Ce rapport a été élaboré par OCHA Haïti avec la contribution des agences, fonds et programmes des Nations Unies, des organisations non gouvernementales et des partenaires humanitaires
POINTS SAILLANTS
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Avec la réduction de l'accès à la nourriture et du pouvoir d'achat, près d'un million de personnes - environ 45% de la population - dans les 4 départements du Grand-Sud connaîtront des niveaux élevés d'insécurité alimentaire aiguë (phase 3 de l’IPC ou plus) entre septembre 2021 et février 2022, dont près de 320 000 personnes en situation d'urgence (phase 4 de l’IPC), soit une augmentation de 25% par rapport à la même période en 2020.
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La réponse dans les zones rurales, notamment en matière de moyens de subsistance essentiels, se heurte à des contraintes d'accès, ce qui crée des risques potentiels d'exode rural. Au-delà de la fourniture de l'aide humanitaire, la priorité doit immédiatement être donnée à l'intensification du relèvement précoce et au soutien des activités de subsistance.
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L'Analyse rapide de genre indique que 43% des dirigeants communautaires et 75% des jeunes affirment que la violence basée sur le genre a augmenté après le séisme, tandis que la crainte des femmes et des hommes de subir des violences sexuelles s'est accrue après le tremblement de terre.
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Environ 212 000 personnes n’ont plus accès aux services d'eau potable à la suite du séisme.
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Les activités liées aux gangs s'intensifient le long de la route nationale n°2, menaçant de couper une fois de plus l'accès à la péninsule sud depuis Port-au-Prince, tandis que les pénuries de carburant et l'insécurité perturbent la distribution des articles de secours essentiels.
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