Des milliers de femmes, hommes et enfants ont dû fuir les violences qui sévissent dans la région du Tigré en Éthiopie.

Ils ont désespérément besoin de nourriture, d’eau potable, d’une assistance médicale et d’un abri.

Avec votre soutien, nous pouvons aider ces personnes en fuite.

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63 000

personnes ont trouvé refuge au Soudan


Un tiers

de ces réfugiés sont des enfants

Ethiopische vluchtelingen, op de vlucht voor conflict in de Tigrayregio van het land, halen overlevingsmateriaal van een boot op de Tekezerivier nadat ze de grens zijn overgestoken naar Hamdayet, Soedan. © UNHCR/Hazim Elhag

Crise humanitaire au Soudan

Depuis le début des combats entre les forces gouvernementales éthiopiennes et le gouvernement régional du Tigré en novembre 2020, des milliers de femmes, hommes et enfants ont fui. Epuisés, désespérés et avec le strict minimum sur eux, ils atteignent enfin la frontière avec le Soudan. Des dizaines de personnes traversent cette frontière chaque jour, mettant la pression sur la capacité d’aide humanitaire et d’accueil sur le terrain.

À cause des violences dans la région du Tigré, le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes ne cesse d’augmenter.

« Au moment des coups de feu, nous ne comprenions pas ce qui se passait. Beaucoup de gens ont été tués. Nous avons vu dix, peut-être vingt corps, gisant sur le sol. C’est alors que nous avons pris la décision de partir. J’ai marché, jusqu’à ce que mes jambes me fassent mal et saignent. Je remercie Dieu que nous soyons en sécurité ici et que nous ayons quelque chose à manger. »

– Gannite, réfugiée éthiopienne qui a fui au Soudan

Ethiopische vluchtelingen, op de vlucht voor conflict in de Tigrayregio van het land, halen overlevingsmateriaal van een boot op de Tekezerivier nadat ze de grens zijn overgestoken naar Hamdayet, Soedan. © UNHCR/Hazim Elhag

Que se passe-t-il ?

Le conflit couvait depuis plusieurs années, mais en novembre 2020, il s’est transformé en une véritable opposition. Le président Abiy Ahmed est arrivé au pouvoir en 2018 après la démission soudaine de son prédécesseur. Le tout nouveau président a promis d’unifier le pays, ce qu’il a fait en résolvant les tensions régionales et en mettant en œuvre des réformes ambitieuses. Il a également mis fin aux années de guerre avec l’Érythrée pour lesquelles il a reçu le prix Nobel de la paix.

Plus de deux ans après la nomination d’Abiy Ahmed, au cours de laquelle les troubles latents se sont intensifiés, le président a reporté les élections nationales. Cela a provoqué un grand mécontentement au sein du TPLF (Tigrayan People’s Liberation Front), le gouvernement régional du Tigré. Le TPLF a décidé d’organiser les élections au Tigré malgré tout. Les troubles et les différents liés à la tenue de ces élections ont entraîné le déclenchement de combats entre les forces du gouvernement fédéral et les forces régionales au Tigré.

Le HCR s’inquiète pour la population du Tigré

Le conflit au Tigré contraint des dizaines de milliers de familles éthiopiennes à fuir à l’intérieur de leur pays. La ville de Shire, dans le nord du Tigré, compte à elle seule 350 000 personnes déplacées. Avant même que le conflit éclate, 850 000 personnes dépendaient de l’aide humanitaire dans la région. Quelque 96 000 réfugiés érythréens y vivaient également, répartis dans les quatre camps d’Adi Harush, Hitsats, Mai-Aini et Shimelba.

La situation humanitaire au Tigré reste très préoccupante. De nombreux réfugiés, déplacés et membres des communautés d’accueil ont déjà enduré des mois de conflit et ont besoin d’aide de toute urgence. La communication est presque impossible en raison des coupures de courant, d’Internet et des lignes téléphoniques. En outre, l’accès limité à certaines parties du Tigré, la situation sécuritaire instable et imprévisible et le manque de carburant représentent des défis majeurs pour l’acheminement régulier d’aide humanitaire en Ethiopie.

Je soutiens les personnes dans le besoin

 

Le HCR est sur place et fournit une assistance

Le Soudan

Depuis le début du conflit, nous sommes sur le terrain à la frontière avec le Soudan et offrons une aide d’urgence aux réfugiés d’Éthiopie. En collaboration avec le gouvernement soudanais et d’autres organisations partenaires, nous travaillons en permanence pour accueillir les réfugiés, les protéger et répondre à leurs besoins de base. Nous distribuons de la nourriture, de l’eau potable, des couvertures, des matelas et du carburant et offrons une protection aux personnes vulnérables telles que les enfants, les femmes et les personnes ayant des besoins particuliers. Pour prévenir l’épidémie de Covid-19, nos équipes distribuent des masques buccaux et du savon et soulignent l’importance de la distanciation sociale.

