« Bus photo » à la gare de Bruxelles-Midi

Une exposition mettant en lumière la réponse internationale face à la situation des réfugiés et des migrants vénézuéliens

"Bus photo" dans la gare de Bruxelles-Midi © HCR/Marion Evrard

À l’occasion de la semaine célébrant la journée des Nations Unies (le 24 octobre), l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrants (OIM) et l’Union européenne ont organisé une exposition de photos dans le hall de la gare de Bruxelles-Midi. L’exposition, intitulée Histoires de Vénézuéliens – En quête de sécurité et de dignité, s’est tenue du lundi 21 au samedi 26 octobre et entendait alerter l’opinion publique à propos de la situation dramatique de millions de Vénézuéliens forcés de fuir leur pays. Il s’agit en effet de l’une des plus graves crises de déplacement de populations au monde et de la pire de l’histoire récente de la région. Près de 80 % des quelque 4,5 millions de Vénézuéliens ayant quitté leur pays se trouvent actuellement en Amérique latine ou dans les Caraïbes.

Les navetteurs et les passants ont eu la possibilité de découvrir une trentaine de photos sur un support représentant un bus. Le bus symbolisait le trajet de Vénézuéliens à travers cette région, en quête de sécurité ; nombre d’entre eux se déplaçant à pied, d’autres empruntant le bus ou la voiture. L’exposition se concentrait sur le sort des réfugiés et migrants vénézuéliens à travers l’Amérique latine et les Caraïbes, et montrait les actions menées par le HCR et l’IOM dans la région avec le soutien de l’Union européenne. Cette exposition relatait non seulement des histoires de Vénézuéliens, mais invitait également à se connecter à certains de ces parcours remarquables en se demandant : que ferais-je à leur place ?

Aujourd’hui, plus de 4,5 millions de réfugiés et de migrants ont quitté le Venezuela. Beaucoup fuient sans connaitre leur destination finale. Certains ont laissé derrière eux leur famille, leur communauté et les personnes qu’ils aiment. D’autres partent pour les rejoindre. Nombreux sont ceux qui traversent les frontières sans papier. Ils encourent d’immenses risques aux mains des passeurs et des trafiquants. Les pays de la région ont généreusement ouvert leurs frontières et donné aux Vénézuéliens un accès aux soins médicaux, à l’éducation et à l’emploi.

Ensemble, avec nos partenaires et les donateurs, Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et l’Organisation internationale pour les migrations apportent une aide de première nécessité aux personnes qui en ont le plus besoin : protection, accès à un abri, nourriture, eau, conseils juridiques, soins médicaux et psychosociaux.

 


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