Il existe une confusion fréquente entre l’exploitation et les abus sexuels, d’une part, et le harcèlement sexuel, d’autre part. La principale différence concerne les personnes qui en sont victimes (qu’on appelle aussi «les survivant(e)s»).
- L’exploitation et les abus sexuels touchent les personnes relevant de la compétence du HCR.
- L’exploitation sexuelle désigne le fait d’abuser ou de tenter d’abuser d’un état de vulnérabilité d’une personne (par exemple, quelqu’un qui dépend de vous pour sa survie, pour les rations alimentaires, les manuels scolaires, le transport ou d’autres services), d’un rapport de force ou de confiance inégal en vue d’obtenir des faveurs sexuelles, y compris mais non exclusivement, en proposant de l’argent ou d’autres avantages sociaux, économiques ou politiques. Cela comprend la traite des êtres humains et la prostitution.
- L’abus sexuel désigne toute atteinte physique à caractère sexuel commise par la force, sous la contrainte ou à la faveur d’un rapport inégal, ainsi que la menace d’une telle atteinte. Il comprend l’esclavage sexuel, la pornographie, la maltraitance des enfants et les agressions sexuelles.
- Le harcèlement sexuel affecte les membres du personnel et désigne toute avance sexuelle importune, toute demande de faveurs sexuelles, toute attitude verbale ou physique, geste ou comportement à connotation sexuelle dont on peut raisonnablement penser qu’il puisse choquer ou humilier la personne. Le harcèlement sexuel est particulièrement grave. Il peut entraver le bon fonctionnement du service, être présenté comme une condition à l’emploi ou créer un climat d’intimidation, d’hostilité ou d’offense.