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Djibouti: information sur le traitement des dissidents politiques, des journalistes et des défenseurs de la liberté de la presse par les autorités (2016-mai 2017)

Publisher Canada: Immigration and Refugee Board of Canada
Publication Date 16 June 2017
Citation / Document Symbol DJI105810.F
Related Document(s) Djibouti: Treatment of political dissidents, journalists and defenders of freedom of the press by the authorities (2016-May 2017)
Cite as Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Djibouti: information sur le traitement des dissidents politiques, des journalistes et des défenseurs de la liberté de la presse par les autorités (2016-mai 2017), 16 June 2017, DJI105810.F, available at: https://www.refworld.org/docid/5984445a4.html [accessed 3 November 2019]
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Direction des recherches, Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada, Ottawa

1. Aperçu

Ismail Omar Guelleh a été réélu président de la République de Djibouti une quatrième fois (RFI 9 avr. 2016; France 24 9 avr. 2016) le 8 avril 2016 (France 24 9 avr. 2016). Des sources signalent qu'en 2010, une modification de la constitution du pays a supprimé la limitation du nombre de mandats présidentiels (RFI 9 avr. 2016; Libération 8 avr. 2016). Des sources rapportent que des partis d'opposition sont réunis dans une coalition de 7 (Le Monde 8 avr. 2016) ou 8 (Afrikarabia 28 févr. 2016) partis sous la bannière de l'Union pour le salut national (USN) (Le Monde 8 avr. 2016; Afrikarabia 28 févr. 2016). Au sein de l'USN, certains ont appelé au boycott de la présidentielle de 2016 (Libération 8 avr. 2016; France 24 9 avr. 2016). La BBC signale que 3 partis ont boycotté l'élection (BBC 7 avr. 2016a). Afrikarabia, un site Internet sur l'actualité en Afrique centrale géré par un journaliste français (Afrikarabia s.d.), signale que le Mouvement pour le renouveau démocratique et le développement (MRD), [« le premier parti légalisé d'opposition à Djibouti […] créé et légalisé en septembre 1992 sous l'appellation de Parti du [r]enouveau [d]émocratique » et « re-légalisé » sous son appellation actuelle le 17 novembre 2002 (MRD s.d.)], a prôné le boycott de l'élection car il estimait que « les conditions d'une élection libre et transparente [n'étaient pas] respectées » (Afrikarabia 28 févr. 2016).

Dans ses Country Reports on Human Rights Practices for 2016 concernant Djibouti, le département d'État des États-Unis (É.-U.) affirme que [traduction] « les forces de sécurité ont arrêté et maltraité des journalistes, des manifestants et des membres de l'opposition » en 2016 (É.-U. 3 mars 2017, 3).

2. Dissidents politiques

HCH24, un site Internet d'actualités d'Afrique de l'Est, signale que cinq militants de l'USN et membres du Mouvement des jeunes de l'opposition (MJO) ont été arrêtés et détenus le 26 février 2016, en partie pour « avoir pacifiquement exprimé leurs opinions politiques contre le quatrième mandat du président » (HCH24 28 févr. 2016). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Des sources signalent que des membres du MRD ont été arrêtés depuis le 13 mars 2017 (FIDH 3 avr. 2017; ODDH 29 mars 2017). Dans un article publié en avril 2017, Africa Confidential, une revue bi-mensuelle spécialisée sur les développements politiques, économiques et sur la sécurité en Afrique (Africa Confidential s.d.), rapporte que 19 membres ou sympathisants du MRD ont été arrêtés depuis la mi-mars 2017 (Africa Confidential 14 avr. 2017). De même, Alkarama, une ONG de défense des droits humains établie à Genève en 2004 pour « soutenir tous les individus, dans le monde arabe, soumis, ou à risque d'exécution extra-judiciaire, de disparition forcée, de torture ou de détention arbitraire » (Alkarama s.d.), signale qu'entre les 13 et 22 mars 2017, « 19 membres du MRD ont été arrêtés […] sans mandats de justice » et sans que « les victimes [aient] été informées officiellement des raisons de leur arrestation » (Alkarama 31 mars 2017). Selon des sources, 9 de ces militants ont été présentés au procureur de la République (FIDH 3 avr. 2017; Alkarama 31 mars 2017).

