Mauritanie : information sur les activités du mouvement appelé les Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) à la fin des années 80 et, notamment, sur des crimes commis par ses membres entre 1987 et 1990
Publisher | Canada: Immigration and Refugee Board of Canada |
Author | Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa |
Publication Date | 12 December 2006 |
Citation / Document Symbol | MRT102207.F |
Reference | 1 |
Cite as | Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Mauritanie : information sur les activités du mouvement appelé les Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) à la fin des années 80 et, notamment, sur des crimes commis par ses membres entre 1987 et 1990, 12 December 2006, MRT102207.F, available at: https://www.refworld.org/docid/45f1478116.html [accessed 31 May 2023] |
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Peu d'information sur les activités du mouvement appelé les Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM) à la fin des années 80 et, notamment, sur des crimes commis par ses membres entre 1987 et 1990 a été trouvée parmi les sources consultées par la Direction des recherches.
Un article publié en juin 1988 par le site Internet de la bibliothèque du Congrès des États-Unis (Library of Congress) indique les informations qui suivent. En 1987, le FLAM était l'organisation politique la plus importante parmi les Noirs de la Mauritanie. Le FLAM, qui a été fondé en 1983 et banni en 1984, était un mouvement politique complexe agissant dans la clandestinité à partir de Dakar, au Sénégal. Les membres du FLAM ont revendiqué la distribution du document intitulé « Le manifeste du Négro-Mauritanien opprimé », un document qui dénonce la discrimination envers les Noirs de la Mauritanie. En septembre et octobre 1986, des membres du FLAM ont été accusés d'avoir saccagé une usine de traitement de poisson à Nouadhibou, d'avoir attaqué une station d'essence et une pharmacie à Nouakchott et d'avoir vandalisé trois voitures gouvernementales. Selon l'article, bien que les dommages causés par ces attaques aient été moindres, elles ont constitué les premiers actes de sabotage à survenir en Mauritanie, provocant ainsi l'escalade de la violence politique. L'article signale également que de 30 à 40 membres du FLAM ont été arrêtés en septembre 1986 et que les activités du FLAM ont diminué considérablement durant le premier semestre de 1987. Cette information n'a pu être corroborée parmi les autres sources consultées par la Direction des recherches.
Selon un article publié par Jeune Afrique, c'est suite à la publication du Manifeste du FLAM, en 1986, que « les principaux leaders du mouvement » ont été imprisonnés (26 févr. – 4 mars 2006).
Un rapport publié par Amnesty International (AI) le 1er Octobre 1990 indique les informations qui suivent. En 1989, des incursions armées dans le territoire mauritanien sont menées par des groupes d'opposition. Le FLAM faisait partie de ces groupes. Le rapport note également que les membres du FLAM sont connus pour leur manifeste du Mauritanien noir opprimé, un document censuré par le gouvernement. Toujours selon le même rapport, plusieurs membres et sympathisants du FLAM ont été incarcérés entre 1986 et 1990. Le rapport ne fournit aucune information sur le sort réservé aux membres du FLAM qui ont été incarcérés.
Selon un article publié par l'Université de Bordeaux, vers la fin des années 1990, le FLAM « a mené des actions armées en invoquant la situation de marginalisation des Négro-Mauritaniens » (s.d.a). Une chronologie des activités politiques advenues en Mauritanie publiée sur le même site Internet indique qu'en octobre 1987, un « complot d'officiers noirs du FLAM est déjoué » (s.d.b; voir aussi Jeune Afrique 26 févr.- 4 mars 2006).
Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.
Références
Amnesty International (AI). 1er octobre 1990. « Mauritania : Human Rights Violations in the Senegal River Valley ». (AFR 38/10/1990) États-Unis (É.-U.). Juin 1988. Library of Congress. « Mauritania ». Jeune Afrique [Paris]. 26 février – 4 mars 2006. No 2355. Abdallah Ben Ali. « Retour du FLAM ».
Université de Bordeaux. S.d.a. Sciences politiques. « Mauritanie : situation institutionnelle ». Autres sources consultées
Sites Internet, y compris : Agence France-Presse (AFP), African Elections Database, Afrik.com, British Broadcasting Corporation (BBC), Human Rights Watch (HRW), International Crisis Group (ICG), Saint Diego Sate University.
_____. S.d.b. Sciences politiques. « Mauritanie : repères événementiels ».