Urgence au Soudan du Sud

Les affrontements, dans lesquels ont péri sa mère et sa sœur, ont forcé Sarah à partir de chez elle.

Âgée de 16 ans, elle vit désormais dans le camp de réfugiés de Nguenyyiel, en Éthiopie. Elle survit du mieux qu’elle peut et élève seule ses trois frères et sœurs.

Photo : © HCR/Oli Cohen

Sarah fait partie des millions d’enfants dont la vie a été déchirée par le conflit au Soudan du Sud.
Aidez les personnes comme elle à survivre.

Abris

pour protéger ceux qui sont dépourvus de tout.

Articles essentiels

comme des matelas, des couvertures et du matériel pour la cuisine.

Programme d’aide aux moyens de subsistance

pour que les enfants n’aient pas à arrêter l’école.

Que se passe-t-il au Soudan du Sud?

Depuis décembre 2013, le violent conflit qui déchire le Soudan du Sud a fait des milliers de morts et poussé près de quatre millions de personnes à abandonner leur foyer, la plupart étant des femmes et des enfants. Après avoir perdu leurs parents, de nombreux enfants sont contraints de fuir seuls.

En plus de leurs épreuves, ils doivent faire face à de graves pénuries alimentaires et à une malnutrition chronique, conséquences des déplacements et du conflit en cours. Les affrontements qui perdurent ont exacerbé la crise humanitaire et provoquent l’exode des réfugiés vers les pays voisins.

Où les Sud-soudanais se réfugient-ils?

Fin 2020, la région comptait plus de 2,2 millions de réfugiés et demandeurs d’asile venant du Soudan du Sud. Des familles ont été séparées, des enfants effrayés sont livrés à eux-mêmes et beaucoup arrivent dans les camps de réfugiés affamés, malades et traumatisés par la brutalité ou les agressions sexuelles qu’ils ont subies.

Malgré leurs propres difficultés et leurs ressources financières limitées, des pays voisins, notamment le Soudan, l’Ouganda et le Kenya, les accueillent et leur offrent un endroit où vivre. L’Ouganda possède l’une des politiques les plus progressistes au monde en matière de réfugiés. Il offre aux nouveaux arrivants des parcelles de terre et les moyens de gagner leur vie afin qu’ils puissent contribuer à leur région d’accueil.

À quels problèmes sont-ils confrontés lorsqu’ils arrivent sur place?

Les réfugiés arrivent affaiblis, dénutris et traumatisés par ce qu’ils ont vécu. Ils ont souvent tout laissé derrière eux et n’ont aucun moyen d’assurer leur survie. De fin avril à novembre pendant la saison des pluies, les inondations, les pénuries alimentaires et les maladies aggravent encore plus la situation.

Pourquoi faut-il accroître le soutien public?

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est sur place pour apporter son soutien à ceux qui sont contraints de fuir. Il s’efforce d’assurer la protection d’un nombre croissant de déplacés internes toujours piégés au Soudan du Sud. L’intensification de la crise a entraîné un manque de financement inquiétant : seules 13 % des activités bénéficient d’un soutien international vital.

Pourquoi cette crise touche-t-elle majoritairement les enfants?

63 % des réfugiés du Soudan du Sud sont des enfants, et près de 500 000 enfants ne sont pas scolarisés à cause de la crise. Privés d’éducation, ils passent à côté de leur chance d’apprendre, de grandir et de réaliser leur plein potentiel.

Où puis-je voir les rapports les plus récents?

Consultez nos Opérations au Soudan du Sud (en anglais) pour être informé du travail en cours du HCR visant à protéger les personnes déplacées au Soudan du Sud.

Consultez notre Portail sur la situation au Soudan du Sud (en anglais) pour voir les dernières mises à jour sur la crise, qui comprennent les rapports de situation du HCR, ses besoins de financement et le soutien accordé par le HCR aux pays voisins accueillant des réfugiés venant du Soudan du Sud.

Saviez-vous que plus de 60 % des réfugiés du Soudan du Sud sont des enfants?

Lorsque John Luis, 13 ans, a fui le Soudan du Sud, il a laissé derrière lui son foyer, sa communauté et son école.

Sans l’aide de nos donateurs, John Luis et les autres enfants vivant dans le camp de réfugiés de Bidibidi, en Ouganda, devraient arrêter l’école.  

Le HCR apporte son soutien à une école primaire des environs, où John Luis peut continuer d’aller en classe, se faire des amis et se sentir à nouveau en sécurité, comme tout enfant devrait pouvoir le faire.

Photo : © HCR/David Azia​

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Merci d’aider les familles réfugiées dans le besoin.

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