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Koweït : 1) Information sur la possibilité, pour une famille libanaise, de demeurer au Koweït après la mort du père. 2) Information sur la nécessité, pour tout travailleur non-koweïtien, d'être en possession d'un permis de travail pour demeurer au Koweït

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada
Publication Date 24 March 1991
Citation / Document Symbol KWT8380
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Koweït : 1) Information sur la possibilité, pour une famille libanaise, de demeurer au Koweït après la mort du père. 2) Information sur la nécessité, pour tout travailleur non-koweïtien, d'être en possession d'un permis de travail pour demeurer au Koweït, 24 March 1991, KWT8380, available at: https://www.refworld.org/docid/3ae6ac9d74.html [accessed 30 May 2023]
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1) Des renseignements sur ce sujet ne sont présentement pas disponibles au CDCISR à Ottawa.

 2) L'obtention du droit de résidence est intimement liée au permis de travail (Minority Rights Group, 1985, 11). Ainsi sans permis de travail un travailleur étranger ne peut demeurer au Koweït. Advenant une faute, le travailleur perd habituellement son emploi (Ibid.).

 Le statut légal des travailleurs émigrés dans le golfe Persique est précaire. établie en fonction du contrôle de l'entrée et du séjour de la main-d'oeuvre, la réglementation gouvernementale ne mentionne rien en ce qui concerne les droits ou les organisations syndicales; elle ne prévoit que des contrats de courte durée (Minority Rights Group 1985, 11; International Journal of Middle East Studies 1986, 51). Par exemple, les autorités de l'Arabie Saoudite acceptent les travailleurs asiatiques pour des contrats de deux ans renouvelables (Chicago Tribune 25 nov. 1990). Dans la plupart des pays du Golfe, le nombre de travailleurs émigrés obtenant un permis d'entrée varie selon les besoins du pays en main-d'oeuvre (Country Studies 1984, 53).

                C'est au « parrain », habituellement l'employeur, que revient la tâche de rapporter toute entrave aux règlements (Minority Rights Group 1985, 11). La main-d'oeuvre étrangère est totalement dépendante des « parrains » individuels ou étatiques. Les travailleurs ne peuvent d'ailleurs pas changer d'emploi sans leur permission (Ibid.) Aussi, durant leur séjour en Arabie saoudite, les travailleurs doivent remettre leur passeport à leur employeur ou à leur « parrain » (Chicago Tribune 25 nov. 1990). Les règlements auxquels ils sont soumis limitent leur capacité de déplacement à l'intérieur du pays. De plus, la recherche d'un meilleur emploi ainsi qu'un départ éventuel du pays sont rendus plus difficiles (Ibid.).

Généralement, les travailleurs étrangers sont employés à des tâches spécifiques et, lorsque leur contrat est échu, ils doivent quitter le pays pour une période de temps déterminée. Au Koweït, cette période est de deux ans après lesquels le travailleur peut à nouveau obtenir un contrat (Minority Rights Group 1985, 11). Etant donné l'absence de droits légaux clairement définis pour ces travailleurs dans les états du Golfe, on ne leur offre que peu ou pas de recours pour se défendre (Ibid.).

 Les ministères de l'Intérieur disposent du pouvoir de déporter, à n'importe quel moment, un travailleur pour des raisons de sécurité (Ibid.). Certains pays du Golfe, comme l'Arabie Saoudite, aménagent des quartiers résidentiels strictement réservés à la main-d'oeuvre étrangère (Country Studies 1984, 53). Séparés de la société d'accueil par leur citoyenneté, les travailleurs émigrés sont également coupés de la vie sociale du pays d'accueil.

Il existe d'autres obstacles à l'obtention du droit de résidence telle l'interdiction, dans certains pays, d'être propriétaire ou de tenir un commerce (International Journal 1986, 53). Les travailleurs établis depuis longtemps au Koweït, par exemple, sont soumis à ce règlement dans la mesure où 51 p. cent de la compagnie doit appartenir à des intérêts koweïtiens (Middle East Report, janv./fév. 1991; International Journal 1986, 53).

BIBLIOGRAPHIE

Chicago Tribune. 25 novembre 1990. Hundley, Tom. « Saudi Arabia's Guest Workers Disenfranchised, Discontented ».

Country Studies. 1984. Nyrop, Richard F., éd. « Persian Gulf States ». Washington : United States Government.

International Journal of Middle East Studies. 1986. Vol. 21. Shah, Nasra et Al-Qudsi, Sulayman. « The Dressing Characteristics of Migrant Workers in Kuwait ».

Middle East Report. No 168 janv./fév. 1991. « Background to the Crisis: Why War? »

Minority Rights Group. 1985. Owen, Roger. The Minority Rights Group Report No. 68: Migrant Workers in the Gulf. Londres.

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