L’Afghanistan est en proie à une crise humanitaire, aux violences et à l’insécurité, ce qui a entraîné encore davantage de souffrances et de déplacements forcés au sein du pays pour des milliers d’Afghans.

Plus d’un demi-million de personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays depuis début 2021 – et le nombre de personnes forcées de fuir continue d’augmenter.

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665 000

personnes nouvellement déplacées en Afghanistan entre janvier et septembre 2021


3 millions

de personnes déjà déplacées à l’intérieur du pays au 31 décembre 2020


2,2 millions

de réfugiés afghans enregistrés en Iran et au Pakistan

Breaking – Séisme 22 juin 2022 – Le HCR a déployé du personnel dans les zones les plus touchées des provinces de Pakitika et de Khost depuis son bureau de Gardez. Actuellement, l’accent est mis sur les opérations de recherche et de sauvetage pour localiser des survivants. On craint que davantage de personnes ne perdent la vie si les survivants ne sont pas secourus d’urgence dans les régions les plus reculées du pays.

Cette toute dernière vague de violences en 2021 est un nouveau coup dur pour les Afghans, qui ont déjà subi plus de 40 ans de conflits, de catastrophes naturelles, de pauvreté chronique et d’insécurité alimentaire. La résilience des réfugiés, des déplacés internes et des communautés d’accueil est mise à rude épreuve. Un soutien est nécessaire de toute urgence.

« Nous n’avons même pas eu le temps de rassembler des affaires. Nous avons fui avec une couverture seulement. »

– Maryam (24), une femme afghane déplacée interne à Mazar-e Sharif

L’Afghanistan est en proie à une crise humanitaire et de déplacement forcé. Plus d’un demi-million d’Afghans ont été nouvellement déplacés à l’intérieur du pays depuis début 2021, dont la majorité sont des femmes et des filles. Des familles rapportent avoir dû fuir à la hâte, parfois au risque d’être la cible d’attaques aux engins explosifs improvisés ou d’attaques de groupes armés pendant leur fuite.

Cette toute dernière vague de violence s’ajoute à des catastrophes naturelles récurrentes comme la sécheresse dévastatrice qui frappe actuellement le pays. La pandémie de COVID-19 a également eu de profondes répercussions sur la santé des Afghans ainsi qu’un fort impact socio-économique. À ce stade, moins de 4 % de la population est entièrement vaccinée.

Les Afghans constituent déjà l’une des plus larges populations de réfugiés au monde. Quelque 90 % des réfugiés afghans sont accueillis dans les pays voisins, l’Iran et le Pakistan, avec plus de 2,2 millions de personnes enregistrées dans ces deux pays. Par ailleurs, trois millions de personnes étaient déjà déplacées à l’intérieur du pays avant que de nouveaux combats n’éclatent cette année.

Soutenez notre travail sur le terrain

Les enfants afghans grandissent en pleine crise. Quelque 65 % de la population afghane – au sein du pays et au-delà des frontières afghanes – sont des enfants et des jeunes, inquiets pour leur avenir face à l’insécurité et aux défis économiques.

La résilience des familles afghanes est mise à rude épreuve. La situation en Afghanistan était déjà complexe, et l’incapacité à remédier à l’instabilité actuelle continuera à entraîner de nouveaux déplacements forcés.

› Les dernières informations au 26/01/22

Deux tremblements de terre ont frappé le nord-ouest de l’Afghanistan la semaine dernière, causant la mort d’au moins 26 personnes et la destruction de centaines de maisons. 

La plupart des personnes déplacées par les tremblements de terre ont trouvé refuge chez des proches et des voisins ou dans des tentes de fortune, mais certains n’osent actuellement pas rester à l’intérieur par crainte de nouvelles secousses, tandis que les températures diurnes sont à peine au-dessus du zéro et que les températures nocturnes sont glaciales. 

Le HCR est sur place pour aider les familles déplacées et dans le besoin en leur fournissant des abris et des articles de première nécessité. 

› Que fait le HCR pour aider ?

En collaboration avec ses partenaires, le HCR s’engage à rester sur place pour fournir de l’aide aux Afghans, ce malgré la détérioration de la situation et l’augmentation des déplacements forcés, et tant que nous avons accès aux populations dans le besoin. Nous avons activé nos procédures d’urgence afin de protéger les plus vulnérables et d’aider les Afghans nouvellement déplacés en leur fournissant des abris, de la nourriture, de l’eau potable et des articles de première nécessité, tant en Afghanistan que dans les pays voisins.

La prévention de la propagation du COVID-19 reste une priorité. Pour aider à réduire le risque autant que possible, le HCR fournit des seaux et des jerrycans dans ses kits de secours aux familles déplacées. Ces articles sont particulièrement importants dans les zones où l’accès à l’eau potable est difficile. Le HCR a également mis en place des stations de lavage des mains et distribué des kits d’hygiène comprenant du savon et des masques de protection. De plus, nous fournissons une aide financière d’urgence pour aider les familles déplacées à atténuer l’impact socio-économique de la pandémie.

