de personnes ont besoin d’aide. En septembre 2022, seulement 31% du budget prévu par le HCR pour ses opérations en Irak avaient été financé.
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Que se passe-t-il en Iraq ?
Entre 2014 et 2017, l’Etat Islamique (EI) a lancé une offensive violente contre l’armée irakienne. L’Etat Islamique a pris la deuxième plus grande ville du pays, Mossoul, est aurait occupé près d’un tiers du pays. Le groupe aurait commis des atrocités dans les zones occupées, comme le meurtre de milliers d’hommes, femmes et enfants Yézidi.
Au cours du conflit, plus de six millions de personnes ont été contraintes de fuir à cause des hostilités dans le pays (source). Les populations civiles ont été victimes d’exécutions de masses, de violences sexuelles et des actes de violences systémiques. Certaines régions ont connu des dommages importants à leurs infrastructures ainsi que la destruction délibérée du patrimoine culturel du pays. À l’apogée du conflit, beaucoup d’irakien ont cherché refuge dans le nord du pays, dans la région kurde où l’on estime qu’une personne sur quatre est réfugiée ou déplacée interne. En outre, des milliers de syriens ont également cherché refuge en Irak. Les autorités locales ont éprouvé des difficultés à gérer une telle pression sur les infrastructures et systèmes d’accueil dans le pays.
« C’est un miracle que nous soyons là. Notre foyer a été complètement détruit par un mortier. »
– Intisar, mère de trois enfant –
La communauté Yézidi a été la plus visée par l’EI. Les yézidis sont une communauté kurdophone en Irak, ils font partie des populations les plus anciennes de la Mésopotamie, où leur croyance est apparue il y a plus de quatre mille ans. La communauté a été la cible d’attaque atroce, qualifié de génocide par les nations unies (source). Des milliers d’hommes ont été exécutés tandis que des femmes et enfants furent victimes de traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelles.
Une coalition internationale s’est formée afin de repousser l’Etat Islamique ce qui a mené, fin 2017, à la libération du pays. La fin du conflit a instauré une période de calme mais la situation politique reste instable et l’avenir du pays est incertain. Angelina jolie, l’Émissaire du HCR, s’est rendue à Mossoul-Ouest près d’un an après la libération de cette ville, où elle a constaté que de nombreux quartiers sont toujours en ruine : « Dans ces rues qui sont tout sauf habitables, quelques familles encore choquées nettoient à mains nues les ruines de leur maison, bravant le risque des armements non explosés dissimulés dans les gravats. La semaine dernière, une explosion dans une maison a tué ou blessé 27 personnes. »
Plus de 80% des 6,1 millions des personnes déplacées ont pu rentrer chez eux (mars 2022). Néanmoins, environ un million de personnes sont encore déplacées au sein du pays. Pour 70% d’entre elles, cela fait plus de cinq ans qu’elles sont déplacées. Presque 300 000 personnes habitent dans des camps de réfugiés ou des abris informels (août 2022). Beaucoup de personnes ont perdu leurs papiers d’identité ou leur déclaration de naissance, ce qui les empêchera d’accéder aux services de bases et parfois d’accéder à des postes professionnels. Ceux qui rentrent chez ont besoin d’aide pour reconstruire leurs foyers ou accéder à des biens essentiels.
Quelle est l’aide apportée par le HCR ?
Le HCR est présent sur le terrain en Iraq. Nous nous engageons à protéger les réfugiés et les personnes déplacées et à leur fournir une aide d’urgence. En coopération avec ses partenaires et les administrations publiques, le HCR s’engage à fournir une assistance d’urgence vitale. Aujourd’hui, la paix permet de mettre l’accent sur un soutien plus précis auprès du gouvernement irakien afin de trouver des solutions pour mieux accueillir et intégrer les populations de personnes déplacées.
Le HCR soutient les familles vulnérables dans leurs besoins les plus élémentaires. Il s’agit d’abris et de produits de secours élémentaires (tentes, matelas, bâches en plastique, ustensiles de cuisine, seaux et d’autres articles de première nécessité). Nous fournissons également une aide en espèce.
Le HCR protège les réfugiés, les personnes déplacées et les rapatriés. Lors de leur enregistrement, par un soutien juridique et psychosocial, par la prévention et la lutte contre la violence, la maltraitance et l’exploitation sexuelle ; mais aussi la protection des enfants, la réunification familiale et la possibilité d’un retour volontaire en toute sécurité et dignité.
Dans les camps, le HCR s’efforce d’assurer un accueil adéquat, la provision de nourriture et d’eau, la mise à disposition d’installations d’éducation et de santé, et le renforcement des capacités des individus.
Le HCR participe à l’amélioration des processus administratifs, des lois et des bonnes conduites à adopter pour la protection des réfugiés. A titre d’exemple, nous participons à l’élaboration d’une nouvelle loi relative aux réfugiés ainsi qu’à la modification des procédures de demandes d’asiles.
Malgré un certain apaisement du conflit en Iraq, le pays reste en proie à l’instabilité et beaucoup de personnes ont besoin d’aide. En septembre 2022, seulement 31% du budget prévu par le HCR pour ses opérations en Irak avaient été financé.