Le HCR est préoccupé par l'impact humanitaire de la poursuite des violences dans les États de Chin et de Rakhine, au sud du Myanmar, et se tient prêt à apporter son soutien.

Ceci est un résumé des déclarations du porte-parole du HCR Andrej Mahecic – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 08 février 2019 au Palais des Nations à Genève.

Un village fluvial dans l'Etat de Rakhine au Myanmar. Photo d'archives, juillet 2017.

Un village fluvial dans l'Etat de Rakhine au Myanmar. Photo d'archives, juillet 2017.   © HCR/Roger Arnold

Le HCR a reçu des informations faisant état d'une escalade des violences et d'une détérioration de la situation sécuritaire dans les États de Chin et de Rakhine au sud du Myanmar. Cette situation aurait entraîné des déplacements internes et généré de nouveaux arrivants en provenance du Myanmar et en quête de sécurité dans la région frontalière de Bandarban, au Bangladesh.

Le HCR est vivement préoccupé par l'impact humanitaire de la poursuite des violences au Myanmar et par l’éventualité de nouveaux déplacements internes et d’un exode de réfugiés.

Dans le cadre des efforts interinstitutions, le HCR se tient prêt à appuyer la réponse humanitaire dans les zones affectées au Myanmar. Le HCR a également offert son appui au Gouvernement du Bangladesh pour évaluer les besoins des personnes arrivées au Myanmar en quête de protection contre la violence et y répondre.

Le HCR est reconnaissant au Gouvernement du Bangladesh pour sa générosité et le leadership dont il a fait preuve en accueillant plus de 720 000 réfugiés du Myanmar depuis août 2017. Nous appelons les autorités du Bangladesh à continuer de permettre aux personnes fuyant la violence au Myanmar de chercher refuge au Bangladesh.

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