La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), « une ONG internationale de défense des droits humains [qui] […] regroupe 184 organisations nationales de défense des droits humains dans 112 pays » (FIDH s.d.), affirme que les 9 militants du MRD arrêtés au cours du mois de mars 2017 l'ont été sur « la base d'accusations d' "exercice illégal d'une activité bancaire" », mais que 5 militants ont été relâchés (FIDH 3 avr. 2017). Des sources signalent que 4 militants ont été poursuivis pour « activités politiques illégales » et ont été placés « sous mandat de dépôt » et transférés à la prison centrale de Djibouti (FIDH 3 avr. 2017; Alkarama 31 mars 2017). De même, Africa Confidential rapporte que [traduction] « bien que la plupart [des 19 membres initialement arrêtés] ont reçu une remise en liberté conditionnelle, 4 [membres] ont reçu une peine de deux mois de prisons pour "activité politique illégale" » (Africa Confidential 14 avr. 2017). De son côté, un article de l'Agence France-Presse (AFP) cite les propos de l'avocat des détenus qui a déclaré que « [s]es clients ont été condamnés le 28 mars [2017] à deux mois de prison pour "participation à la reconstitution d'un parti dissout" » (AFP 7 avr. 2017).

Le président du MRD, Daher Ahmed Farah, signale dans une entrevue accordée à Radio France internationale (RFI) que les membres de son parti arrêtés « "n'ont pas accès à leurs avocats, ni à leurs médecins" » et il exprime le point de vue selon lequel leur détention est « "arbitraire" » et « "relève de la réduction au silence du MRD" » (RFI 15 mars 2017). Selon la même source, le président du MRD a expliqué ce qui suit : « "[L]es gendarmes n'avaient pas de mandat d'amener, ils n'avaient pas de mandat d'arrêt, nous n'avons été informés d'aucune ouverture d'information par le Parquet de la République… C'est donc en toute illégalité que ces personnes ont été arrêtées" » (RFI 15 mars 2017). RFI rapporte dans le même article que le procureur de la République de Djibouti assure « ne pas avoir eu connaissance de ces arrestations » (RFI 15 mars 2017).

Un article publié dans le journal La Nation, un quotidien de la République de Djibouti qui appartient au gouvernement (BBC 7 avr. 2016b), soutient que le président du MRD, « dans un entretien récent » accordé à TV5 Monde, a « cru bon de s'offusquer du fait que les autorités nationales aient cherché à identifier l'origine des financements dont disposerait sa formation » (La Nation 30 mars 2017). On peut lire dans le même billet ce qui suit :

Comment comprendre dans ces conditions qu'à l'heure où, pour des raisons de sécurité, tous les pays du monde se préoccupent de savoir d'où viennent les flux de capitaux qui entrent dans leurs territoires, Djibouti selon lui, devrait n'y prêter aucune attention et laisser faire ? (La Nation 30 mars 2017)

Des sources signalent qu'Omar Ali Ewado [président de la Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH) (L'Humanité 21 mars 2017) ou fondateur de la LDDH (AFP 7 avr. 2017)] a été arrêté par les autorités le 19 mars 2017 (L'Humanité 21 mars 2017; FIDH 29 mars 2017; APO 21 mars 2017). La FIDH signale dans un « appel urgent » publié en 2017 sur son site Internet, qu'Omar Ali Ewado a finalement été libéré « sans charge » le 27 mars 2017 après neuf jours durant lesquels il a « entamé une grève de la faim pour protester contre son arrestation arbitraire » (FIDH 29 mars 2017).

On peut lire dans un article publié par l'African Press Organization (APO), un groupe médiatique qui offre des « services de distribution de communiqués de presse dédiés à l'Afrique et au Moyen-Orient » (APO s.d.), qu'Omar Ali Ewado avait auparavant été condamné à trois mois de prison pour « diffamation » en janvier 2016 après que la LDDH eut publié une liste de présumées victimes de l'incident de la localité de Bouldhouqo [1] (APO 21 mars 2017). Les Country Reports 2016 signalent que le nombre de présumées victimes publié par la LDDH était plus important que celui donné par le gouvernement (É.-U. 3 mars 2017, 9). La même source signale qu'Omar Ali Ewado a passé 45 jours en détention préventive et que les accusations contre lui ont été abandonnées le 30 avril 2016 par la Cour suprême de Djibouti (É.-U. 3 mars 2017, 9).

En décrivant « une vague d'arrestation[s] au sein de l'opposition, de défenseurs des droits humains et […] au sein des cadres et des membres du parti MRD », l'Observatoire djiboutien pour la promotion de la démocratie et des droits humains (ODDH), une association locale créée par des fonctionnaires (É.-U. 3 mars 2017), signale que Djama Houssein Robleh [le Secrétaire général du MRD (FIDH 3 avr. 2017)] a été arrêté le 23 mars 2017 et que Farah Abadid Hildid, le président de la 2e fédération du MRD, a été arrêté le 24 mars 2017 (ODDH 24 mars 2017). Concernant l'arrestation de Djama Houssein Robleh, l'ODDH signale « [qu'à] l'heure actuelle, personne ne sait les raisons de son interpellation ni les conditions de s[a] détention » (ODDH 24 mars 2017). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