Avec les autorités soudanaises, nous avons mis en place deux camps de réfugiés, à savoir le camp d’Um Raquba et le camp de Tunaydbah. En outre, nous appelons les pays de la région à garder leurs frontières ouvertes afin que les gens puissent se mettre en sécurité.

L’Éthiopie

Le HCR et ses partenaires sont prêts à fournir une assistance aux personnes déplacées dans le Tigré dès que l’accès est possible et que la situation sécuritaire le permet. Entre autres, nous distribuons des articles de première nécessité et veillons à ce que les réfugiés puissent être transférés vers des zones sûres.

Depuis janvier 2021, nous avons accès aux camps d’Adi Harush et de Mai-Aini, dans le sud du Tigré. Le HCR travaille avec le gouvernement et ses partenaires pour rétablir une présence régulière dans les camps et y fournir assistance.

Le HCR n’a pu réaccéder aux camps de Shimelba et de Hitsats qu’en mars 2021, plusieurs mois après le début du conflit. Tous deux ont été retrouvés pillés et détruits. Nous sommes très préoccupés par le bien-être des réfugiés érythréens qui y résidaient et qui ont dû à nouveau fuir les violences.

Mise à jour : accès rétabli aux camps de Mai Aini et d’Adi Harush 

Le HCR et ses partenaires ont retrouvé l’accès aux camps de Mai Aini et d’Adi Harush, dans le sud du Tigré. De violents affrontements dans la région avaient empêché le personnel du HCR d’accéder à ces camps depuis le 13 juillet 2021. La livraison de l’aide d’urgence a repris le 5 août pour les 23 000 réfugiés qui se trouvent dans les deux camps. Cependant, l’accès demeure limité du fait de la situation sécuritaire complexe et instable et les réfugiés continuent de faire face à des conditions de vie difficiles. Les services essentiels tels que les soins de santé ne sont toujours pas assurés et l’eau potable se raréfie.

Une aide supplémentaire est nécessaire de toute urgence

Le nombre de réfugiés dans la région augmente chaque jour. Il n’y a pas assez de place pour toutes les personnes qui recherchent la sécurité. Ils ont également un besoin urgent de nourriture, d’eau potable et d’aide médicale. C’est pourquoi nous devons augmenter notre aide d’urgence le plus rapidement possible. Mais nous ne pouvons pas le faire seuls. Votre soutien est nécessaire de toute urgence pour aider toutes les personnes vulnérables forcées de tout fuir.

Faites un don maintenant

Crise humanitaire au Soudan

Depuis le début des combats entre les forces gouvernementales éthiopiennes et le gouvernement régional du Tigré en novembre 2020, des milliers de femmes, hommes et enfants ont fui. Epuisés, désespérés et avec le strict minimum sur eux, ils atteignent enfin la frontière avec le Soudan. Des dizaines de personnes traversent cette frontière chaque jour, mettant la pression sur la capacité d’aide humanitaire et d’accueil sur le terrain.

À cause des violences dans la région du Tigré, le nombre de réfugiés et de personnes déplacées internes ne cesse d’augmenter.

« Au moment des coups de feu, nous ne comprenions pas ce qui se passait. Beaucoup de gens ont été tués. Nous avons vu dix, peut-être vingt corps, gisant sur le sol. C’est alors que nous avons pris la décision de partir. J’ai marché, jusqu’à ce que mes jambes me fassent mal et saignent. Je remercie Dieu que nous soyons en sécurité ici et que nous ayons quelque chose à manger. »

– Gannite, réfugiée éthiopienne qui a fui au Soudan

Ethiopische vluchtelingen, op de vlucht voor conflict in de Tigrayregio van het land, halen overlevingsmateriaal van een boot op de Tekezerivier nadat ze de grens zijn overgestoken naar Hamdayet, Soedan. © UNHCR/Hazim Elhag

Que se passe-t-il ?

Le conflit couvait depuis plusieurs années, mais en novembre 2020, il s’est transformé en une véritable opposition. Le président Abiy Ahmed est arrivé au pouvoir en 2018 après la démission soudaine de son prédécesseur. Le tout nouveau président a promis d’unifier le pays, ce qu’il a fait en résolvant les tensions régionales et en mettant en œuvre des réformes ambitieuses. Il a également mis fin aux années de guerre avec l’Érythrée pour lesquelles il a reçu le prix Nobel de la paix.

