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Argentine : documentation sur le parti de l'Union civique radicale (UCR) - parti d'opposition (Extraits de Political Parties of the World et World Encyclopedia of Political Systems and Parties obtenus au Centre de documentation de Montréal)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada
Publication Date 6 September 1990
Citation / Document Symbol ARG6729
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Argentine : documentation sur le parti de l'Union civique radicale (UCR) - parti d'opposition (Extraits de Political Parties of the World et World Encyclopedia of Political Systems and Parties obtenus au Centre de documentation de Montréal), 6 September 1990, ARG6729, available at: https://www.refworld.org/docid/3ae6acf736.html [accessed 26 May 2023]
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Le parti Unión Cívica Radical (UCR), au pouvoir depuis 1983, a dû s'incliner devant la victoire des péronistes de Carlos Saúl Menem aux élections de mai 1989 (Le Monde mai 1989) et le chef du gouvernement radical, Raúl Alfonsín, a démissionné le 30 juin 1989 (Le Monde juin 1989). Les radicaux, se remettant de leur défaite de mai 1989, ont peu critiqué les politiques péronistes jusqu'à maintenant (Ford 1990). Ils se sont plus ou moins limités aux interventions suivantes.

Le projet d'amnistie pour les tortionnaires de l'armée, annoncé par le nouveau gouvernement en septembre, a soulevé un tollé de protestations. Entre 70 000 et 80 000 personnes, dont les principaux dirigeants de l'UCR (à l'exception de Raúl Alfonsín), ont participé à une manifestation à Buenos Aires pour protester contre ce projet d'amnistie (Avignolo 1989). En février 1990, l'UCR était prête à appuyer les réformes économiques du gouvernement Menem moyennant l'appui des péronistes pour des réformes constitutionnelles. L'UCR demandait également la démission de deux vétérans de la guerre sale, Aldo Rico et Mohamed Ali Sineldin (Ehrmann 1990). En juillet 1990, les radicaux se sont opposés à l'application de la peine de mort en Argentine (Inter Press Service 1990). Enfin, en août dernier, le candidat radical à la présidence aux élections de 1989, Eduardo Angeloz, refusait toujours de se joindre au cabinet de Menem (Christian 1990).

DOCUMENTS ANNEXES :

«Argentine», Le Monde hebdomadaire [Paris], 24 mai 1989.

«Argentine», Le Monde hebdomadaire [Paris], 21 juin 1989.

Peter Ford, «Argentina's Shock Reforms Pay Off», The Christian Science Monitor, 6 juillet 1990.

Maria Laura Avignolo, «Les Argentins manifestent», Libération [Paris], 11 septembre 1989.

Eric Ehrmann, «Argentina's Economic Meltdown», The Christian Science Monitor [Boston], 28 février 1990.

«Argentina: Cautious Reactions to Proposed Death Penalty», Inter Press Service, 27 juillet 1990.

Shirley Christian, «Argentine President Takes Peronist Party's Helm», The New York Times, 15 août 1990.

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