Un communiqué émis le 15 mai 2017 par l'Alliance républicaine pour le développement (ARD), un parti politique de l'opposition dont le siège est situé à Djibouti-ville (ARD oct. 2002), signale que les forces policières ont investi un « meeting » organisé par l'ARD en commémoration du « 16ème anniversaire de l'[a]ccord de [p]aix violé par le gouvernement du 12 mai 2001 » qui rassemblait « une foule de militants » (ARD 15 mai 2017). La même source rapporte que les forces policières, une heure après l'annulation de la rencontre et le départ des militants, ont fait « intrusion […] sans sommation ni mandat de perquisition dans les locaux [de l'ARD qu'elles ont] saccag[és], emportant ordinateurs et matériels de sonorisation » (ARD 15 mai 2017). Selon la même source, l'ARD a estimé « inutile [de porter] plainte auprès d'institutions judiciaires dont les décisions exécutoires ont été à maintes reprises violées et ignorées par l'exécutif et singulièrement par le ministère de l'[I]ntérieur » (ARD 15 mai 2017). Parmi les sources qu'elle a consultées dans les délais fixés, la Direction des recherches n'a pas trouvé d'autres renseignements allant dans le même sens.

3. Liberté de la presse

Dans l'édition 2017 de son classement mondial de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF) soutient que Djibouti occupe le 172e rang sur 180 pays, une position que Djibouti occupait aussi en 2016 (RSF 2017). Des sources signalent qu'il n'y a pas de presse privée ou indépendante à Djibouti (RSF s.d.; É.-U. 3 mars 2017, 8). RSF rapporte que la loi sur la liberté de la communication prévoit des peines de prison pour des « délits de presse » (RSF s.d.). De même, Freedom House signale que le code pénal et la loi sur la liberté de la communication prévoient des peines criminelles pour la diffamation ou le fait de distribuer de fausses informations (Freedom House 2016). RSF ajoute que La Voix de Djibouti, le seul média libre du pays, émet depuis l'étranger (RSF s.d.). Dans les Country Reports 2016, on peut lire qu'à Djibouti, [traduction] « les imprimeries pour les médias de masse appartenaient au gouvernement, ce qui créait des obstacles pour ceux souhaitant publier des critiques du gouvernement » (É.-U. 3 mars 2017).

Dans un article publié le 6 avril 2016 par la BBC, il est écrit qu'une équipe de la BBC qui s'était rendue à Djibouti, entre autres pour couvrir les élections de 2016, a été détenue pendant dix-neuf heures et a été sujette à des interrogatoires d'une durée totale de huit heures, en groupe ou individuellement (BBC 6 avr. 2016). Selon la même source, on leur a par exemple demandé pourquoi ils avaient interviewé un candidat de l'opposition, ou pourquoi ils avaient choisi ce moment précis pour se rendre à Djibouti (BBC 6 avr. 2016). Toujours selon la même source, l'équipe journalistique de la BBC a été accusée pendant les interrogatoires de [traduction] « représenter une menace pour le président et d'être commanditée par l'opposition » (BBC 6 avr. 2016). L'équipe a finalement été conduite à l'aéroport le lendemain (BBC 6 avr. 2016). RSF rapporte qu'une lettre envoyée par la BBC demandant des explications auprès du gouvernement djiboutien est « restée sans réponse à ce jour » (RSF 8 avr. 2016). Les Country Reports 2016 signalent que selon des représentants du gouvernement, les journalistes de la BBC n'avaient pas [traduction] « d'accréditation convenable » pour couvrir l'élection présidentielle, alors que la BBC a affirmé avoir l'accréditation requise (É.-U. 3 mars 2017, 9).

Des sources signalent que le journaliste [djiboutien] Kadar Abdi Ibrahim a été arrêté le 9 août 2016 pour avoir tenté de couvrir l'interdiction de quitter le territoire visant Hamoud Abdi Souldan [ancien ministre djiboutien] avant d'être libéré le 11 août 2016 (Alkarama 24 août 2016; É.-U. 3 mars 2017, 6). Alkarama signale que le journaliste a été « interrogé pendant plusieurs heures au sujet de ses activités de journaliste » et « [qu']on lui a aussi confisqué son [iPad] qu'on lui a rendu le 24 août 2016 après avoir effacé toutes les photos » (Alkarama 24 août 2016). Des sources signalent que le journaliste a été privé d'eau et de nourriture, et qu'il n'a pas été autorisé à rencontrer un avocat ni à voir sa famille pendant sa détention (Alkarama 24 août 2016; É.-U. 3 mars 2017, 6).

