Le HCR bénéficie de dons importants pour lutter contre le coronavirus

Unilever fait don de millions de savonnettes, de gel hydro-alcoolique et d’autres fournitures pour aider les personnes déplacées, dans plusieurs dizaines de pays, à lutter contre le coronavirus.

Le personnel du HCR décharge les dons de savon et de désinfectant faits par Unilever aux réfugiés afghans à Nowshera, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, au Pakistan. © UNHCR/Haider Habib Khan

Un don généreux

Le HCR, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, et Unilever ont annoncé le 17 mai que la multinationale ferait don de fournitures d’hygiène essentielles – dont plus de 30 millions de savonnettes – pour aider les réfugiés et les autres personnes déplacées de force à lutter contre la propagation du coronavirus. Unilever prévoit de livrer des équipements à plus de 40 missions du HCR dans le monde.

« Les réfugiés dans le monde entier sont exposés à un risque accru en raison de la pandémie de coronavirus », a déclaré Filippo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « Je remercie Unilever et son PDG Alan Jope pour le généreux don fait au HCR, qui arrive à un moment critique de notre réponse d’urgence au coronavirus ».

Un des plus grands dons jamais reçus

Les fournitures offertes – notamment du savon, du gel hydro-alcoolique et du désinfectant – permettront aux personnes déplacées de se laver les mains et de prendre des mesures d’hygiène. Unilever a déclaré qu’il comptait fournir plus de 30 millions de savonnettes, ce qui ferait de ce don en nature l’un des plus importants que le HCR ait jamais reçu du secteur privé.

Réduire les risques face au coronavirus

De plus, le tout nouveau partenaire britannique de collecte de fonds de l’agence, UK for UNHCR, a reçu une subvention de plusieurs millions de dollars pour lutter contre la propagation du coronavirus, et ce grâce à l’association entre Unilever et le Département britannique pour le développement international (le DFID). Le HCR utilisera cette somme pour aider à limiter l’exposition au virus de près de 12 millions de réfugiés et membres des communautés d’accueil via une sensibilisation accrue à l’hygiène dans les pays à haut risque que sont la République démocratique du Congo, le Sud-Soudan, le Bangladesh et le Cameroun.

 

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