Le HCR a également entrepris un suivi de protection couvrant 32 provinces afghanes en 2021 et, dans le cadre de l’effort plus large mené par les Nations Unies, l’agence a aidé à évaluer les besoins de près de 400 000 personnes déplacées internes depuis le début de l’année. Mais une aide humanitaire supplémentaire est nécessaire de toute urgence. Nous intensifions notre réponse, et nous avons besoin de soutien pour protéger et aider les personnes contraintes de fuir.

Environ un demi-million d’Afghans sont devenus des déplacés internes du fait des violences durant la seule année 2021. © HCR/Edris Lutfi

Breaking – Séisme 22 juin 2022 – Le HCR a déployé du personnel dans les zones les plus touchées des provinces de Pakitika et de Khost depuis son bureau de Gardez. Actuellement, l’accent est mis sur les opérations de recherche et de sauvetage pour localiser des survivants. On craint que davantage de personnes ne perdent la vie si les survivants ne sont pas secourus d’urgence dans les régions les plus reculées du pays.

Cette toute dernière vague de violences en 2021 est un nouveau coup dur pour les Afghans, qui ont déjà subi plus de 40 ans de conflits, de catastrophes naturelles, de pauvreté chronique et d’insécurité alimentaire. La résilience des réfugiés, des déplacés internes et des communautés d’accueil est mise à rude épreuve. Un soutien est nécessaire de toute urgence.

« Nous n’avons même pas eu le temps de rassembler des affaires. Nous avons fui avec une couverture seulement. »

– Maryam (24), une femme afghane déplacée interne à Mazar-e Sharif

L’Afghanistan est en proie à une crise humanitaire et de déplacement forcé. Plus d’un demi-million d’Afghans ont été nouvellement déplacés à l’intérieur du pays depuis début 2021, dont la majorité sont des femmes et des filles. Des familles rapportent avoir dû fuir à la hâte, parfois au risque d’être la cible d’attaques aux engins explosifs improvisés ou d’attaques de groupes armés pendant leur fuite.

Cette toute dernière vague de violence s’ajoute à des catastrophes naturelles récurrentes comme la sécheresse dévastatrice qui frappe actuellement le pays. La pandémie de COVID-19 a également eu de profondes répercussions sur la santé des Afghans ainsi qu’un fort impact socio-économique. À ce stade, moins de 4 % de la population est entièrement vaccinée.

Les Afghans constituent déjà l’une des plus larges populations de réfugiés au monde. Quelque 90 % des réfugiés afghans sont accueillis dans les pays voisins, l’Iran et le Pakistan, avec plus de 2,2 millions de personnes enregistrées dans ces deux pays. Par ailleurs, trois millions de personnes étaient déjà déplacées à l’intérieur du pays avant que de nouveaux combats n’éclatent cette année.

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La résilience des familles afghanes est mise à rude épreuve. La situation en Afghanistan était déjà complexe, et l’incapacité à remédier à l’instabilité actuelle continuera à entraîner de nouveaux déplacements forcés.

› Les dernières informations au 26/01/22

Deux tremblements de terre ont frappé le nord-ouest de l’Afghanistan la semaine dernière, causant la mort d’au moins 26 personnes et la destruction de centaines de maisons. 

La plupart des personnes déplacées par les tremblements de terre ont trouvé refuge chez des proches et des voisins ou dans des tentes de fortune, mais certains n’osent actuellement pas rester à l’intérieur par crainte de nouvelles secousses, tandis que les températures diurnes sont à peine au-dessus du zéro et que les températures nocturnes sont glaciales. 

Le HCR est sur place pour aider les familles déplacées et dans le besoin en leur fournissant des abris et des articles de première nécessité. 

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En collaboration avec ses partenaires, le HCR s’engage à rester sur place pour fournir de l’aide aux Afghans, ce malgré la détérioration de la situation et l’augmentation des déplacements forcés, et tant que nous avons accès aux populations dans le besoin. Nous avons activé nos procédures d’urgence afin de protéger les plus vulnérables et d’aider les Afghans nouvellement déplacés en leur fournissant des abris, de la nourriture, de l’eau potable et des articles de première nécessité, tant en Afghanistan que dans les pays voisins.

La prévention de la propagation du COVID-19 reste une priorité. Pour aider à réduire le risque autant que possible, le HCR fournit des seaux et des jerrycans dans ses kits de secours aux familles déplacées. Ces articles sont particulièrement importants dans les zones où l’accès à l’eau potable est difficile. Le HCR a également mis en place des stations de lavage des mains et distribué des kits d’hygiène comprenant du savon et des masques de protection. De plus, nous fournissons une aide financière d’urgence pour aider les familles déplacées à atténuer l’impact socio-économique de la pandémie.

Le HCR a également entrepris un suivi de protection couvrant 32 provinces afghanes en 2021 et, dans le cadre de l’effort plus large mené par les Nations Unies, l’agence a aidé à évaluer les besoins de près de 400 000 personnes déplacées internes depuis le début de l’année. Mais une aide humanitaire supplémentaire est nécessaire de toute urgence. Nous intensifions notre réponse, et nous avons besoin de soutien pour protéger et aider les personnes contraintes de fuir.

Environ un demi-million d’Afghans sont devenus des déplacés internes du fait des violences durant la seule année 2021. © HCR/Edris Lutfi