Plus de deux ans après la nomination d’Abiy Ahmed, au cours de laquelle les troubles latents se sont intensifiés, le président a reporté les élections nationales. Cela a provoqué un grand mécontentement au sein du TPLF (Tigrayan People’s Liberation Front), le gouvernement régional du Tigré. Le TPLF a décidé d’organiser les élections au Tigré malgré tout. Les troubles et les différents liés à la tenue de ces élections ont entraîné le déclenchement de combats entre les forces du gouvernement fédéral et les forces régionales au Tigré.

Le HCR s’inquiète pour la population du Tigré

Le conflit au Tigré contraint des dizaines de milliers de familles éthiopiennes à fuir à l’intérieur de leur pays. La ville de Shire, dans le nord du Tigré, compte à elle seule 350 000 personnes déplacées. Avant même que le conflit éclate, 850 000 personnes dépendaient de l’aide humanitaire dans la région. Quelque 96 000 réfugiés érythréens y vivaient également, répartis dans les quatre camps d’Adi Harush, Hitsats, Mai-Aini et Shimelba.

La situation humanitaire au Tigré reste très préoccupante. De nombreux réfugiés, déplacés et membres des communautés d’accueil ont déjà enduré des mois de conflit et ont besoin d’aide de toute urgence. La communication est presque impossible en raison des coupures de courant, d’Internet et des lignes téléphoniques. En outre, l’accès limité à certaines parties du Tigré, la situation sécuritaire instable et imprévisible et le manque de carburant représentent des défis majeurs pour l’acheminement régulier d’aide humanitaire en Ethiopie.

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Le HCR est sur place et fournit une assistance

Le Soudan

Depuis le début du conflit, nous sommes sur le terrain à la frontière avec le Soudan et offrons une aide d’urgence aux réfugiés d’Éthiopie. En collaboration avec le gouvernement soudanais et d’autres organisations partenaires, nous travaillons en permanence pour accueillir les réfugiés, les protéger et répondre à leurs besoins de base. Nous distribuons de la nourriture, de l’eau potable, des couvertures, des matelas et du carburant et offrons une protection aux personnes vulnérables telles que les enfants, les femmes et les personnes ayant des besoins particuliers. Pour prévenir l’épidémie de Covid-19, nos équipes distribuent des masques buccaux et du savon et soulignent l’importance de la distanciation sociale.

Avec les autorités soudanaises, nous avons mis en place deux camps de réfugiés, à savoir le camp d’Um Raquba et le camp de Tunaydbah. En outre, nous appelons les pays de la région à garder leurs frontières ouvertes afin que les gens puissent se mettre en sécurité.

L’Éthiopie

Le HCR et ses partenaires sont prêts à fournir une assistance aux personnes déplacées dans le Tigré dès que l’accès est possible et que la situation sécuritaire le permet. Entre autres, nous distribuons des articles de première nécessité et veillons à ce que les réfugiés puissent être transférés vers des zones sûres.

Depuis janvier 2021, nous avons accès aux camps d’Adi Harush et de Mai-Aini, dans le sud du Tigré. Le HCR travaille avec le gouvernement et ses partenaires pour rétablir une présence régulière dans les camps et y fournir assistance.

Le HCR n’a pu réaccéder aux camps de Shimelba et de Hitsats qu’en mars 2021, plusieurs mois après le début du conflit. Tous deux ont été retrouvés pillés et détruits. Nous sommes très préoccupés par le bien-être des réfugiés érythréens qui y résidaient et qui ont dû à nouveau fuir les violences.

Mise à jour : accès rétabli aux camps de Mai Aini et d’Adi Harush 

Le HCR et ses partenaires ont retrouvé l’accès aux camps de Mai Aini et d’Adi Harush, dans le sud du Tigré. De violents affrontements dans la région avaient empêché le personnel du HCR d’accéder à ces camps depuis le 13 juillet 2021. La livraison de l’aide d’urgence a repris le 5 août pour les 23 000 réfugiés qui se trouvent dans les deux camps. Cependant, l’accès demeure limité du fait de la situation sécuritaire complexe et instable et les réfugiés continuent de faire face à des conditions de vie difficiles. Les services essentiels tels que les soins de santé ne sont toujours pas assurés et l’eau potable se raréfie.

Une aide supplémentaire est nécessaire de toute urgence

Le nombre de réfugiés dans la région augmente chaque jour. Il n’y a pas assez de place pour toutes les personnes qui recherchent la sécurité. Ils ont également un besoin urgent de nourriture, d’eau potable et d’aide médicale. C’est pourquoi nous devons augmenter notre aide d’urgence le plus rapidement possible. Mais nous ne pouvons pas le faire seuls. Votre soutien est nécessaire de toute urgence pour aider toutes les personnes vulnérables forcées de tout fuir.

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