Les enfants qui doivent fuir la guerre, les violences ou les persécutions perdent parfois non pas un mais leurs deux parents pendant leur périple. Ils sont laissés seuls ou avec leur(s) frère(s) et sœur(s). C’est souvent l’aîné des enfants qui s’en occupe, comme Jainab, 14 ans, le fait pour son frère de 8 ans. Les aider et les protéger est essentiel.
Jainab (14 ans) vit avec son frère Mahboob (8 ans) dans le camp de réfugiés de Kutupalong au Bangladesh. Leur père est mort il y a cinq ans. En raison de l’extrême violence dans et autour de leur village, leur mère a décidé de fuir avec Jainab et Mahboob. Avec des centaines de milliers d’autres familles, ils ont marché du Myanmar au Bangladesh en quête de sécurité.
Pendant la longue marche, la mère de Jainab et Mahboob est devenue de plus en plus faible et malade. Jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus marcher, s’effondre et meure en cours de route. Jainab ne peut toujours pas en parler correctement. Des larmes coulent sur ses joues alors qu’elle raconte leur histoire. « On ne pouvait pas l’enterrer. Nous avons mis une couverture sur elle et l’avons laissée là« , dit-elle. « Elle me manque tellement… »
Jainab a continué à marcher avec son petit frère. Ensemble, ils ont atteint le Bangladesh. Ils y vivent maintenant dans le camp de réfugiés de Kutupalong. Heureusement, ils sont toujours là l’un pour l’autre. « Aussi longtemps que je vivrai, je prendrai soin de mon petit frère Mahboob. »
Environ 5 600 ménages rohingyas vivent au Bangladesh, composés uniquement d’enfants de moins de 18 ans. Ces familles sont totalement dépendantes de l’aide et de la protection des autres. « Le plus important, c’est que nous soyons en sécurité. »
Jainab et Mahboob ont été récemment aidés par un vieux voisin qu’ils ont retrouvé dans le camp. Les collègues du HCR dans le camp forment l’autre « famille » des deux enfants. Ils s’assurent que les enfants ont de la nourriture, prennent soin d’eux et peuvent à nouveau recevoir une éducation.
Aidez les familles brisées ayant tout fui.
Apportez-leur un peu de soutien en ces temps difficiles.
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