Des sources rapportent qu'un citoyen djiboutien, Abdi Aden Cheik Ali, a été arrêté en juillet 2016 à son domicile après avoir publié une vidéo dénonçant une pénurie d'eau dans la ville d'Ali-Sabieh (Alkarama 10 août 2016; LDDH 22 juill. 2016). Il a été condamné à trois mois de détention le 31 juillet 2016 sans la présence d'un avocat (Alkarama 10 août 2016). Alkarama mentionne qu'il a été libéré le 24 octobre 2016 (Alkarama 27 oct. 2016).

Cette réponse a été préparée par la Direction des recherches à l'aide de renseignements puisés dans les sources qui sont à la disposition du public, et auxquelles la Direction des recherches a pu avoir accès dans les délais fixés. Cette réponse n'apporte pas, ni ne prétend apporter, de preuves concluantes quant au fondement d'une demande d'asile. Veuillez trouver ci-dessous les sources consultées pour la réponse à cette demande d'information.

Note

[1] Le 21 décembre 2015, les forces de sécurité djiboutiennes ont tiré « à balles réelles » sur la foule au cours d'une cérémonie traditionnelle à Balbala [un faubourg de Boldhouqo (L'Humanité 30 déc. 2015)] faisant 25 (RFI 22 déc. 2015) ou 28 (L'Humanité 30 déc. 2015) morts (RFI 22 déc. 2015; L'Humanité 30 déc. 2015).

Références

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Africa Confidential. S.d. « About ». [Date de consultation : 25 mai 2017]

Africanews. 7 avril 2017. « Djibouti : la FIDH dénonce une "vague d'arrestations" d'opposants et militants ». [Date de consultation : 7 mai 2017]

Afrikarabia. 28 février 2016. « Djibouti : "la vraie opposition ne participera pas à la présidentielle" ». [Date de consultation : 8 mai 2017]

Afrikarabia. S.d. « Qui sommes nous ? ». [Date de consultation : 8 juin 2017]

Alkarama. 31 mars 2017. « Djibouti : vague d'arrestations et de détentions arbitraires de membres de l'opposition ». [Date de consultation : 16 mai 2017]

Alkarama. 27 octobre 2016. « Djibouti: Release of Cheik Ali After Three Months of Arbitrary Detention ». [Date de consultation : 26 mai 2017]

Alkarama. 24 août 2016. « Arrestation et détention arbitraire du journaliste Kadar Abdi Ibrahim - La répression de la liberté d'opinion et d'expression se poursuit dans le pays [communiqué de presse] ». (Factiva)

Alkarama. 10 août 2016. « Djibouti : arrestation d'un citoyen djiboutien suite à sa publication de vidéos dénonçant une pénurie d'eau dans le pays ». [Date de consultation : 15 mai 2017]

Alkarama. S.d. « Notre travail ». [Date de consultation : 13 juin 2017]

African Press Organization (APO). 21 mars 2017. « Djibouti : Arrestation et détention arbitraire du défenseur Omar Ali Ewado ». (Factiva)

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Alliance républicaine pour le développement (ARD). Octobre 2002. Statuts de l'Allicance républicaine pour le développement (ARD). [Date de consultation : 26 mai 2017]

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British Broadcasting Corporation (BBC). 6 avril 2016. Tomi Oladipo. « Djibouti's Thin-skinned Democracy ». [Date de consultation : 8 mai 2017]

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France 24. 9 avril 2016. « Djibouti : face à une opposition muselée, le président Ismaïl Omar Guelleh réélu haut la main ». [Date de consultation : 16 mai 2017]

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Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH). 22 juillet 2016. « Toujours l'arbitraire ». [Date de consultation : 8 mai 2017]

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L'Observatoire djiboutien de la démocratie et des droits humains (ODDH). 29 mars 2017. « Djibouti : une vague d'arrestations et d'interpellations au sein de l'opposition et de la société civile ». [Date de consultation : 16 mai 2017]

L'Observatoire djiboutien de la démocratie et des droits humains (ODDH). 24 mars 2017. « Djibouti : arrestation et détention de Djama Houssien, secrétaire general du MRD (Mouvement pour le renouveau démocratique) ». [Date de consultation : 23 mai 2017]

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Radio France internationale (RFI). 21 décembre 2015. « Répression policière à Djibouti : au moins 25 morts, selon l'opposition ». [Date de consultation : 13 juin 2017]

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Reporters sans frontières (RSF). 8 avril 2016. « Elections à Djibouti : les autorités resserrent l'étau sur les journalistes ». [Date de consulation : 8 mai 2017]

Reporters sans frontières (RSF). S.d. « Une voix en exil, sinon rien ». [Date de consultation : 12 juin 2017]

Autres sources consultées

Sites Internet, y compris : Amnesty International; Banque mondiale; Djibnet; Djibouti - République de Djibouti; ecoi.net; Human Rights Watch; International Crisis Group; Jane's Intelligence Review; Nations Unies - Haut-Commissariat aux droits de l'homme, Refworld.

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