Last Updated: Tuesday, 23 May 2023, 12:44 GMT

Angola : traitement réservé aux Zaïrois qui vivent en Angola (droit au travail, résidence permanente, expulsion, etc.)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Research Directorate, Immigration and Refugee Board, Canada
Publication Date 1 April 1990
Citation / Document Symbol AGO4674
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Angola : traitement réservé aux Zaïrois qui vivent en Angola (droit au travail, résidence permanente, expulsion, etc.), 1 April 1990, AGO4674, available at: https://www.refworld.org/docid/3ae6ab3074.html [accessed 25 May 2023]
DisclaimerThis is not a UNHCR publication. UNHCR is not responsible for, nor does it necessarily endorse, its content. Any views expressed are solely those of the author or publisher and do not necessarily reflect those of UNHCR, the United Nations or its Member States.

 

D'après les plus récentes évaluations, il y aurait 13 500 réfugiés zaïrois présentement en exil en Angola ["L'Angola: mise à jour au 10 janvier 1990", Documentation-réfugiés, supplément au no. 97, 4/13 janvier 1990, p.2.]. La plupart d'entre eux sont des réfugiés depuis la guerre du Katanga en 1978, et la longueur de leur exil permet de penser qu'ils n'ont pas pu acquérir la citoyenneté [ "L'Angola: mise à jour au 14 janvier 1989", Documentation-réfugiés, no. 61, 5/14 janvier 1989, p.2.]. Un accord entre l'Angola et le Zaïre est intervenu en octobre 1989 pour permettre le rapatriement, par pont aérien, de Zaïrois exilés et des Angolais ayant pris asile au Zaïre [ "Angola/Zaïre", Documentation-réfugiés, no. 89, 12/21 octobre 1989, p.2; "Signs of Hope: From Angola to Zaire - and Back Again", Refugees, décembre 1989, p.16.]. Le secrétariat d'état aux Affaires sociales s'occupe des réfugiés en Angola et a mis sur place, en 1986, un programme d'aide aux réfugiés ["L'Angola", Documentation-réfugiés, no. 1, 12/25 mai 1987, p. 6.]. L'intégration des Zaïrois se fait généralement grâce aux liens ethniques qui s'étendent au delà des frontières, et la plupart des réfugiés se concentrent en milieu urbain (Luanda), les conditions de sécurité dans les campagnes étant très précaires [ Ibid.]. Un rapport récent indique que le gouvernement angolais a détenu pendant 4 ans des Zaïrois ayant refusé de travailler pour les services secrets [ "Angola", Documentation-réfugiés, no. 98, 14/23 janvier 1990, p.2.]. D'après un représentant de la mission permanente de l'Angola auprès des Nations Unies à New York (seule représentation diplomatique angolaise en Amérique du Nord), les Zaïrois en Angola sont en général associés au marché noir et ils ne peuvent travailler officiellement que s'ils sont en possession de la carte d'identité angolaise qui prouve leur citoyenneté [Conversation téléphonique du 9 avril 1990.]. Il est cependant impossible pour le gouvernement angolais de contrôler le mouvement des personnes et leurs activités, étant données l'ampleur des déplacements de population en Angola et les conditions de guerre civile [ Ibid.]. L'information orale ci-haut, ainsi que plus de détails sur le traitement des Zaïrois en Angola, n'ont pas pu être corroborés par les sources présentement disponibles au Centre de documentation de la CISR à Ottawa.

NOTES

Copyright notice: This document is published with the permission of the copyright holder and producer Immigration and Refugee Board of Canada (IRB). The original version of this document may be found on the offical website of the IRB at http://www.irb-cisr.gc.ca/en/. Documents earlier than 2003 may be found only on Refworld.

Search Refworld

Countries

Topics