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Venezuela : traitement des membres du Parti social-chrétien (Partido Social Cristiano - COPEI) depuis la tentative de coup d'État d'avril 2002 (2002-2003)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Author Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié, Canada
Publication Date 30 July 2003
Citation / Document Symbol VEN41804.F
Reference 1
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Venezuela : traitement des membres du Parti social-chrétien (Partido Social Cristiano - COPEI) depuis la tentative de coup d'État d'avril 2002 (2002-2003), 30 July 2003, VEN41804.F, available at: https://www.refworld.org/docid/3f7d4e3a2a.html [accessed 9 October 2022]
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Les informations sur le traitement des membres du Parti social‑chrétien (Partido Social Cristiano – COPEI) depuis la tentative de coup d'État d'avril 2002 étaient limitées parmi les sources consultées par la Direction des recherches. Plusieurs sources signalent toutefois que les partis politiques de l'opposition tels que le COPEI étaient la cible d'actes d'intimidation de la part de partisans de Chavez dans divers incidents (ACAN-EFE 13 janv. 2003; Union Radio 13 janv. 2003; Contra Costa Times 14 juin 2003; DPA 19 juin 2003).

Selon des informations publiées le 13 janvier 2003, deux personnes ont été blessées par des partisans de Chavez qui essayaient de perturber une cérémonie qui se déroulait sur la Place Bolivar, au centre‑ville de Caracas, pour marquer le 57e anniversaire du COPEI (ACAN-EFE 13 janv. 2003; Union Radio 13 janv. 2003). Atteints au visage par des pierres que lançaient des partisans de Chavez, un membre du COPEI et un garde national ont dû être hospitalisés (ibid.). La police de Caracas et la garde nationale ont eu recours à des gaz lacrymogènes et à des balles en caoutchouc pour disperser les « Chavistas » (partisans de Chavez) (ibid.; ACAN-EFE 13 janv. 2003). Le président du COPEI, Eduardo Fernandez, a condamné l'incident dont il a rejeté la responsabilité sur Chavez (ibid.; Union Radio 13 janv. 2003).

Dans un article publié le 8 mars 2002, El Universel a rapporté que des groupes de l'opposition manifestaient sur l'autoroute Francisco‑Fajardo pour protester contre la [traduction] « persécution politique » de certains dirigeants de l'opposition par le gouvernement Chavez. Un dirigeant du COPEI, Enrique Naime, a déclaré que la manifestation était un acte de solidarité et [traduction] « "un événement qui visait à montrer au monde la façon dont Monsieur Chavez rend la justice au Venezuela" » (El Universel 8 mars 2002).

En avril 2003, un membre de l'opposition, soupçonné de machiner l'assassinat du président Chavez, a été arrêté (DPA 28 avr. 2003). Les dirigeants de l'opposition ont réagi avec un scepticisme extrême à cette accusation (ibid.). Il convient de rappeler ici que quelques mois auparavant, en octobre 2002, Enrique Tejera, un dirigeant du COPEI, avait été accusé de comploter l'assassinat de Chavez et qu'il avait été détenu pendant quelques jours avant d'être libéré sans explication (ibid.).

À la mi‑juin 2003, selon Contra Costa Times, au moins 14 personnes ont été blessées dans un affrontement opposant des centaines de gardes nationaux et de policiers à plus de 100 partisans de Chavez qui tentaient de perturber un rassemblement de l'opposition à Caracas (14 juin 2003). Les Chavistas ont lancé des bouteilles, des roches, et des pétards aux forces de sécurité et ont pillé un commissariat de police situé à proximité (Contra Costa Times 14 juin 2003). Le directeur du service des incendies de Caracas, Rodolfo Briceno, a signalé que des tirs d'origine inconnue ont blessé un policier et trois civils (ibid.).

Le gouvernement a demandé aux organisateurs de la manifestation de la changer de lieu afin de réduire les risques de violence, mais le COPEI a refusé en déclarant qu'il [traduction] « ne serait pas intimidé par ce qu'il appelait des actes de violence provoqués par le gouvernement dans le but de faire taire l'opposition » (ibid.). Pour sa part, Chavez a affirmé que ce sont les partis de l'opposition qui [traduction] « provoquent constamment le chaos pour justifier ainsi la destitution d'un président démocratiquement élu » (ibid.).

Par ailleurs, Contra Costa Times a fait remarquer que trois semaines auparavant, un bandit armé non identifié avait tué une personne et en avait blessé dix en ouvrant le feu sur une marche organisée par l'opposition dans le secteur occidental de Caracas (ibid.).

À la mi‑juin 2003, la Deutsche Presse Agentur (DPA) a révélé que des partis de l'opposition prévoyaient d'organiser une manifestation pour protester contre la détention de 20 dirigeants locaux de l'opposition dans l'État frontalier de Tachira (19 juin 2003). Ces dirigeants avaient été arrêtés et détenus par des autorités qui les soupçonnaient d'avoir participé aux crimes de rébellion civile et d'usurpation de fonctions, et d'avoir causé intentionnellement des lésions corporelles et des dommages à la propriété pendant la tentative de coup d'État d'avril 2002 (DPA 19 juin 2003). Cesar Perez, un dirigeant du COPEI, a indiqué à des journalistes que la manifestation, qui devait se dérouler à San Cristobal, était appelée également à rassembler les gens contre [traduction] « "la persécution politique" » des dissidents par le gouvernement Chavez (ibid.). En outre, Perez a accusé le gouvernement de violer l'entente avec l'Organisation des États américains (OEA), où tous les partis politiques s'étaient engagés à favoriser un [traduction] « climat de paix et de coexistence » afin de faciliter la tenue d'un référendum national sur le mandat de Chavez et de mettre fin ainsi à la crise politique (ibid.).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais prescrits. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile ou de statut de réfugié. Veuillez trouver ci-dessous la liste des autres sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Références

ACAN-EFE [Panama]. 13 janvier 2003. « Venezuela: Chavistas Throw Rocks at Opposition, at Least Two Injured ». (FBIS-LAT-2003-0113 13 Jan. 2003/Dialog)

Contra Costa Times [Walnut Creek, Californie]. 14 juin 2003. « Government Soldiers Shoot Tear Gas at Chavez Backers ». (Dialog)

Deutsche Presse Agentur (DPA). 19 juin 2003. « Venezuela: Oposicion manifestera manana contra "persecucion" politica ». (Dialog)

____. 28 avril 2003. « Venezuela: Califican de telenovela arresto de opositor por magnicidio ». (Dialog)

El Universal [Caracas]. 8 mars 2003. « Venezuelan Opposition Stages Demonstration for 'Free Country' ». (FBIS-LAT-2003-0308 8 mars 2003/Dialog)

Union Radio [Caracas]. 13 janvier 2003. « Oficialistas sabotean actos aniversarios de COPEI ». [Date de consultation : 24 juill. 2003]

Autres sources consultées

Bases de données de la CISR

Dialog

World News Connection/Dialog

Sites Internet, y compris :

Amnesty International

Country Reports 2002

Human Rights Watch

Moteur de recherche :

Google

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