L’agence coopère en cela à la mise en œuvre de programmes de réintégration des réfugiés et des personnes déplacées internes qui retournent dans leur pays ou endroit d’origine en soutenant notamment des projets générateurs de revenus d’autres initiatives d’autonomisation, mais aussi en réhabilitant des infrastructures.

Si le retour au pays d’origine n’est pas envisageable, nous fournissons aux réfugiés une aide à l’intégration dans le pays d’accueil ou à leur réinstallation dans un pays tiers.

Pour des millions de réfugiés et de personnes déplacées internes, aucune de ces solutions n’est possible. Le HCR continue donc d’insister sur le fait que des solutions durables doivent également être trouvées pour ces personnes. L’absence d’une solution risque de compromettre  leur protection à long terme.

Le rapatriement volontaire

La plupart des réfugiés rêvent de retourner chez eux. S’ils souhaitent retourner dans leur pays d’origine, nous coopérons avec les autorités et des organisations partenaires pour les aider à rentrer chez eux si leur sécurité est assurée.

Si leur retour est impossible, nous recherchons d’autres solutions telles que leur réinstallation ou leur intégration locale.

En savoir plus sur les rapatriés

 

La réinstallation

Les réfugiés qui vivent dans des conditions particulièrement difficiles ou qui ont des besoins spécifiques auxquels le pays d’accueil ne peut pas répondre entrent en ligne de compte pour une réinstallation dans un autre pays.

Des 20,4 millions de réfugiés sous la protection du HCR, moins d’un pour cent bénéficie de la possibilité de se réinstaller.

 

L’intégration

L’intégration dans le pays d’accueil représente une autre alternative pour les personnes qui ne peuvent pas retourner chez elles. Il s’agit d’un processus compliqué, qui requiert des efforts soutenus tant du réfugié que du pays d’accueil.

Au cours de ces dix dernières années322 400 de réfugiés ont acquis la nationalité de leur pays d’accueil.