Koweït : tentative d'assassinat contre l'émir
| Publisher | Canada: Immigration and Refugee Board of Canada |
| Author | Research Directorate, Immigration and Refugee Board, Canada |
| Publication Date | 1 February 1990 |
| Citation / Document Symbol | KWT4054 |
| Cite as | Canada: Immigration and Refugee Board of Canada, Koweït : tentative d'assassinat contre l'émir, 1 February 1990, KWT4054, available at: https://www.refworld.org/docid/3ae6ab3e8.html [accessed 25 May 2023] |
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Le 25 mai 1985, au moins quatre personnes, dont deux gardes du corps de l'émir du Koweït, Cheik Jabir al-Ahmed al-Sabah, ont été tuées lors de la tentative d'assassinat contre ce dernier [ "Bomb attack on Amiri motorcade. Earlier security developments", Keesing's. Volume XXXI, September 1985. P. 33884.]. L'attentat à la bombe a toutefois épargné l'émir qui s'en est tiré avec des blessures mineures [ Idem.]. Le Jihad islamique, mouvement shiite militant, a revendiqué la responsabilité de l'attentat, alors que le conducteur de l'automobile ayant servi 2 au commando a été identifié comme étant un citoyen iraquien membre du parti islamique Al Dawa [ Keesing's. P. 33884.]. Six semaines après la tentative d'assassinat contre l'émir, des bombes ont explosé dans deux cafés populaires, faisant dix morts et 56 blessés [ World Encyclopedia of Political Systems & Parties. Facts On File Publications, New York\Oxford, 1987. P. 659.]. A la suite de ces attentats, que le gouvernement koweïtien a imputé à des militants shiites pro-Iraniens, des milliers de ressortissants iraniens et libanais, ainsi que des Irakiens shiites, ont été expulsés du Koweït [ Idem.]. Toujours à la suite de la tentative d'assassinat contre la personne de l'émir, l'application de la peine de mort a été étendue à des crimes dont les attentats à la bombe qui jusqu'alors étaient sanctionnés par l'emprisonnement [Amnesty International, Rapport 1986. P. 371.].
En novembre 1986, un ressortissant irakien, Ala Mohamed Reza al-Atrach, a été condamné à mort pour avoir participé à la tentative d'assassinat contre l'émir [ Amnistie Internationale, Le rapport 1987. Méridien\AEFAI. P. 267.]. En 1988, des prisonniers politiques condamnés à mort, dont certains reconnus coupables d'avoir attenté à la vie de l'émir, étaient détenus au secret à la prison centrale de Koweït [ Amnistie Internationale, Rapport 89. P. 297.].
Documents envoyés:
Amnesty International, Rapport 1986. PP. 370 et 371.
Amnistie Internationale, Le rapport 1987. Méridien\AEFAI. PP. 267 et 268.
"Bomb attack on Amiri motorcade. Earlier security developments", Keesing's. Volume XXXI, September 1985. P. 33884.
World Encyclopedia of Political Systems & Parties. Facts On File Publications, New York\Oxford, 1987. P. 659.
Références:
