Plus d’un million de Rohingyas sont en fuite. C’est le résultat de décennies de discrimination, d’apatridie et de violence ciblée à Rakhine, au Myanmar. 860 000 hommes, femmes et enfants ont trouvé refuge dans des camps de réfugiés au Bangladesh, et ce souvent dans des circonstances terribles. Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, travaille jour et nuit pour protéger ces réfugiés.
Les Rohingyas sont une minorité musulmane apatride au Myanmar. Les attaques à grande échelle contre les civils, y compris les meurtres, les incarcérations, et les viols, ont provoqué la fuite de plus d’un million de Rohingyas.
Plus de la moitié de ces réfugiés séjournent dans de grands camps comme celui de Kutupalong. La capacité d’accueil du camp s’en voit ainsi dépassée, ce qui complique de nombreuses questions telles que la garantie du principe de « distanciation sociale » dans le cadre de la lutte contre le COVID-19. Avec plus de 600 000 personnes vivant dans une zone de seulement 13 kilomètres carrés, Kutupalong est le plus grand camp de réfugiés au monde.
Beaucoup de femmes et d’enfants
La grande majorité des arrivants au Bangladesh sont des femmes et des enfants, dont plus de 40 % ont moins de 12 ans. Beaucoup d’autres sont des personnes âgées qui ont besoin d’aide et de protection supplémentaires.
Quelle aide le HCR offre-t-il?
Avec nos partenaires, nous aidons le gouvernement bangladais à répondre aux énormes besoins humanitaires.
Les secouristes du HCR coopèrent avec des réfugiés et d’autres organisations humanitaires pour équiper les sites et y loger les réfugiés ou les réinstaller dès que possible. Le HCR fournit aux réfugiés rohingyas des couvertures, des bâches en plastique, des matelas, des tentes familiales, des ustensiles de cuisine, des jerrycans, et des seaux. Nous travaillons dur pour aider les réfugiés les plus vulnérables tels que les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et les personnes handicapées le plus rapidement possible.
Soins médicaux urgents et approvisionnement en eau
Le HCR offre, en coopération avec ses partenaires, des soins médicaux d’urgence sous la forme de kits d’hygiène et d’installations. Pour améliorer l’assainissement et assurer l’accès à l’eau potable, nous avons aménagé des milliers de latrines et de points d’eau pour les réfugiés, ce qui permet de limiter les risques de santé liés à des maladies telles que le COVID-19.
Éducation
Le HCR s’est engagé à améliorer les possibilités d’apprentissage des enfants rohingyas en construisant des centres d’apprentissage et en formant des enseignants. Le HCR est également en négociation avec le gouvernement du Bangladesh afin de mettre en place des filières d’enseignement plus formelles. La possibilité d’aller à l’école donne aux enfants les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour devenir autonomes et constitue la base de la construction d’un avenir.
Mise à jour : la nouvelle mousson arrive, en plein milieu de la bataille contre le COVID-19
Le Bangladesh va bientôt entrer dans sa saison de mousson annuelle, une période de danger pour les réfugiés rohingyas déjà vulnérables. Cette année est encore plus dangereuse : la pandémie de COVID-19 menace des millions de personnes dans le monde entier, en particulier les familles vivant dans des zones surpeuplées comme celles du district de Cox’s Bazar, dans le sud-est du Bangladesh.
À Cox’s Bazar, dans l’est du Bangladesh, près d’un million de réfugiés rohingyas sont rassemblés dans de grands camps. Récemment, le coronavirus y a également été détecté et une épidémie est redoutée parmi ces personnes déjà affaiblies. Par conséquent, ces personnes ne peuvent plus quitter les camps, mais sont maintenant menacées par de fortes pluies et peut-être de graves inondations.
La double menace des moussons et de COVID-19 signifie que les besoins des réfugiés rohingyas sont plus élevés que jamais. Ces personnes vulnérables ont besoin de toute urgence d’une aide accrue. Aidez-nous à offrir un refuge aux réfugiés rohingyas.