La loi brésilienne sur les réfugiés considère comme réfugié toute personne qui, en raison d’une crainte fondée d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, ou en raison d’une violation grave et généralisée des droits humains dans son pays d’origine, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité. Une personne est considérée comme persécutée lorsque ses droits humains ont été gravement violés ou risquent d’être violés. Cela peut arriver, par exemple, lorsque la vie, la liberté ou l’intégrité physique de la personne risque sérieusement d’être atteinte dans son pays. Au Brésil, la disposition sur l’asile et le refuge est régie par la loi 9.474 de 1997 qui établit la procédure de détermination, de suspension ou de perte du statut de réfugié, les droits et devoirs des demandeurs d’asile et des réfugiés et les solutions durables pour cette population.
Pour être reconnu comme réfugié par le gouvernement brésilien, il est nécessaire de présenter une demande de refuge. Les demandeurs d’asile ont droit à un document d’identité (protocole provisoire), à un travail (carte de travail) et à rester dans le pays jusqu’à la prise d’une décision finale concernant leur dossier.
Les autres types de résidence et de naturalisation sont une autre possibilité de régularisation de l’immigration.